Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
Les plaies infectées dégagent souvent de mauvaises odeurs, en plus de la douleur et de l'exsudat. Le charbon est alors combiné avec un agent antimicrobien. Une plaie infectée et malodorante doit donc suggérer d'opter pour un pansement au charbon une meilleure gestion des odeurs et une moindre détresse du patient.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
On ne peut pas traiter une escarre si le patient n'est pas acteur du soin. "Localement, l'escarre se traite comme n'importe quelle plaie. Il faut la nettoyer, la déterger. On lave la plaie à l'eau et au savon, éventuellement au sérum physiologique.
L'escarre est une plaie souvent profonde qui se forme chez les personnes immobilisées ou alitées au niveau des zones d'appui. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse.
La deuxième phase du traitement local des escarres consiste au retrait des tissus nécrosés. Pour cela, il est recommandé d'utiliser une pommade à base de trypsine, une enzyme protéolytique qui va favoriser le décollement des nécroses sans fragiliser davantage les tissus lésés.
Les plaies sont nettoyées au Sérum Physiologique, en tamponnant sans agresser les bourgeons et sans sécher la plaie.
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
Il n'existe aucun consensus pour l'assécher, il est préférable d'utiliser des compresses sèches ; certains appliquent de la fluorescéine, d'autres de la Bétadine® dermique.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
En conséquence, si l'on veut guérir d'une escarre du sacrum, la position ½ assise au lit devra être bannie jusqu'à la cicatrisation : la tête de lit devra rester horizontale, ou au pire être relevée le moins haut possible (pas plus de 20 à 30° par rapport à l'horizontale).
Les principaux facteurs de risque d'escarre sont explicatifs et peuvent être classés en facteurs extrinsèques ou mécaniques et facteurs intrinsèques ou cliniques : pression, friction, cisaillement, macération, immobilité, état nutritionnel, incontinence urinaire et fécale, état de la peau, baisse du débit circulatoire, ...
La mauvaise odeur des plaies est causée par les bactéries qui résident dans les tissus nécrosés. Il s'agit habituellement de microbes multiples contenant à la fois des bactéries anaérobies et aérobies.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Prévention des escarres par effleurage à l'huile de soin
Dans le cadre des soins de nursing et afin de prévenir les escarres, les huiles de soin « anti escarre » constituent une solution parfaite pour et hydrater, nourrir et protéger la peau des personnes âgées alitées ou dépendantes.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Le traitement de la zone nécrosée, lorsqu'elle est apparente (sur la peau par exemple), nécessite l'excision de cette zone et un processus de cicatrisation dirigée. Lorsque celle-ci est inefficace, une greffe de la peau (autogreffe) est nécessaire pour éviter les complications.
L'utilisation de matériel comme lit anti-escarre, coussins afin de limiter les appuis prolongés ou éviter les contacts directs des proéminences osseuses entre elles, c'est-à-dire, les genoux, les talons… Changer la personne âgée en perte d'autonomie de position régulièrement.
Pour se débarrasser de cette fibrine, la technique consiste à utiliser à la fois la détersion mécanique, autolytique et enzymatique pour mettre la plaie dans des conditions optimales de cicatrisation tout en diminuant le biofilm et le risque bactérien.
Le miel de manuka pour soigner les escarres.
le midazolam (HYPNOVEL *) par voie sous cutanée à administrer 30 minutes avant les soins. La dose de départ est le plus souvent de 2 à 3 milligrammes (soit 2 à 3 millilitres d'HYPNOVEL*). Chez un patient fragile et peu anxieux, il est prudent de débuter par l'utilisation d'un seul milligramme.
Les escarres sont des blessures causées par une pression constante et sans relâche, qui abîment la peau et les chairs sous-cutanées, en raison du manque de mobilité et de circulation du sang (en raison de l'alitement).