Le substantif « lyrisme » n'est attesté qu'en 1829 sous la plume d'Alfred de Vigny et il va s'appliquer à l'un des aspects dominants du romantisme : la place faite au « Moi ». Il se définit dès lors communément comme une « Tendance poétique et plus généralement artistique privilégiant l'expression de la subjectivité ».
François de Malherbe est un poète français, né à Caen vers 1555 et mort à Paris le 6 octobre 1628 .
La notion de lyrisme unit traditionnellement la poésie au chant. Ce terme doit en effet son nom à la lyre dont les accords harmonieux accompagnaient dans l'Antiquité les compositions des aèdes.
L'adjectif lyrique a apparu à la fin du XVè siècle dans la poésie grecque antique. On se servait de ce terme pour qualifier les poètes compositeurs des poèmes déclamés et qui les accompagnés du son de la lyre.
Dans la mythologie grecque, le poète Orphée chantait en s'accompagnant de sa lyre : sa poésie avait le pouvoir de charmer les bêtes sauvages. Sur le mot lyre a été formé l'adjectif lyrique. Ce dernier s'appliquait jadis à tout ce qui pouvait être chanté.
François Villon se distingue comme étant le premier grand poète lyrique, en apportant dans ses œuvres les notions de mort, de remords et d'évocation du passé. Au début de la Renaissance, le mouvement prend de l'ampleur et se dépeint notamment à travers les poètes membres de la Pléiade, comme Du Bellay ou Ronsard.
Le but de la poésie lyrique
La poésie lyrique, comme toute poésie, doit avoir pour but non seulement de plaire, mais encore d'instruire.
La poésie lyrique est souvent définie comme le genre littéraire qui accueille l'expression personnelle des sentiments du poète. L'auteur lyrique parle en effet en son nom propre; il dit “je”.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Le poète romantique tente de dire ses sentiments, ses pensées les plus privées, ses goûts les plus personnels, persuadé que le lecteur y retrouvera, sinon ses propres sentiments, au moins quelque chose d'apparenté à ce qu'il ressent lui-même.
Orphée est donc une source d'inspiration inépuisable pour les poètes et les artistes, et son mythe sert de fondation à la poésie que l'on dit “lyrique” dans les deux sens du terme : - dans l'Antiquité, un certain type de poésie accompagnée à la lyre est dite “lyrique”, en référence à la lyre avec laquelle Orphée s' ...
Le lyrisme est l'expression d'une émotion personnelle intense. La poésie lyrique traite des sentiments du poète (les thèmes récurrents sont l'amour, la mort, la nostalgie, la fuite du temps, la communion avec la nature, le destin, le sacré, etc.). Le registre lyrique peut se rencontrer aussi dans les textes en prose.
Le thème du lyrisme amoureux, topos poétique remontant à la littérature courtoise du Moyen Âge, est omniprésent dans son œuvre. Il s'inspire parfois de légendes anciennes, notamment dans la section « Rhénanes » du recueil Alcools : il reprend les motifs et les lieux de la mythologie germanique.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
La poésie lyrique regroupe de manière générale tous les poèmes dans lesquels l'auteur exprime des sentiments personnels afin de les partager avec un lecteur.
Le versant sauvage de l'écriture hugolienne
Hugo est un graphomane : l'écriture est pour lui un geste impérieux, qui n'a ni lieu ni heure. Des mots, des phrases, des pages lui viennent constamment à l'esprit, qu'il s'empresse de noter.
Définition lyrique
Se dit d'un genre poétique inspiré de la lyrique grecque (odes, hymnes), par opposition à la poésie épique ou dramatique.
Le lyrisme est une tonalité, un registre artistique qui privilégie l'expression poétique et l'exaltation des sentiments personnels, des passions.
Le lyrisme désigne l'expression de sentiments personnels. La poésie romantique est souvent lyrique : l'amour, mais également la nostalgie, le regret du temps qui passe sont des sentiments fréquemment exprimés par les romantiques.
1. Se disait dans l'Antiquité grecque de la poésie chantée avec accompagnement de la lyre. 2. Se dit d'un genre poétique inspiré de la lyrique grecque (odes, hymnes), par opposition à la poésie épique ou dramatique.
C'est précisément Apollon qui offre à Orphée une lyre à sept cordes et les Muses qui lui enseignent l'art d'en jouer : élève exceptionnellement doué, l'apprenti ajoute deux cordes à sa lyre, obtenant ainsi le chiffre symbolique de neuf qui correspond au nombre des Muses.
Toujours selon Schelling, en littérature le lyrisme représente le côté « musical et subjectif de la poésie ». En effet, on rapproche volontiers de la musique, comme le mot même y invite, tout art lyrique, et spécialement la poésie lyrique.
L'expression de sentiments personnels du poète et la musicalité du texte sont les deux notions indispensables pour affirmer qu'un poème est lyrique. Toutefois d'autres caractéristiques peuvent, éventuellement, être présentes en plus. Il s'agit de la présence de la nature et une certaine nostalgie.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
Ce qui caractérise un poème lyrique c'est donc : Une situation d'énonciation spécifique (présence de marques de la première personne "je" et emploi du présent comme temps de référence) L'emploi du vocabulaire des sentiments. L'utilisation de nombreuses figures de style (comparaison, métaphore, anaphore etc.)