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La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
En effet, pour satisfaire son appétit féroce -- et pour donner plus de chance à la reproduction --, la mante religieuse ne recule devant rien. Elle s'adonne ainsi sans retenue à ce que les chercheurs appellent le cannibalisme sexuel et dévore généralement en entier les mâles un peu trop légers.
Les semelpares sont souvent des insectes, par exemple les éphémères et les abeilles mâles. Il y a aussi quelques espèces de calamars et des saumons d'Atlantique. Ces espèces pratiquent une reproduction dite suicidaire parce que la plupart du temps, les individus de ces espèces meurent après l'acte de reproduction.
L'hypothèse de la famine. Lorsqu'une femelle est en risque de famine, il peut être avantageux de s'attaquer aux mâles qu'elle attire, pour économiser ses forces et produire une descendance viable. Elle se reproduira plus tard, lorsqu'elle aura assez mangé.
Une araignée femelle Pisaurina mira et un sac d'oeufs. L'araignée mâle Pisaurina mira a trouvé une solution pour survivre au cannibalisme sexuel qui prévaut chez de nombreuses espèces d'araignées. Pour empêcher la femelle de le dévorer pendant ou après l'accouplement, le mâle lui attache les pattes.
Le mâle poursuit la femelle, lui mord la tête, les membres, l'immobilise contre un obstacle puis la féconde.
Les insectes sont ovipares. L'appareil génital mâle comporte des testicules, des canaux déférents, un canal éjaculateur et un pénis qui introduit les spermatophores dans le corps de la femelle. Chacun de ces spermatophores est une petite masse d'éléments spermatiques enrobée dans de la sécrétion.
La pieuvre est incontestablement une mère dévouée. Des chercheurs ont observé une femelle veillant sur ses petits pendant près de quatre ans et demi. Elle meurt après l'éclosion. Une pieuvre femelle défend ses œufs jusqu'à la mort – au sens strict.
Le cannibalisme sexuel est un phénomène naturel au cours duquel la femelle dévore son partenaire sexuel afin de se procurer les protéines nécessaires à la ponte. Si la célèbre mante religieuse est devenue son incarnation, ce processus est aussi répandu chez les araignées.
La veuve noire mange le mâle
« Habituellement, le mâle a certains avantages à être mangé pendant l'accouplement, comme des copulations plus longues ainsi qu'une diminution de la réceptivité de la femelle aux futurs mâles », explique Luciana Baruffaldi de l'Université de Toronto, Scarborough, Canada.
Malgré sa vivacité à déployer ses pattes armées, la mante religieuse ne s'attaque pas à l'homme et si, lors d'une manipulation, elle venait à mordre, elle n'est pas venimeuse.
Peu survivent, car elles sont très fragiles à l'état larvaire et demeurent des proies faciles pour les araignées, les lézards, les oiseaux et même les fourmis ! La mante religieuse est également connue pour ses amours tumultueuses.
Les insectes peuvent tordre leur sexe pour l'accouplement
Pour éviter d'être à l'envers et d'être traîné par la femelle, certains mâles-mouches subissent des torsion génitales : entre 90º 180º avant ou pendant les rapports sexuels, pour quelques espèces, il existe des torsions à 360 degrés .
La veuve noire. La toxicité de son venin fait de la veuve noire l'une des araignées les plus dangereuses du monde, et elle doit son nom à sa propension à tuer son partenaire après l'accouplement.
Gorille. Un mâle dominant veille sur un clan familial qui peut compter près de 30 femelles et leurs jeunes. Il a la responsabilité de guider le clan, trouver la nourriture et protéger la grande famille.
Une ratte peut se reproduire toute l'année et avoir 4 à 7 portées de 6 à 12 petits.
Les insectes n'ont même pas vraiment de système circulatoire et pas de vaisseaux sanguins. Le sang est situé dans les endroits creux de leur corps. Si nécessaire, il est contraint de passer d'une zone à l'autre par un grand tube central, qui est l'équivalent d'un cœur.
Pendant leur vie, qui peut être longue (jusqu'à 80 ans), ils ne feront rien d'autre que l'amour. Pas tout le temps. Ils ont leurs périodes d'activité sexuelle. Ils n'ont que ça à faire.
Du coton, du papier, de petits cailloux, des graines, des noix, des insectes, des piles miniatures et des haricots représentent un petit éventail des nombreux objets que les enfants ou les adultes mentalement retardés et les patients psychiatriques peuvent parfois se mettre dans le nez.
Des préhistoriens espagnols ont découvert, sur le site d'Atapuerca au nord de l'Espagne, une quinzaine de gravures sur pierre et de sculptures faisant état de scènes sexuelles paléolithiques explicites (allant de la masturbation au voyeurisme).
Se cacher durant la reproduction pourrait protéger de la vulnérabilité offerte par ce moment. L'interférence sociale. Une certaine discrétion octroyant plus de tranquillité, afin que d'autres individus n'interfèrent pas. Ou encore l'exclusivité.
C'est pourquoi, la reproduction entre nos deux espèces n'est pas envisageable. Si une expérience tentait de féconder in vitro un ovule de chimpanzé et un spermatozoïde humain ou l'inverse, personne ne peut dire ce que cela produirait.