Il y a d'autres façons de punir un enfant de 20 mois : le mettre au coin ou imposer une privation (mais toujours avec une discussion sur la raison de cette punition), lui faire demander pardon à un autre enfant qu'il aurait frappé et lui faire un bisou.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Il est plus efficace de demander clairement à l'enfant d'arrêter son comportement inadéquat et ensuite de lui laisser quelques secondes pour qu'il fasse ce qui lui a été demandé, en comptant jusqu'à 3 à vitesse constante sans utiliser les 2 et demi, 2 et trois quarts… Si rien ne se produit, l'enfant est mis en retrait.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer. Cette admonestation ferme et sévère du parent, mais sans excès et sans que cela dure trop longtemps, constitue à elle seule une punition pour le petit enfant !
Vers 8 mois, la parole “non” associée à votre gestuelle, à votre intonation est intégrée. A votre “non”, votre enfant stoppera son geste et vous regardera …
"Entre 2 et 3 ans, l'enfant cherche ses limites et celles de ses parents. Les parents doivent lui dire non clairement et fermement en se mettant à sa hauteur d'enfant et en le regardant dans les yeux", conseille Stephan Valentin.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Créer une ambiance calme et détendue à l'aide de lumières tamisées, en faisant jouer une petite musique douce ou en proposant une activité relaxante avant le coucher pourra aider l'enfant à s'endormir plus facilement. Placer l'enfant qui a de la difficulté à s'endormir un peu plus loin du groupe.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Votre bébé reconnait son prénom à partir du 3e mois (si vous avez l'habitude de l'appeler par son prénom plus que par un doux nom), mais il ne le prononce que plus tard … entre 2 et 3 ans, avec un “diminutif” si le prénom est dur à prononcer : Elisabeth et plus complexe à prononcer que Léa par exemple.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
De 18 mois à 3 ans
Et surtout qu'on ne lui dicte pas que ce qu'on lui interdit, mais aussi ce qu'on attend de lui. Par exemple : « Non, je ne veux pas que tu cries, je veux que tu parles tout bas » en chuchotant nous-même en le disant pour qu'il apprenne par imitation.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Punition positive : Avec ce type de punition, l'enfant doit faire quelque chose qu'il n'aime pas. Par exemple, si votre enfant n'a pas fait sa tâche de la semaine, il doit la faire et vous aider à faire une autre tâche. Punition négative : Dans ce cas-ci, l'enfant se fait enlever quelque chose qu'il aime.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.