La personne NON autonome est incapable de décider elle-même de l'organisation de sa vie, qu'elle soit dépendante ou indépendante. Non autonome-Indépendant : « Vous êtes sale, allez vous laver. » Non autonome-Dépendant : « Vous êtes sale, je vais vous laver. »
Une personne âgée non-autonome nécessite l'aide d'une autre personne pour lui prodiguer des soins personnels d'ordre physique ou cognitif, et ce, quotidiennement. Les soins personnels qui sont pris à charge par une autre personne sont l'hygiène, l'habillement, l'alimentation et la mobilité.
En termes simples, on considère qu'une personne se trouve en situation de perte d'autonomie (ou de dépendance, c'est la même notion), si : elle n'est plus capable d'effectuer des actes de la vie de tous les jours. qu'elle ne peut pas demeurer sans risque dans son environnement habituel.
Une personne vraiment autonome, c'est une personne qui prend toutes ses décisions en ne se référant qu'à elle-même et aux valeurs qu'elle s'est choisies. Cette personne s'organise seule, selon son emploi du temps, avec du temps libre aussi personnel. Elle peut régler ses problèmes sans y mêler un maximum d'individus.
La dépendance, définie comme la nécessité d'être aidé pour accomplir des gestes simples de la vie quotidienne, peut avoir diverses origines. Parmi les principales causes de la perte d'autonomie de la personne âgée, on retrouve la sarcopénie, la dénutrition, les maladies liées à l'âge ainsi que la perte de lien social.
Dans une acception commune, autonomie est synonyme de liberté, d'indépendance ; elle est définie comme la capacité du sujet à décider pour lui-même des règles auxquelles il obéit, et à agir en conséquence.
La gymnastique douce, la marche ou encore la natation sont autant d'activités physiques qui permettent de conserver son capital musculaire, de prévenir les chutes et de retarder la perte d'autonomie. La stimulation cognitive : la perte de mémoire et la confusion mentale apparaissent peu à peu avec l'âge.
La personne autonome est une personne qui n'a pas besoin d'assistance pour des éléments qui sont censés être sous son contrôle. Pour atteindre l'autonomie professionnelle, il existe deux moyens que l'on peut privilégier. Le premier moyen est la formation. Il n'y a pas de possibilité de devenir autonome sans formation.
Dès 50 ans, la masse et la force musculaires diminuent de manière significative. Au-delà d'un certain seuil, ce phénomène est appelé sarcopénie. Celle-ci retentit sur les performances physiques, favorise les troubles de la marche et constitue un facteur de fragilité chez les personnes âgées.
Plusieurs types d'établissement pour personnes âgées en perte d'autonomie existent : EHPAD, résidences services, résidences-autonomie, MARPA, etc. Le choix de l'une ou l'autre de ces solutions d'hébergement dépend du niveau de perte d'autonomie de la personne âgée.
Deux notions légèrement différentes...
L'autonomie revêt une dimension psychique et intellectuelle. La personne autonome est apte à décider et à choisir librement. La dépendance, quant à elle, s'apparente à l'impossibilité pour une personne de réaliser des activités - physiques, psychiques, sociales…
Un aîné semi-autonome nécessite une assistance modérée pour réaliser les activités quotidienne telles que son entretien ménager, ses déplacements. Les résidences pour aînés semi-autonomes existent pour offrir aux aînés semi-autonomes l'aide nécessaire pour qu'ils puissent effectuer les tâches quotidiennes.
Les gériatres exercent le plus souvent dans des services hospitaliers ou des EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, appelés aussi maisons de retraites spécialisées).
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) peut bénéficier à l'ensemble des personnes âgées dépendantes nécessitant un soutien. Elle est soumise à des conditions d'âge, de résidence et de perte d'autonomie. Elle concerne autant les personnes résidant à domicile que celles hébergées dans un établissement.
- L'autonomie corporelle : l'enfant prend conscience de ses possibilités physiques, il apprend et contrôle les gestes quotidiens. - L'autonomie matérielle : gérer son matériel, le prendre, le ranger, etc. - L'autonomie spatio-temporelle : se situer dans l'espace et le temps, s'orienter.
Une activité physique pour conserver l'autonomie
Pour une personne en situation de perte d'autonomie physique, il est conseillé d'opter pour une activité sportive douce comme la marche, la natation, la danse, le golf ou encore le jardinage.
Le vieillissement est un processus continu et progressif d'altération naturelle qui commence tôt dans l'âge adulte. Au début de l'âge mûr, de nombreuses fonctions corporelles commencent à décliner progressivement. On ne devient pas vieux ou âgé à un âge donné.
Pourquoi préserver l'autonomie des personnes âgées ? Tout simplement parce que préserver l'autonomie des personnes âgées améliore le confort de vie, favorise le maintien à domicile et retarde donc le placement en EHPAD.
Synonyme : indépendant, libre. Contraire : dépendant, inféodé, soumis, subordonné.
Une bonne définition est donnée par le Collège d'expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail : l'autonomie au travail consiste en la possibilité pour le salarié d'être acteur dans sa participation à la production et dans la conduite de sa vie professionnelle.
En France, le principal outil pour évaluer le degré d'autonomie de la personne âgée est la grille AGGIR. Grâce à l'analyse de 10 grandes variables, elle permet de déterminer le GIR (Groupe Iso-Ressources) des personnes âgées.