Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
Victoire des Alliés. Chute de la dynastie des Romanov, des Habsbourg et des Hohenzollern. Fin des empires russe, allemand, austro-hongrois et ottoman. Les Bolcheviks, victorieux de la Guerre civile russe, établissent le premier régime communiste de l'Histoire sur les cendres de la Russie tsariste.
À partir de la bataille d'El-Alamein (23 octobre 1942), les armées allemandes ont subi défaite sur défaite et reculé sur tous les fronts jusqu'au 25 avril 1945, date à laquelle les troupes soviétiques et anglo-américaines ont fait leur jonction au milieu de l'Allemagne, sur l'Elbe, à Torgau.
L'Europe, en plein déclin, se trouve profondément transformée par des traités de paix imposés par les vainqueurs – États-Unis, France, Royaume-Uni – et très vite contestés par les vaincus, notamment l'Allemagne. Des mouvements révolutionnaires éclatent dans de nombreux pays.
Sa mise en application au tout début d'août 1914 a donné l'occasion aux armées allemandes de remporter la bataille des Frontières (du 7 au 23 août), mais le plan n'a pas permis d'emporter la décision avec la mise en échec des forces allemandes lors de la bataille de la Marne (du 6 au 9 septembre).
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en oeuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen).
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, artisans des succès allemands sur le front oriental en 1914, consultant une carte avec le Kaiser Guillaume II (au centre), au quartier général allemand, en janvier 1917.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale.
Le 3 septembre 1939, suite à l'agression de la Pologne, la Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne.
Pour éviter la possibilité d'une reddition illégitime, Joseph Staline, alors dirigeant de l'URSS, exige une deuxième signature le lendemain. À Reims, l'Allemagne signe la reddition sans condition de son armée face aux Alliés le 7 mai 1945, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale et au Troisième Reich.
En Allemagne, c'est l'indignation. L'opinion publique qualifie le traité de Diktat.
Le 29 septembre 1918 , à Spa, Erich Ludendorff demande au gouvernement allemand de solliciter un armistice en raison d'une situation militaire tous les jours plus préoccupante, pouvant aboutir à une capitulation inconditionnelle.
Motivations et justifications idéologiques et politiques. La volonté allemande d'écraser définitivement la Russie, adversaire oriental de l'Allemagne dans le cadre d'une guerre sur deux fronts, remonte à la Grande Guerre. Cette volonté est renforcée par la mise en place du régime communiste.
Adolf Hitler voulait récupérer des territoires retirés à l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale (Prusse-Occidentale…) et passés sous le contrôle polonais. De nombreux Allemands vivaient en Pologne. Les nazis justifiaient ainsi leurs conquêtes par leur volonté d'agrandir leur « espace vital ».
L'article 231 du Traité de Versailles, ratifié le 28 juin 1919, a rendu responsable l'Allemagne du déclenchement de la guerre et l'a obligée à en payer les dégâts ( 132 milliards de marks-or dont 52 % pour la France ) , à restituer les territoires annexés en 1871 et à céder ses colonies.
Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier. De la même façon, c'est aussi elle qui a participé au plus grand nombre de guerres.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
L'assassin est un étudiant bosniaque Gavrilo Princip lié aux services secrets serbes. Cet attentat fournit au gouvernement austro-hongrois, un prétexte pour déclarer la guerre à la Serbie dans le but d'éliminer celle-ci de la péninsule des Balkans (28 juillet 1914).
Ainsi, selon le think tank Institute for Economics and Peace, auteur du classement depuis dix ans, seuls le Botswana, le Chili, le Costa Rica, le Japon, l'île Maurice, le Panama, le Qatar, la Suisse, l'Uruguay et le Vietnam vivent en totale paix.
La Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou l'URSS? Aujourd'hui, la majorité des Français répond que ce sont les Etats-Unis qui ont le plus contribué à la défaite de l'Allemagne nazie.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.