En valeur absolue, c'est la Chine qui produit le plus de déchets municipaux parmi tous les pays figurant dans la base de données de la Banque mondiale, avec 395 millions de tonnes par an, suivie par les États-Unis (265 millions de tonnes).
Les déchets alimentaires ou végétaux représentent la plus grosse partie (44 %) du volume total. Le plastique arrive deuxième, avec 17 % du volume de déchets. Là encore, de fortes disparités sont observables en fonction du niveau de développement.
Ce sont les Etats-Unis, qui, à eux seuls, sont à l'origine de 12% des ordures dans le monde, alors qu'ils ne représentent que 4% de la population mondiale, soit 773 kg par individu et par an (contre 530 pour la France et 150 au Bangladesh).
Derrière ces chiffres se cachent toutefois de fortes disparités : le Danemark par exemple, est le pays qui a produit le plus de déchets par habitant en 2019 avec 844 kg, contre 280 kg en Roumanie. La France se situe juste au-dessus de la moyenne européenne avec 546 kg par habitant contre 502 kg au sein de l'Union.
Quatre secteurs regroupent près de 80 % des déchets dangereux produits : le secteur de la production et distribution d'eau, de l'assainissement, de la gestion des déchets et de la dépollution, la construction, l'industrie chimique et le tertiaire.
À l'exception de quelques régions du Québec, le plastique numéro 6, aussi appelé polystyrène expansé, n'est pas accepté dans les centres de tri.
La production de déchets
En 2017, chaque Européen produisait en moyenne 486 kg d'ordures ménagères. La Roumanie est le pays de l'UE qui produit le moins de déchets pas habitant (272 kg), contrairement au Danemark qui est le plus gros producteur (781 kg par habitant).
L'immense majorité, soit 79 %, est en train de s'amonceler sur les sites d'enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus. À un certain moment, la plupart d'entre eux finiront inéluctablement dans nos océans, sorte de dernier récipient.
La Belgique est le pays européen qui a obtenu les meilleurs résultats en matière de gestion des déchets en 2013. En réduisant sa production de déchets et en atteignant un bon taux de recyclage, les Belges parviennent à envoyer seulement 197 kg de déchets par habitant en décharge ou en incinération.
Les déchets domestiques peuvent être classés en 3 grandes catégories : les déchets recyclables - les déchets non recyclables - les déchets spéciaux.
Quel est le premier secteur producteur de déchets chimiques ? a) Le secteur militaire b) L'agriculture c) Les transports Réponse a) Le secteur militaire Premier producteur de déchets chimiques et nucléaires, le secteur militaire consomme également 10% des énergies fossiles de la planète.
Des décharges sauvages apparaissent et plusieurs pays, dont l'Éthiopie, le Congo, le Burkina Faso, le Mozambique, le Mali ou le Niger voient leurs décharges déborder d'ordures ménagères mais aussi de matériaux toxiques ou d'équipements électroniques, venus de pays développés.
Neuf États ont recyclé plus de la moitié des déchets d'emballages plastiques générés, avec en tête la Lituanie (70 %) et Tchéquie (61 %). La France arrive en fin de tableau des pays qui recyclent le plus ses déchets d'emballages plastiques avec seulement 27 % de recyclage, juste devant Malte (11 % données 2018).
L'incinération a deux sous-produits : les mâchefers (MIOM) et des résidus d'épuration de fumées (REFIOM ; un déchet ultime constitué de poussières et de cendre volante, riche en substances toxiques, dont dioxines, furanes, HAP, métaux lourds et métalloïdes de granulométrie très fine).
La chaîne du recyclage
Collecte de déchets : les opérations de recyclage des déchets commencent par la collecte des déchets. Dans les pays développés, les ordures ménagères sont généralement incinérées ou enfouies en centres d'enfouissement pour déchets non dangereux.
Dans certains pays, les déchets plastiques mis à la poubelle sont stockés dans des décharges à ciel ouvert. Et ces déchets s'envolent ! Ils atterrissent dans des rivières, qui les emportent jusque dans les océans. Dans une moindre mesure, la pollution plastique des océans est aussi causée par la pêche.
Les sacs plastiques représentent 40 à 50 % des déchets plastiques marins, et sont à ce titre parmi les déchets les plus polluants. Ces déchets ont un fort impact sur la biodiversité marine mais aussi sur les activités s'exerçant en mer.
Il fait 3,5 millions de km2 (soit 6 fois la France) et est composé de plastiques à 90%... On l'appelle « le 7ème continent ». Découvert en 1997 par l'océanographe américain Charles Moore, il ne constitue pas une masse solide mais une zone où la mer est saturée par les débris plastiques.
Près de 25 % ont été mis en décharge ou éliminés/incinérés sans valorisation, moins de 27 % ont été valorisés en énergie (via l'incinération) et 48,6 % ont été recyclés.
Le "7e continent de plastique". On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France. Aussitôt se forme à l'esprit l'image d'un gigantesque amas compact de sacs plastiques, bouteilles, filets et autres bidons...
La filière textile doit progresser dans la collecte et le tri, et mettre au point grâce à des efforts de recherche et développement les procédés de recyclage des fibres textiles.
Migration dans les aliments : le PP (ou PPi), incontournable dans les emballages alimentaires, résiste mieux à la chaleur et aux agents chimiques que le polyéthylène (PEHD et PEbd) et entre dans la fabrication de divers dispositifs de fermeture (les bouchons notamment). Il fait partie des plastiques les plus sûrs.
C'est-à-dire que tous les emballages plastiques peuvent partir dans la poubelle jaune.
Où dois-je jeter les opercules des pots de yaourt, compote ou crèmes desserts ? Ils font partie des emballages, donc dans le bac de tri1.