La Yougoslavie est d'abord née en 1918 du démembrement de l'Empire austro-hongrois à partir de la réunion des Slaves du Sud Serbes, Croates, Slovènes, Macédoniens, Monténégrins et "Musulmans" de Bosnie, ainsi que de deux minorités non slaves - principalement des Hongrois et les Albanais du Kosovo.
En avril 1992, les déclarations d'indépendance de deux autres républiques, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine, ont réduit la fédération à la Serbie et au Monténégro. Les deux républiques restantes ont proclamé la création de la République fédérale de Yougoslavie (RFY) le 27 avril 1992.
Nom officiel : Bosnie-Herzégovine Trois “peuples constitutifs” : Bosniaques, Bosno-Croates et Bosno-Serbes. Capitale : Sarajevo, env. 400 000 hab. (526 000 en 1991), Villes principales : Banja Luka (195 000 hab.), Zenica (146 000), Tuzla (132 000), Mostar (126 000), Prijedor (112 000).
Au début de la seconde Guerre Mondiale, la Yougoslavie reste neutre. Mais le régent Paul, qui exerce le pouvoir au nom de Pierre II, signe avec l'Allemagne le pacte tripartite. Il est renversé par une révolution à Belgrade et l'Allemagne nazie envahit et occupe le pays jusqu'à la fin de la guerre.
Il y a vingt ans, l'Otan lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie, composée alors encore de la Serbie et du Monténégro, pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais.
L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
Son indépendance, proclamée le 25 juin 1991, entraîne l'intervention de l'Armée populaire yougoslave (JNA). Après un bref conflit armé, connu sous le nom de « guerre des dix jours », qui se solde par la victoire des forces slovènes, la JNA se retire.
La république socialiste de Croatie devient un État fédéré au sein de la république fédérative populaire de Yougoslavie (de 1945 à 1963), puis de la république fédérative socialiste de Yougoslavie (de 1963 à 1990), composées de six républiques.
1999, l'Otan bombarde la Yougoslavie. Il y a vingt ans, l'Otan lançait contre la Yougoslavie la plus grande opération militaire de son histoire. Intervention justifiée par des motifs « humanitaires», ce conflit n'a réglé aucun des problèmes de cette région d'Europe.
En 1991, après l'introduction du multipartisme et de la démocratie, la Slovénie est devenue la première république à faire sécession de la Yougoslavie en devenant un État souverain indépendant.
La Yougoslavie titiste est alors alliée à l'URSS dirigée par Joseph Staline ; le pays intègre le Kominform et poursuit une politique étrangère agressive, revendiquant l'annexion de la totalité de la Marche julienne et de la Carinthie.
Elle comprend la Grèce, la Turquie d'Europe, la Bulgarie, la Macédoine du Nord, l'Albanie, la Serbie, le Monténégro, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine.
à instaurer un environnement sûr et à veiller au maintien de la sécurité et de l'ordre publics ; à démilitariser l'Armée de libération du Kosovo ; à appuyer l'action humanitaire internationale ; à soutenir la communauté civile internationale présente sur place et assurer une coordination avec cette dernière.
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
En effet, entre 1941 et 1945, une terrible guerre civile a ravagé l'ancien royaume de Yougoslavie, démembré entre l'État indépendant de Croatie (dirigé par les Oustachis alliés des nazis et occupant aussi toute la Bosnie-Herzégovine) et les territoires occupés par les nazis et leurs alliés (l'Italie, la Hongrie et la ...
Aujourd'hui, le croate est devenu la langue officielle de la république de Croatie, alors que le serbe est reconnu comme la langue officielle de la république de Serbie. Dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine, l'usage est de reconnaître officiellement trois langues officielles: le bosniaque, le croate et le serbe.
La guerre en Croatie est le résultat de la montée des nationalismes dans les années 1980 qui mène à la dislocation de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. La crise s'aggrave avec l'effondrement du Bloc de l'Est à la fin de la Guerre froide, symbolisé par la chute du mur de Berlin en 1989.
Une arrivée plus massive d'Allemands va se faire surtout après le recul des Ottomans, du xviiie siècle à la fin du xixe, en particulier vers les régions dépeuplées de la Croatie orientale.
Cette vieille idée fait déjà les titres de Politika en 1900 ; les quatre frères slaves du sud, Bulgares, Croates, Serbes et Slovènes doivent s'unir pour combattre leurs ennemis communs, les Autrichiens et les Turcs.
Les orthodoxes sont très majoritaires (90%) et le Patriarcat de Serbie est un puissant symbole national. Les Bosniaques confessent un islam sunnite traditionnellement modéré (mais auquel les guerres de Yougoslavie ont, ici et là, donné du tranchant).
Alors commence le long siège de Sarajevo par l'armée serbe de Milosevic, sous les ordres d'un officier serbe charismatique et brutal, Ratko Mladic, fils d'un tchetnik (résistant à l'occupation allemande) exécuté par des oustachis (combattants croates à la solde des nazis).
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
"Moscou ne reconnaîtra pas le Kosovo, car cette question est à la base d'une coopération fraternelle et amicale entre la Russie et la Serbie et rien n'indique que Moscou changera de position à cet égard", a-t-il ajouté.