Afin de vous donner quelques exemples, les motifs de refus de reconnaissance du caractère professionnel de l'accident peuvent être les suivants : La Caisse n'a jamais reçu le certificat médical initial ; il conviendra alors pour le salarié de l'envoyer, dans les plus brefs délais.
Qui décide de l'accident du travail ? C'est la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui confirme la reconnaissance de l'accident comme accident du travail.
L'employeur peut contester le caractère professionnel de l'accident, en saisissant en premier lieu la commission de recours amiable (CRA) dans les 2 mois suivant la notification de la CPAM.
Avant même que la Cpam n'ait rendu sa décision, l'employeur peut, s'il estime que l'accident dont vous avez été victime n'est pas en lien avec votre travail, formuler des réserves motivées.
Vous pouvez contester le caractère professionnel de l'accident : en saisissant la commission de recours amiable (CRA) par lettre recommandée, dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la décision de la CPAM.
Un accident, pour être qualifié d'accident de travail, doit réunir trois critères : il doit être survenu dans le cadre de votre activité professionnelle (1), avoir une origine soudaine et fortuite (2) et enfin entraîner des dommages corporels ou psychiques (3).
Une fois le CMI et de la DAT réceptionnés, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) peut reconnaître l'accident du travail ou demander une phase d'investigation : Si l'employeur n'a pas émis de réserves, la CPAM reconnait l'accident du travail dans un délai de 30 jours.
Lorsque le litige porte sur l'opposabilité à l'employeur de la décision de la caisse, celui-ci peut porter l'affaire directement devant le tribunal sans saisir préalablement la Commission de recours amiable car il ne s'agit pas d'une réclamation contre une décision d'un organisme de sécurité sociale (Cass.
L'accident du travail n'a pas de durée, il s'étend jusqu'à la guérison de l'assuré ou consolidation de sa blessure. Les IJ versées en cas d'accident du travail, sont soumises à l'impôt, à hauteur de 50 % et peuvent entrer dans le calcul des droits à la retraite.
Le salarié perçoit des indemnités dont le montant dépend de la durée de l'arrêt de travail : 60 % du salaire journalier de base pendant les 28 premiers jours, 80 % ensuite. La journée de l'accident est à la charge de l'employeur, les indemnités prennent le relais dès le lendemain, sans carence.
Il est interdit de licencier un salarié victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle (article L. 1226-9 du Code du travail). En effet, durant toute cette période, le salarié bénéficie d'une protection particulière contre le licenciement.
Feuille d'accident à remettre au salarié
Votre employeur doit également vous remettre une feuille d'accident. Vous devez la présenter systématiquement (hôpital, pharmacie) pour bénéficier du tiers payant. Les frais médicaux liés à l'accident du travail sont remboursés à 100 % sans avance de frais.
pendant l'arrêt de travail, l'absence du salarié ne lui permet pas d'acquérir des droits à congés payés, sauf si des dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Ainsi, pour faire reconnaître une dépression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande à la CPAM. Ensuite, celle-ci va s'adresser au Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles CRRMP.
Les trois pathologies les plus fréquentes sont les troubles musculo-squelettiques (78%), les affections dues à l'amiante (15%) et les cancers (4%).
En cas d'accident du travail, les soins médicaux et chirurgicaux sont intégralement remboursés. La victime de l'accident bénéficiera alors d'une prise en charge à 100 % des soins médicaux et chirurgicaux, des frais d'analyse ou de pharmacie liés à l'accident, dans la limite des tarifs de l'assurance maladie.
Un accident de travail est mieux indemnisé qu'un arrêt maladie. Contrairement à l'arrêt maladie, les indemnités se calculent à partir du salaire brut du mois précédent.
votre employeur de votre accident de travail. Cette démarche doit être faite dans la journée où s'est produit l'accident ou au plus tard dans les 24 heures. Ce délai ne court pas en cas de force majeure ou d'impossibilité absolue ou de motif légitime (exemple : en cas d'hospitalisation).
Un accident du travail entraîne souvent une incapacité de travail temporaire ou permanente pour laquelle vous obtenez une indemnité. Généralement, les frais médicaux et pharmaceutiques ainsi que les frais de déplacement découlant de l'accident sont remboursés.