Pas de panique : les vaches dégagent beaucoup de chaleur et ne souffrent pas du froid. À l'abri des courants d'air, dans une zone sèche, ces conditions de vie sont très bonnes. »
Leur confort thermique est différent du nôtre. Comme l'Humain, les bovins sont capables dans certaines limites de maintenir constante leur température corporelle (à ~38.5°C pour un bovin adulte), et ce indépendamment de la température extérieure.
En effet, les bovins n'ont pas froid en hiver, même quand le thermomètre descend en dessous de zéro. Passer régulièrement du temps en plein air ou une étable ouverte renforcent la santé des animaux, aussi pendant la saison hivernale. Leur pelage les protège très bien contre les basses températures.
En hiver, lorsqu'il fait froid, les vaches sont rentrées à l'étable. Elles redoutent les basses températures mais aussi les courants d'air. L'éleveur veille donc à les en préserver avec une aération étudiée pour évacuer l'humidité de l'étable, mais sans créer de courants d'air.
Les vaches souffrent ainsi fréquemment d'inflammations douloureuses de leurs pis, ou mammites. C'est pourquoi l'on retrouve des niveaux plus élevés de pus et de bactérie dans leur lait. L'effort des grossesses continues épuise les vaches et les rend souvent boiteuses.
Les vaches n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil. Par jour, elles ne dorment qu'environ 30 minutes en sommeil profond qui est divisé en 6-10 courtes périodes. Néanmoins, elles sont couchées jusqu'à 10 heures par jour.
Une fin de vie à l'abattoir
Alors que les bovins ont une espérance de vie d'environ 20 ans d'après les observations en refuges, les vaches laitières « en production » sont généralement tuées au bout de 8 ans12. Certaines sont abattues alors même qu'elles attendent un petit.
Les bovins ne sont pas particulièrement gênés par la pluie. Toutefois, le pelage du bovin perd son pouvoir isolant lorsqu'il est soumis à des averses intenses et prolongées.
L'aire centrale en forme de strie de la rétine des bovins leurs permet de déceler des mouvements imperceptibles pour l'homme. De plus le fait de paître dans le même sens permet de garder un contact visuel avec le reste du troupeau, cela augmente la vitesse de réaction du troupeau face au danger. »
Dans la production laitière conventionnelle, les veaux sont séparés de leur mère immédiatement après la naissance. Le but de cette pratique est de permettre à la vache laitière de produire directement du lait pour la consommation humaine.
Le lait peut atteindre une température de 1271 30 °C.
La température normale du bovin adulte est de 38 à 39°C (38,6°C en moyenne). Elle se prend par voie rectale, en appliquant bien le thermomètre contre la muqueuse pendant une minute.
Le porc est un animal homéotherme. Il maintient habituellement sa température corporelle interne à 39°C.
Le temps chaud et humide réduit la production laitière des vaches et le taux de gain des animaux en croissance due à une baisse de la consommation alimentaire. Les bovins au pâturage bénéficient donc de la présence de zone d'ombre au moment le plus chaud de la journée.
Presque comme nous, les vaches perdent leur appétit et souffrent quand elles sont exposées au soleil : « elles sont habillées en cuir, elles ne transpirent pas partout comme nous. Il faut trouver d'autres solutions », nous confie l'éleveur. « Elles s'agglutinent pour se retirer les mouches et se salissent.
« Parce qu'elles ne transpirent pas, les vaches sont particulièrement sensibles aux conditions météorologiques actuelles. Elles régulent leur température par le seul travail des poumons. Lorsque l'air inspiré est chaud, le système peut être mis en défaut.
Ce qu'elle voit
La vision est le sens prédominant chez la vache. Celle-ci, tout comme le porc, a une vision panoramique de 300º, avec une zone de non-visibilité de seulement 60º (voir la figure 1). En comparaison, l'être humain a un champ de vision d'environ 180º.
Caresser la croupe
La caresse franche de la croupe, zone très sensible chez l´animal, donne de bons résultats.
Quand les vaches sont couchées, y va mouiller : Dicton québécois que l'on retrouve sous différentes variantes un peu partout ailleurs dans la francophonie. C'est un dicton qui dit que si les vaches s'allongent, c'est qu'elles anticipent une averse et qu'il va bientôt pleuvoir.
- Car l'endroit est frais : « Les bovins se rafraîchissent le corps par le dessous du ventre. Elles se couchent donc à des endroits où le sol est frais et humide.
Les poils de garde, courts et souples, qui isolent du froid. Les poils secondaires(ou sous-poils, ou duvet) sont très fins et ondulés, ils font également office de barrière contre les déperditions de chaleur. Sur le corps, la densité est de 100 à 500 poils et plus/cm² chez le chien, contre 800 à 1600/cm² chez le chat.
Les chèvres
Leur pelage est très fin et peu dense, et elles ne disposent que d'une très fine couche de graisse sous la peau. Elles pourront toutefois supporter des basses températures si elles y ont été habituées et si le froid s'installe progressivement.
Une vache coûte en moyenne 1 500 € et l'investisseur doit en acheter une au minimum.
À cause de son alimentation spécifique (moins riche en herbe), sa viande sera tout simplement moins bonne. Malgré ces faits, la viande de vache laitière se retrouve de plus en plus souvent dans nos assiettes. Plus de 30 % de la viande de bœuf sur le marché français provient en effet de la vache réformée.
La plupart du temps, séparer la vache de son veau cause un déchirement : la mère meugle, appelle son veau, le cherche pendant plusieurs jours. Elle manifeste tous les signes de détresse. La réciproque est vraie : le veau cherche et appelle désespérément sa mère [7].