L'EIRL, le meilleur choix intermédiaire ? Le statut d'Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) permet, comme son nom l'indique, de réduire les risques.
Pour établir et certifier une liasse fiscale (bilan d'entreprise, compte de résultat, etc), le comptable doit garantir la conformité des comptes. Il n'est pas obligatoire de recourir à un expert-comptable, mais il est néanmoins rudement conseillé d'en avoir un.
Vous entreprenez seul, sans associé ? Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU.
Pour les sociétés (SAS, SASU, SARL, EURL...) ou les entreprises individuelles (EI) : il est généralement conseillé de faire appel à un expert-comptable pour tenir la comptabilité et procéder aux formalités d'approbation et de dépôt des comptes annuels.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
La SAS présente l'avantage de ne pas payer de cotisations sociales à l'URSAFF par rapport à une SARL a gérance majoritaire, mais le risque est la faible couverture qui se rattache a cela dans le cadre de l'activité professionnelle. Dans la SAS, existe le principe de conventions réglementées et interdites.
Un auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges
Un auto-entrepreneur paie donc des impôts sur ses frais. Par conséquent, toutes les dépenses professionnelles (emprunt, achats de matières premières, loyer, assurances, téléphone, frais de véhicule, cotisations sociales...) restent à la charge de l'auto-entrepreneur.
Le commerçant, qu'il soit personne physique ou morale, doit tenir une comptabilité. Il faut que l'entreprise soit immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) et qu'elle soit soumise à un régime réel d'imposition.
Si, au cours de votre activité, votre chiffre d'affaires annuel dépasse 10 000 € durant 2 années consécutives, vous aurez l'obligation de créer un compte dédié à votre activité professionnelle.
L'entrepreneur en EIRL est astreint aux obligations comptables de tout commerçant : il doit établir au moins une fois par an un bilan comptable, un compte de résultat et des annexes.
Société à responsabilité limitée (SARL) : créer une société avec un apport minimum flexible. La société à responsabilité limitée (SARL) comprend au minimum deux associés. Cette forme juridique est la plus répandue pour les sociétés.
Il suffit de se verser de l'argent (le montant que vous souhaitez) de votre compte bancaire professionnel (si vous en avez un) à votre compte bancaire personnel. En résumé, votre salaire comme Auto-Entrepreneur doit découler de vos bénéfices pour ne pas impacter votre trésorerie.
Le principal avantage d'opter pour la SASU en tant qu'indépendant est de bénéficier du statut d'assimilé salarié de l'entreprise. Dès lors, l'entrepreneur bénéficiera de tous les acquis sociaux du régime de la protection sociale des salariés à l'exception de l'assurance chômage.
Quel salaire et combien gagne un Comptable ? Le salaire d'un comptable est compris entre 1 600 euros et 3 500 euros bruts par mois. Cette rémunération permet de percevoir une rémunération comprise entre 1 250 et 2 700 euros nets par mois. Le taux horaire sera alors compris entre 10,50 euros et 22 euros bruts.
Faire appel à un comptable permet d'éviter les erreurs ou les oublis. En tant que professionnel expert, le comptable vous aidera à déceler l'ensemble des points sur lesquels vous pouvez économiser de l'argent. Ainsi vous pourrez bien optimiser la gestion de votre fiscalité et de votre patrimoine.
Pour la gestion de la comptabilité d'une SAS, il est obligatoire de tenir deux livres comptables : le livre-journal et le grand livre. Généralement plusieurs journaux auxiliaires sont également utilisés pour tenir la comptabilité d'une sas (journal des achats, des ventes, etc.). Ces derniers sont ensuite centralisés.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
Établir une comptabilité régulière et sincère
établir une facturation et respecter un certain formalisme (mentions obligatoires sur les factures) réaliser un inventaire au moins une fois par an afin de contrôler physiquement l'existence et la valeur des actifs et des passifs de son patrimoine.
Micro-entreprise : un régime unique et simplifié
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.