La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le régime colonial imposé par la France à plusieurs pays asiatiques est à l'origine de ce conflit, qui a fait plus de 500.000 victimes et a notamment conduit à la scission du Vietnam.
La France a été fortement impliquée au Viêt Nam au XIX e siècle, dans le cadre de la protection des missionnaires catholiques. La France s'est progressivement créée une importante colonie devenue l'Indochine française en 1887.
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
La guerre d'Indochine s'inscrit dans la politique de containment américaine et devient l'un des fronts de la lutte contre l'expansion communiste. Mais la position française en Indochine ne fait que s'effriter. Les défaites sur le terrain se multiplient et les pertes militaires françaises ne cessent de s'alourdir.
Bataille de Diên Biên Phu, une sombre défaite pour la France
Le 1er mai, face aux nouvelles attaques, l'armée française doit s'incliner à cause du manque de munitions, épuisées pendant cette bataille. Le 7 mai, l'ordre de cessez-le-feu est donné par la France.
En 1899, elle instaura un protectorat sur le Laos. Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
C'est l'un des noms de groupes français que l'on évoquerait en premier. Mais au fait, pourquoi Nicola Sirkis et Dominique Nicolas ont-ils choisi de s'appeler Indochine ? "Grâce à Marguerite Duras dont j'étais un grand fan. Elle ressentait les mêmes choses que moi et a vécu en Indochine.
L'Indochine française a disparu entre 1946 et 1954 pour faire place aux États indépendants du Cambodge, du Laos et du Viêt-nam, le territoire de Guangzhouwan ayant fait retour à la Chine dès 1943.
Officiellement nommée Union indochinoise puis Fédération indochinoise, elle fut fondée en 1887 et regroupait, jusqu'à sa disparition en 1954, diverses entités possédées ou dominées par la France en Extrême-Orient : trois pays d'Asie du Sud-Est aujourd'hui indépendants, le Vietnam, le Laos et le Cambodge, ainsi qu'une ...
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
Les Américains justifient leur intervention militaire au Viêt Nam par la théorie des dominos, selon laquelle il fallait éviter le basculement d'un pays vers le communisme, car les pays voisins basculeraient à leur tour. Le but est de prévenir une future domination communiste du sud-est asiatique.
En 1954, après neuf ans de guerre, les accords de Genève mettent fin à l'Indochine française. Le Vietnam est alors partagé entre le Nord, sous domination communiste et soutenu par la Chine et l'URSS, et le Sud, sous influence occidentale. Les deux États s'engagent dans une guerre civile féroce.
Dès lors, la France fait en Indochine une guerre avec les dollars américains et les soldats des troupes françaises et coloniales. Le président Harry S. Truman signe avec l'État du Viêt Nam des accords d'aide militaire, que la France se charge de mettre en œuvre.
Le bilan est lourd, les pertes militaires françaises s'élèvent à 47 000 tués, auquel il faut ajouter les 28 000 autochtones morts en servant dans le CEFEO et 17 000 tués dans les armées des Etats associés de l'Indochine. Le Viêt-minh estime lui que ses pertes s'élèvent à environ 500 000 morts.
Bien que le Vietnam ait été une colonie française de 1885 à 1946, soit durant une soixantaine d'années, c'est depuis le XVIIe siècle que la France était présente dans cette région.
Méfiant mais préoccupé par la susceptibilité de Gia Long, l'empereur de Chine décida d'intervertir l'ordre de ces deux mots : le Nam Viêt devint le Viêt Nam. Pourtant, ce nom fut rapidement proscrit et sous l'occupation française, le pays était appelé par son ancien nom d'Annam (An Nam).
Le territoire vietnamien avait été divisé en deux en 1954 à la suite des accords de Genève. La fin de la présence française n'a cependant pas mis fin aux hostilités qui ont atteint de nouveaux sommets au cours des années 60 avec l'implication d'un fort contingent états-unien.
Le processus de décolonisation dans la péninsule indochinoise est lent et sanglant. Dans la région, dans la période comprise entre les deux guerres, se forme un mouvement communiste qui avait comme but la conquête de l'indépendance de la domination française.
La prise de Mỹ Tho fut le dernier succès militaire de Charner. Il rentra en France à l'été 1861 et fut remplacé à la tête de l'expédition de Cochinchine par l'amiral Louis Adolphe Bonard (1805–67), qui arriva à Saïgon fin novembre 1861.
De la fin du XIXe siècle aux années 30, le colonisateur spécialise l'Indochine dans quelques grandes productions, sans se soucier des besoins de la population : mines (zinc, étain, charbon) au nord de Hanoi ; riz, hévéa, thé, surtout au sud (Cochinchine).
Les motivations qui poussent les Européens à conquérir de nouveaux territoires sont économiques, politiques et aussi culturelles. Cette colonisation aboutit à la création d'empires coloniaux dont le plus grand est celui du Royaume-Uni.