Robert Pestieaux, vétéran de la France Libre, qui a rejoint le général de Gaulle à Londres en juin 1940.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
Parmi eux, des étudiants, des ingénieurs, des paysans, des industriels, des diplomates, des ouvriers, des membres du clergé, des tirailleurs africains, des magistrats, des médecins ou encore des militaires.
Parmi ses membres : Charles de Gaulle, sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale. Le 16 juin, il fait l'aller-retour à Londres afin de demander au Premier ministre Winston Churchill un appui aérien et maritime. Le même jour, la situation bascule en France : le Maréchal Pétain accède au pouvoir.
Se battre pour la France, aux côtés de l'Angleterre
De Gaulle, qui refuse la défaite, est accueilli à Londres par le Premier ministre Winston Churchill. Le général français, qui s'était illustré pendant la première Guerre Mondiale, était en effet, proche du gouvernement français depuis peu.
Le 14 janvier 1963, le général de Gaulle fait une conférence de presse dans laquelle il se déclare opposé à la demande d'adhésion du Royaume-Uni. Il évoque l'incompatibilité entre les intérêts économiques continentaux et insulaires.
De Gaulle déclara que la guerre n'était pas terminée ; il appela les Français à résister à l'Occupant allemand et à se regrouper autour de lui. Ce discours fut diffusé par la BBC. Il est considéré comme l'origine de la Résistance française.
Une résistance accrue avec la guerre
La politique de collaboration du régime de Vichy, notamment la persécution des Juifs, et l'invasion de la zone non occupée en 1942 poussent certains à s'engager.
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel aux Français à s'unir dans l'action pour libérer la France. Cet appel n'a pas été enregistré, mais en voici le texte ainsi que l'hommage rendu à l'occasion du 80ème anniversaire de l'événement.
Si deux étoiles ont été directement attribuées au premier grade des officiers généraux, c'est parce qu'il existait, depuis 1657, un grade intermédiaire entre ceux de colonel et de maréchal de camp (actuels généraux de brigade).
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Charles de Gaulle a besoin de rassembler les différents groupes de résistants français, quelques soit leur sensibilité ou leur engagement politique. Il donne cette mission au préfet Jean Moulin, un radical de gauche.
Le premier réseau de résistance universitaire a été fondé par les communistes Jacques Decour, Georges Politzer et Jacques Solomon en septembre 1940 .
Lucie et Raymond Aubrac ont lutté dès le début de la guerre, et Lucie Aubrac s'est distinguée par son immense courage, en faisant notamment évader son mari à trois reprises durant la guerre. Georges Bidault, qui a succédé à Jean Moulin à la tête du CNR, a également joué un rôle très important au sein de la résistance.
Au total, on estime entre 50 et 55 000 le nombre de soldats, marins et pilotes ayant rejoint les FFL avant le 31 juillet 1943 (date de leur fusion avec l'armée d'Afrique du Nord). 30 nationalités y sont représentées, les femmes y sont rares et les volontaires sont plutôt de jeunes urbains issus de milieux aisés.
Les adresses utiles : Service historique de la Défense, château de Vincennes, 94306 VINCENNES cedex. SHD Centre des archives du personnel militaire (CAPM), caserne Bernadotte, place de Verdun, 64023 PAU cedex. SHD Division des archives des victimes des conflits contemporains, rue Neuve du Bourg l'Abbé 14307 CAEN cedex.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Ce même jour, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).
Ces deux discours annoncent deux attitudes opposées face à la guerre et à la défaite: - L'acceptation de la défaite et de la domination allemande incarnée par Pétain; elle se concrétise par un lien honteux entre le régime nazi et le régime de Vichy: c'est la collaboration.
Si le 15 septembre 1944, les trois quarts du territoire sont libérés, les combats pour libérer l'Est de la France et les derniers réduits sont acharnés.
En 1940,La France est coupée en 2 , l'Allemagne récupère l'Alsace Lorraine. En 1942, la totalité du territoire français est occupée par l'Armée Allemande. Le gouvernement français s'installe à Vichy . le Maréchal Pétain est appelé à la tête de la France .
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil. Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l'armistice dès le 22 juin.