En moyenne, comptez entre 2 % et 5 % du loyer mensuel, charges comprises : pour un logement avec un loyer de 750 € par mois par exemple, les cotisations mensuelles seront fixées entre 15 € et 35 €.
Les taxes locatives : taxe de balayage et ordures ménagères. Les produits consommables : eau, électricité, produit d'entretien et d'hygiène, ampoules... Les dépenses d'entretien et les menues réparations des parties communes (la maintenace de l'ascenceur est partagée entre le propriétaire et le locataire).
Ces charges locatives comprennent l'entretien des parties communes ou « prestations collectives » (consommation d'eau et d'énergie, entretien et réparation des ascenseurs, chauffage collectif, frais de gardiennage, etc.), les taxes locatives (enlèvement d'ordures hors encombrants, balayage, redevance d'assainissement), ...
Le premier mois de loyer est souvent payable à l'avance
En plus du loyer vous aurez également à verser une provision pour les charges. Ces dernières représentent, en moyenne 20 % du loyer… mais dans certains cas, cela peut aller jusqu'à 30 ou 40 % du loyer.
Travaux nécessaires au maintien en l'état et à l'entretien normal du logement (par exemple, volet défectueux) Travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement (travaux d'isolation) Travaux pour respecter les critères d'un logement décent. Entretien des toitures et façades végétalisées.
Le propriétaire du bien doit également payer les frais de gestion de la copropriété et les honoraires des syndics, la taxe foncière et les achats de poubelles, ainsi que la partie du salaire du gardien qui n'est pas à la charge du locataire.
Si vous trouvez que la peinture sur vos murs a perdu de son éclat ou encore que certains recoins sont effrités avec le temps ? Pas de panique ! Les dégradations liées à l'usure normale du temps ne sont pas de la responsabilité du locataire. Les travaux de peinture seront donc à la charge du propriétaire bailleur.
La consommation électrique dans les parties communes
Les dépenses d'électricité dans les parties communes (y compris pour le fonctionnement de l'ascenseur) font partie des charges imputables aux locataires, car ce sont eux qui profitent de cet équipement.
« Les charges incluent les abonnements et consommations variables des dépenses privatives relatives à l'internet et l'électricité du logement. Ces abonnements seront conservés au nom du bailleur pendant la durée du bail, sauf demande contraire du locataire.
Pour que la facturation de l'électricité soit légale, commencez par inclure une clause dans votre contrat de location. Cette dernière devra indiquer avec précision que le contrat de fourniture d'électricité est conservé à votre nom et qu'elle peut être annulée sur demande du locataire.
Un propriétaire n'a pas le droit de… te faire payer des sommes autres que le loyer. Si tu as pour devoir de payer ton loyer tous les mois, ton propriétaire n'a pas le droit d'exiger d'autres sommes d'argent. De plus, celui-ci n'a pas le droit de t'interdire, ou d'imposer un mode de paiement spécifique.
Pour l'eau chaude : Soit l'eau chaude est collective : dans les charges locatives, donc vous n'avez rien à prévoir.
La mise aux normes de l'électricité est à la charge du propriétaire. Celui-ci doit fournir à son locataire une installation électrique fonctionnelle et sécurisante. Il prend donc en charge les frais liés au remplacement des installations électriques qui ne sont plus aux normes.
Enedis paye le changement de compteur électrique dans le cadre du remplacement de votre compteur actuel par le compteur Linky ou lorsqu'il est provoqué par un état de vétusté avancé.
L'entretien courant de la chasse d'eau et le remplacement occasionnel du flotteur relèvent de la responsabilité du locataire. Lorsque le remplacement complet du mécanisme est nécessaire du fait de sa vétusté manifeste, en revanche, la charge en revient au propriétaire.
Pour les locataires, les deux impôts locatifs à régler directement à l'administration, la taxe d'habitation, et la contribution à l'audiovisuel public, ont été totalement supprimés à compter du 1er janvier 2023. Pour les propriétaires, l'impôt le plus important est la taxe foncière (TF).
Sauf à prouver que la panne est due à un manque d'entretien du locataire, la réparation d'un chauffe-ballon et son éventuel remplacement est à la charge du propriétaire.
Le locataire doit repeindre un mur ou plafond dégradé
En tant que locataire, l'usure normale de la peinture ne vous est pas imputable. En effet, la remise à neuf des peintures normalement usées par le temps est à la charge exclusive du propriétaire.
Le locataire a le droit d'aménager librement le logement qu'il occupe (changement de moquette, rafraîchissement des peintures murales...). Cependant, il ne peut pas faire de gros travaux de transformation du local ou de ses équipements sans l'accord écrit du propriétaire.
Le locataire a le droit de repeindre les murs de son logement dans la couleur de son choix. Toutefois, pour ne pas avoir à payer des frais de remise en état au moment de quitter l'habitation, il doit se limiter dans le choix des couleurs et sélectionner des teintes neutres (blanc, beige, couleurs pastel...).
Dans cet exemple, s'il s'agit de changer le joint d'étanchéité, c'est au locataire de s'en occuper. Le remplacement du robinet est également à sa charge s'il l'a lui-même endommagé. En revanche, si le robinet est très ancien ou si le débit d'eau est défaillant, il faut en parler au propriétaire.
Vous avez jusqu'au 31 décembre de l'année suivante pour effectuer cette réclamation.
Chaque mois, le locataire paye une provision sur charges en même temps que son loyer. Le propriétaire peut demander un complément de charges, si la provision est inférieure au montant exact des charges locatives. Dans le cas contraire, le propriétaire doit reverser le trop-perçu à son locataire.