La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Notation musicale occidentale
C'est à Guido d'Arezzo (992-1050) que nous devons le système occidental de dénomination des notes de musique.
Le "ut" deviendra "do" au 17ème siècle, pour la première fois par G.M. Bononcini dans Musico prattico en 1673, sans doute pour une plus grande facilité de prononciation dans le chant.
Construction. Ces altérations, appelées altérations constitutives, dont le nombre peut varier d'un à sept, se succèdent dans l'ordre du cycle des quintes : Ordre des dièses, par quintes ascendantes : fa, do, sol, ré, la, mi, si.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
C'est Guido d'Arezzo qui les a nommées en utilisant les initiales des sept phrases composant l'hymne : «Ut queant laxi, Resonare fibris, Mira gestorum, Famuli tuorum, Solve polluti, Labii reatum, Sancte Johannes» qui se traduit par : «Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements …
Ainsi, ces pays commencent leur notation musicale par la lettre C, qui désigne le Do ou Ut. Les correspondances peuvent être comprises ainsi : A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol). Attention, en Allemagne et dans les pays germanophones, le B est remplacé par un H s'il s'agit d'un Si majeur.
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
Puis, le ut, qui était jugé peu musical, a fini par être remplacé par le do (pour «dominus», dieu). En revanche, dans les pays anglophones ou germanophones, on utilise des lettres (C, D, E, F, G, A, H) pour désigner ces mêmes notes.
C'est à un moine toscan, le musicien Guido d'Arezzo (995–1050), que l'on doit les noms des notes de la gamme que nous utilisons aujourd'hui. Elles ont été pensées selon un chant religieux, l'hymne à St Jean-Baptiste. Pour le créer, le moine il a utilisé les initiales des sept phrases de cette chanson.
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
le premier système, inspiré de l'Antiquité, utilise les premières lettres de l'alphabet. Il est en vigueur, dans deux variantes simplifiées (ne différant que par la désignation du si), dans les pays anglophones et germanophones ; le second système utilise les syllabes d'un chant latin.
Le son en général a son symbolisme (il représente le côté vibratoire des choses), et chaque son en particulier a son symbolisme (le phonème /i/ représente l'aigu, la note de musique la représente l'âme).
Mais la musique proprement dite, si l'on entend par là une organisation systématique d'un ensemble de production sonore à partir d'instruments divers, date elle de la civilisation sumérienne, soit environ 3000 avant Jésus-Christ, en Mésopotamie.
En musique, une octave est l'intervalle le plus consonant. Elle sert de base à la construction des gammes. En acoustique, cet intervalle correspond au doublement de sa fréquence fondamentale.
Pourquoi ? En théorie, plus un instrument s'accorde sur un diapason élevé, plus il sonne brillamment. En pratique, l'élévation du la de référence correspond à l'introduction de cordes en acier, plus résistantes, tout comme à la nécessité pour les orchestres de s'adapter à des salles de plus en plus grandes.
Fa Majeur : Ré mineur --> 1 b. Si bémol Majeur : Sol mineur --> 2 b. Mi bémol Majeur : Do mineur --> 3 b. La bémol Majeur : Fa mineur --> 4 b.
4 dièses à la clé : Fa# Do# Sol# et Ré#
En clé de Sol, la note placée sur la 4e ligne est le Ré. Le dièse est donc attribué à la note Ré. Ici tous les Fa – Do – Sol- Ré se jouent #.
Avec vos 4 bémols, l'avant-dernier bémol est LA♭. Avec 4 bémols à la clef, vous êtes en LA♭ majeur.