Qu'est-ce qu'une instance de socialisation ? Une instance de socialisation est un agent ayant pour rôle la mise en œuvre du processus de socialisation, la transmission de valeurs et de normes.
L'école, les groupes de pairs (amis), les organisations professionnelles (entreprises, syndicats), les églises, les associations, les médias contribuent également à l'intériorisation des valeurs, des normes et des rôles sociaux, d'une manière qui, nous l'avons vu, peut soit prolonger, soit contredire la socialisation ...
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
On distingue en général les instances qui participent au processus de socialisation primaire, tel que la famille, l'école, les groupes de pairs (amis) ou encore les médias.
La socialisation secondaire se caractérise par une prise de distance progressive avec la famille et par l'entrée dans le monde académique puis professionnel. Les principaux acteurs socialisateurs à ce stade sont habituellement les amis et les collègues de l'individu.
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation est un concept central en sociologie, qui a connu des approches variées depuis les travaux fondateurs d'Émile Durkheim.
La socialisation est un concept émanant de la sociologie, mis en évidence dès la fin du XIX ème siècle par Emile Durkheim, sociologue (1).
La socialisation transmet la culture du groupe, aboutit à un conformisme de ses membres et à la reproduction sociale, l'individu n'ayant que peu de moyens d'agir sur sa socialisation (théorie du déterminisme social). Ainsi se construit la personnalité sociale de l'individu liée au groupe de socialisation.
Le milieu social désigne le groupe auquel appartient l'individu. Il est défini à partir des caractéristiques socio-économiques (profession, niveau de diplôme, revenus) des individus.
Les principaux agents de socialisation sont la famille, l'école, les pairs, les médias et le monde du travail246. Les médias ont un statut à part dans la mesure où d'une part il ne s'agit pas d'un groupe social identifiable et d'autre part leur action est diffuse et s'adresse à l'ensemble de la collectivité.
Certaines instances sont les mêmes que celles de la socialisation primaire (famille, associations, pairs, médias), d'autres sont propres à la socialisation secondaire (travail, couple et famille créée).
Elle est, avec la famille, l'instance principale de socialisation. Elle a pour rôle de former des citoyens et d'assurer l'égalité des chances. L'école doit permettre à l'enfant de développer sa personnalité, de s'épanouir et de recevoir des influences autres que celles de sa famille.
- fonction principale de la socialisation est l'intégration d'un individu dans un groupe. - faire accepter son rôle en assimilant les valeurs et normes qui le définissent. - faciliter à l'entrer en relation. Une partie des contraintes sont intériorisées, pas besoin de rapport physique violent pour se faire accepter.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
L'étude de l'éducation analyse nos institutions sociales chargées de l'apprentissage, tandis que l'étude de la socialisation analyse comment la culture se perpétue.
Comme Max Weber, Mead considère que « le fait premier est l'acte social qui implique l'interaction de différents organismes, c'est-à-dire l'adaptation réciproque de leurs conduites dans l'élaboration du processus social » (trad., p. 39).
Les normes portent sur les conduites et les pratiques intentionnelles, alors que les jugements de valeur peuvent très bien porter sur l'inévitable et l'impossible. Il est tout à fait recevable et acceptable de trouver admirable ou, à l'inverse, triste le fait que chacun d'entre nous soit un jour appelé à mourir.
Les valeurs sont une manière d'être ou d'agir qu'une collectivité ou d'un groupe social reconnais comme idéal. Les normes sont des règles que la société se donne et que la majorité accepte pour respecter les valeurs .
L'enfant devient un être social grâce à l'interaction avec les autres membres de la société. La famille, l'école, les groupes de pairs, ainsi que d'autres agents, vont transmettre à l'individu les normes et valeurs de la société dans laquelle il va évoluer.
L'école permet de développer la personnalité des individus grâce à trois grands types d'apprentissage : l'école est d'abord un lieu d'apprentissage des savoirs scolaires. L'enfant apprend notamment les mathématiques, le français, l'histoire-géographie puis progressivement, de nouvelles disciplines sont enseignées.
Or, la famille est le premier lieu d'apprentissage de la socialisation. Elle est transmisse par les parents, la fratrie et les grands-parents. On la nomme «socialisation primaire» et elle dépend des valeurs culturelles et familiales.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.