A la fin du XIXe siècle, l'Empire ottoman (en turc : Memâlik-i Osmaniyé ou Devlet-i Aliyé) comprend une partie de la péninsule des Balkans, l'Anatolie, la Syrie et la Palestine, une partie de l'Arménie, le Kurdistan , l'Arabie et le Nord-Est de l'Afrique.
Il étend l'Empire aux pays arabes : Irak, Arabie, Afrique du Nord sauf le Maroc, au Yémen et à Aden en 1548. A la suite de la soumission du chérif de La Mecque, le sultan est considéré comme le gardien des lieux saints de l'islam (La Mecque, Médine) et devient le « serviteur des deux sanctuaires ».
À son apogée, l'Empire ottoman se compose notamment de Turcs, d'Arabes, de Persans, de Tatars, de Kurdes, de Grecs, de Coptes, de Tsiganes, de Berbères, d'Arméniens, de Slaves, d'Albanais, de Hongrois.
Au début du XIXe siècle, l'Empire Ottoman a perdu des territoires immenses au profit des puissances européennes et ne contrôle plus que l'actuelle Turquie, la Syrie, le Liban, la Palestine, l'Irak, la Jordanie, l'Arménie, le Kurdistan et une partie du Yémen et de l'Arabie Saoudite.
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
Avec Constantinople comme capitale, et le contrôle des terres autour du bassin méditerranéen, l'Empire ottoman fut au centre des interactions entre les mondes oriental et occidental pendant six siècles.
Un « territoire autonome des Kurdes » englobant le Sud-Est de l'Anatolie est également constitué (articles 62 à 64 du traité), placé sous zone d'influence française pour la partie occidentale et britannique pour la partie orientale.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
La révolte arabe casse l'unité du monde sunnite. Pour la première fois, des musulmans prennent les armes contre l'Empire ottoman au nom du respect de l'orthodoxie sunnite. La révolte marque aussi une dégradation sensible de l'alliance germano-ottomane.
Empire ottoman (1299 à 1923) Articles détaillés : Empire ottoman, Janissaire et Mehter. Bataille de Nicopolis (1396).
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
L'Empire mongol était le territoire le plus étendu de l'Histoire, loin devant l'Empire Romain ou les conquêtes d'Alexandre le Grand, mais les divisions en son sein causèrent sa perte sous le règne de Kubilaï Khan. La statue de Gengis Khan, au cœur du désert de Badain Jaran.
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
À ses débuts, la chancellerie de l'empire a dû faire appel épisodiquement au grec et à l'italien et vers sa fin, elle a eu recours à l'anglais et au français. Mais l'ottoman qui s'était construit peu à peu était une langue où se fertilisaient mutuellement le turc, bien sûr, mais aussi le persan, l'arabe.
Puis Barberousse reprend Tunis en 1534 mais en est chassé par Charles Quint lui-même en 1535.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Lorsqu'en 1830 la flotte française débarque dans la presqu'île de Sidi-Ferruch, la Régence d'Alger, qui dépend depuis près de trois siècles de l'empire ottoman, possède toutes les caractéristiques d'un État souverain.
Étymologie et dénominations. Le mot fez provient du turc fes, terme qui provient probablement du nom de la ville de Fès au Maroc, lieu où ce couvre-chef était principalement fabriqué.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Le nom actuel de l'Algérie a été inventé par les Français à l'initiative du maréchal Soult en 1837, pour remplacer l'ancienne appellation de « possessions françaises du Nord de l'Afrique ». Il dérive du nom de la capitale, Alger (déformation de l'arabe Al Djezaïr).
Par le passé, cette région était connue sous le nom de « Libye », que l'on appelle aujourd'hui la Libye antique, ou encore Ifriqiya, qui a donné son nom à l'Afrique. Au Moyen Âge, le terme Maghreb désigne une partie de l'actuel Maghreb et comprend aussi le Maghreb al-Aqsa.
L'Anatolie fit donc partie de l'Empire romain, même après la disparition de sa partie occidentale, mais l'Empire romain d'Orient (ou Empire byzantin) ne conserverait pas ses frontières de 395, car il allait connaître une grande expansion.
Génétique. Les Turcs d'Anatolie sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes d'origine principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) d'ascendance ouest-eurasienne.
Mustafa Kemal est volontaire pour partir au front. L'armée ottomane manque de cadres dans ce pays et confie à Mustafa Kemal un poste dans la région de Tobrouk et de Derna. Le 22 décembre 1911 Mustafa Kemal est victorieux lors d'une contre-offensive qui permet de repousser l'armée italienne.