L'INSEE définit la récession comme une « période de recul temporaire de l'activité économique d'un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l'on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs ».
Une crise financière, comme une chute des cours boursiers. Les guerres commerciales à l'échelle mondiale. Une réduction des dépenses publiques. Une perturbation soudaine de l'offre ou de la demande des produits de base comme le pétrole, ce qui risque de faire exploser les prix.
Par définition, une récession est tout le contraire de l'inflation. En effet, elle se caractérise par une croissance économique négative pour au moins deux trimestres consécutifs. Elle s'accompagne d'une baisse marquée de la consommation et des investissements qui peut durer quelques mois ou plusieurs années.
La dépression : une forme grave de crise économique
Si le ralentissement de l'activité économique prend un caractère cumulatif et n'est pas enrayé, la récession peut alors déboucher sur une dépression. Une dépression correspond à une baisse forte et durable de la production et de la consommation.
Selon les nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %. C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget.
La première conséquence directe et de taille est que de nombreuses entreprises, si elles ne sont pas aidées, font faillite en raison de leur incapacité à s'adapter au climat économique et à cause de la baisse de la production. Ce qui provoque alors la suppression d'emplois et une hausse du chômage.
Période de recul temporaire de l'activité économique d'un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l'on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs.
La récession est un phénomène macroéconomique polysémique qui désigne au sens large, un ralentissement du rythme de la croissance économique, et dans un sens plus restreint, une chute du produit intérieur brut sur au moins deux trimestres consécutifs.
Réduisez les dépenses.
La première chose à faire en période de récession est de réduire toutes les dépenses possibles. Cela vous aidera à maintenir votre entreprise opérationnelle pendant que vous cherchez une solution plus durable ou jusqu'à la reprise de l'économie.
Lors de la récession mondiale de 1982, les économies en développement ont connu leur deuxième plus faible taux de croissance des cinq dernières décennies (après celui de 2020). Cette récession a déclenché plus de 40 crises de la dette et a été suivie d'une décennie de croissance perdue dans nombre de ces pays.
Le mot « stagflation », qui fait référence à un phénomène marqué par une inflation soutenue et une faible croissance économique, a également commencé à circuler.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
le niveau d'incertitude augmente ce qui réduit le potentiel de croissance : plus l'inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à craindre ; si l'activité baisse, les pays peuvent entrer en stagnation, voire en récession.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Le même mécanisme se produit sur les marchés financiers : en situation de déflation, les acteurs financiers endettés doivent vendre toujours plus d'actifs pour payer leurs dettes. Mais le prix de ces actifs, déjà orienté à la baisse, baisse d'autant plus que tout le monde vend.
L'éclatement de la bulle boursière en 1990, puis de celle de l'immobilier en 1991-1992 sont à l'origine de la déflation japonaise. La perte de valur des actifs de 800 000 milliards de yens entre 1991 et 1994 a impacté rapidement l'économie réelle.
vie-publique.fr, 9 septembre 2022. En juillet 2022, l'inflation dans la zone OCDE diminue légèrement pour atteindre 10,2 % en juillet 2022 (contre 10,3 % en juin) en raison du ralentissement des prix de l'énergie. 6 septembre 2022. En août 2022, les prix à la consommation augmentent de 5,8 % sur un an.
Le Canada a maintenant le taux d'intérêt directeur le plus élevé parmi les pays du G7 après que la Banque du Canada a annoncé une nouvelle hausse de 0,75 % de son taux d'intérêt le 7 septembre 2022, ce qui porte le taux directeur de la Banque du Canada à 3,25 %.
On parle alors de récession ou de dépression économique selon le cas. Les signes d'une crise économique sont variés. La baisse du PIB en est un. Une augmentation du chômage et des fermetures d'entreprises en sont deux autres.
Des actions à l'épreuve de la récession
Il serait raisonnable d'investir dans des sociétés de haute qualité avec de bons fondamentaux, notamment des bilans solides et un faible taux d'endettement. En dehors de cela, les stocks pour une récession devraient être marqués par des flux de trésorerie stables et prévisibles.
Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.
Livret A, LDDS et LEP
Les livrets d'épargne réglementée offrent plusieurs avantages. Ils sont sécurisés, défiscalisés, et leur liquidité est totale. Vous pouvez retirer les fonds à tout moment. Au 1er février, les plafonds de ces placements atteignent 22 950 € pour le livret A et 12 000 € pour le LDDS.
En cette période d'incertitude, les Français doivent donc faire un vrai tri sélectif de leurs placements. Investir sur un livret A ou le fonds en euros d'un contrat d'assurance-vie, c'est la certitude de perdre du pouvoir d'achat. Mieux vaut choisir la SCPI qui peut rapporter jusqu'à 6 % net de rendement.
On peut envisager le PIB, c'est-à-dire le produit intérieur brut, comme étant la note globale figurant sur le bulletin d'évaluation des résultats économiques d'un pays ou d'une région. (Image d'un bulletin scolaire.) C'est l'une des méthodes employées pour mesurer la taille et la croissance de l'économie.