Il est possible d'être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L'appellation technique la plus proche pour décrire cette condition est « dépression atypique ».
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
Une psychothérapie cognitive et comportementale est particulièrement indiquée pour ces patients, même quand les antidépresseurs ont levé les troubles. Le patient doit essayer de désactiver les mécanismes psychiques par lesquels il convertit sa souffrance morale en douleurs physiques.
Les symptômes de la dépression peuvent ressembler à ceux d'un trouble anxieux ou d'un burn-out, mais il existe des différences. Les plus notables sont la tristesse, l'abattement, la perte de joie et les idées noires qui sont caractéristiques de la dépression.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
début brutal ou en quelques semaines ; spontané ou réactionnel à un événement ou une série d'événements ; phase d'état avec un nombre de symptômes plus ou moins importants et une intensité plus ou moins forte; cette phase dure 4 à 6 mois ; fin progressive de l'épisode : spontanément ou sous l'effet des traitements.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
La dépression atypique. Ce type de dépression est caractérisé par une humeur hypersensible et fluctuante, le fait de manger et de dormir excessivement et l'occurrence éventuelle d'attaques de panique. Ce type de dépression est léger et peut être de nature bipolaire.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
La personne malade a un sentiment d'inutilité et d'impuissance, avec des idées morbides, voire suicidaires. Parfois, la dépression se traduit par des manifestations physiques : troubles du sommeil, fatigue, agitation, maux de dos ou maux de ventre, troubles digestifs, vertiges, maux de tête, etc.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Être triste sans raison apparente et ne plus avoir envie de rien sont des symptômes majeurs de la maladie de la dépression. Cette tristesse s'accompagne souvent de crises de larmes et de la perte du plaisir et des plaisirs.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
La dépression est une affection psychosomatique occasionnée par une perturbation de l'humeur. Pour sa part, la mélancolie est le niveau le plus élevé de la dépression. La dépression mélancolique peut se définir comme la crise dépressive du trouble bipolaire ou de la psychose maniaco-dépressive.
Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs qui surviennent chez un sujet porteur de l'une des quatre névroses classiquement décrites (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) ou à défaut de traits de personnalité névrotiques.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
La dépression est une maladie qui peut toucher tout le monde à tout âge, même si la dépression est plus fréquente chez les adultes jeunes (sept dépressifs sur dix ont moins de 45 ans). De plus, hommes et femmes ne sont pas égaux devant la dépression. La maladie touche en moyenne un homme sur dix et une femme sur cinq.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
Événements de la vie
La perte d'un proche, un divorce, une maladie, la perte de son emploi ou tout autre traumatisme peut déclencher une dépression chez les personnes prédisposées à la maladie.