Les hommes enterrent leurs morts qu'ils parent de bijoux en os ou en coquillage. Ils croient certainement à une vie après la mort. A la fin du Paléolithique, les hommes réalisent de magnifiques peintures sur les parois des grottes (ce qu'on appelle des peintures pariétales).
La conservation des vestiges, meilleure que celle des os de bison et d'autres herbivores retrouvés dans la même strate, indique un enfouissement rapide après la mort, précise le CNRS dans un communiqué en marge de l'étude.
Parure riche de centaines de coquillages et lit d'ocre rouge pour un jeune homme inhumé dans la grotte des Arene Candide, en Italie. Pagnes ornés aussi de coquillages pour les deux enfants de la grotte de Grimaldi, proche de Menton…
L'inhumation de nos morts est-elle une particularité de notre espèce ? Pour la première fois en Europe, une équipe internationale et pluridisciplinaire démontre le contraire : un enfant néandertalien a été inhumé par les siens.
Généralement, l'inhumation en pleine terre est choisie soit pour des raisons économiques, soit pour des raisons religieuses. En effet, certaines cérémonies spirituelles exigent que le corps du défunt soit placé directement en terre. Cela est impossible en France, où un cercueil est obligatoire.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
La conservation de la dépouille y est généralement gratuite pendant un délai de 3 jours. Elle peut être payante au-delà, auquel cas ce coût apparaît sur la facture d'obsèques. Province : en cas de décès en hôpital, le corps est généralement transféré en chambre funéraire.
Il y a environ 100 000 ans, Homo sapiens (l'homme moderne) et Homo Neanderthalensis (l'homme de Neandertal) enterraient déjà leurs morts. En témoignent les premières traces d'inhumation retrouvées par les archéologues au Proche-Orient (en Israël et en Égypte).
Pourquoi ce Léonard Boussarie, né à Saint Roc en 1822, est enterré debout ? 104 ans plus tard, toujours aucune réponse, que des suppositions. L'homme aurait voulu rester debout pour tenir tête à ses voisins, qui l'auraient embêté toute sa vie. C'était un original qui ne fréquentait pas grand monde.
Ce crâne d'environ 78 000 ans a été retrouvé parmi les restes d'un humain primitif enterré dans une grotte au Kenya. Après des mois d'un travail méticuleux, les scientifiques ont fait apparaître le corps d'un bébé âgé de deux à trois ans surnommé Mtoto, qui signifie « enfant » en langue swahilie.
L'homosexualité existait donc bien chez nos ancêtres préhistoriques, même si elle a été longtemps taboue chez les scientifiques. Sexe entre femmes, entre hommes, scènes de zoophilie ou de masturbation, représentations magiques ou obsessionnelles de sexes fendus ou en érection, Cro-Magnon ne s'interdit rien.
Homme de Cro-Magnon : 62 % des personnes meurent avant l'âge de 30 ans, 88 % avant l'âge de 40 ans ; Homme du Mésolithique : 86 % des personnes meurent avant l'âge de 30 ans, 95 % avant l'âge de 40 ans.
Pendant 260 000 ans, elles ont vécu éloignées l'une de l'autre, les Néandertaliens vivant en Europe alors que les hommes de Cro-Magnon occupaient l'Afrique. Mais 50 000 ans avant notre ère, ces derniers ont fini par migrer sur le territoire européen. Ce rapprochement aurait donc pu se produire à cette époque.
Au Brésil, une femme aurait été enterrée vivante puis tenté pendant onze jours de sortir de son cercueil, avant de finalement succomber. A 37 ans, Rosangela est officiellement décédée le 29 janvier d'un choc septique, à en croire son certificat de décès.
L'Homo erectus est considéré comme un ancêtre direct de l'Homo sapiens (ou homme moderne). Il lui ressemblait sous de nombreux aspects, à l'exception du cerveau qui était plus petit et de la forme du crâne. L'Homo erectus a été le premier de nos lointains cousins à émigrer hors de l'Afrique il y a 1,8 million d'années.
Il y a 300 000 ans, “Homo sapiens” partageait la planète avec au moins cinq autres lignées d'humains. Mais il est le seul à avoir survécu. Son succès serait dû principalement à son sens de l'empathie et à sa forte dépendance aux autres.
La mise en terre, un dernier adieu personnalisé
Les catholiques peuvent lire un texte ou une prière ou diffuser une musique, chère au défunt, pour accompagner ce moment important. Le plus souvent, il est proposé à l'assemblée de jeter de la terre ou des fleurs sur le cercueil en guise de dernier adieu.
L'expression "Les pieds devant" symboliserait également le cycle naturel de la vie. Le bébé naît la tête en avant à l'inverse de celui qui vient de mourir. Par ailleurs, les corbillards sortent toujours le cercueil de manière à ce que le défunt ait les pieds en avant lors de la sortie d'église.
La « réduction » d'un corps nécessite de procéder à l'exhumation (qui peut se faire au cours des cinq années qui suivent le décès) mais la réglementation interdit l'ouverture du cercueil s'il ne s'est pas écoulé au moins cinq ans à compter du décès. (Article R2213-42 du CGCT). La réponse est donc négative.
Ses yeux seront fermés, le nez, la bouche ainsi que tous les orifices seront bouchés avec du coton, un change (couche) est aussi mis en place afin d'éviter tout désagrément. Des soins de conservation du corps peuvent aussi être prodigués au défunt afin de retarder sa dégradation naturelle.
Le mot cénotaphe vient du grec “kenos” qui signifie le vide et “taphos” qui signifie le tombeau. Ainsi, le cénotaphe est un monument funéraire vide, sans corps, destiné souvent à des fins de commémoration.
Le travail du fossoyeur se déroule exclusivement sur le terrain. Il creuse les tombes chargées d'accueillir le cercueil, mais pas que ; il intervient également lorsqu'il est question d'une exhumation.
Malheureusement, de façon générale, ces individus qui se réveillent subitement après avoir été déclarées mortes ne survivent pas à cet éveil. Tout simplement parce que cette baisse d'activité métabolique a endommagé de nombreux tissus. Et plus l'activité est faible, plus les tissus s'abiment.
« Au cours de ces quelques heures, le corps ne peut saigner vraiment ; il peut suinter, à la rigueur », explique-t-elle. Par ailleurs, le sang coagule et s'épaissit après la mort.
Il n'existe pas de norme précise. Si le corps de la personne n'est pas accidenté, et que l'enfant le souhaite, quel que soit son âge, il peut voir le corps de la personne décédée. Voir le corps d'une personne morte n'est pas traumatisant du moment que c'est fait dans la logique d'un rituel post-décès.