Toujours plus dangereux: tous autant qu'ils sont, les lits, baignoires, tables, chaises et armoires sont des trucs piégeux. Heurter quelque chose, être coincé, faire une chute de hauteur, être écrasé sont des processus d'accident multiformes et pouvant même parfois paraître absurdes. Rien n'est impossible.
On recense donc plusieurs familles de risques : l'étouffement, la noyade, les chutes, les intoxications, les brûlures, l'électrocution, les incendies et les risques de bricolage. Tout ce qui impose une vigilance de tous les instants dans nos maisons.
Un produit est considéré comme dangereux s'il présente une ou plusieurs propriétés de danger qui peuvent provoquer des nuisances pour l'homme ou l'environnement.
Les risques sont classés en 5 grandes familles : les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Les accidents de la vie courante (Ac-VC) sont définis comme les « traumatismes non intentionnels » qui surviennent dans un cadre domestique (à la maison, ou dans ses abords immédiats) ou à l'extérieur (dans un magasin, sur un trottoir...), dans un cadre scolaire, lors d'une pratique sportive, etc.
Accidents chez l'enfant
Les chutes (58 %) et les coups et collisions (20 %) sont les mécanismes les plus courants. S'y ajoutent les risques : d'intoxication accidentelle : 50 000 enfants par an, dont 9% liées aux végétaux.
Électrocution, brûlures, intoxications, écorchures… sont autant d'accidents qui peuvent survenir dans le salon.
Les causes d'accidents de la vie courante sont extrêmement diverses quel que soit l'âge. Parmi les plus fréquentes, on retrouve les chutes, les intoxications, les incendies domestiques, les électrocutions, les cas de suffocation ou encore les noyades.
La garantie accidents de la vie couvre les dommages corporels liés aux événements suivants : Accidents domestiques (brûlure, chute, bricolage, jardinage, intoxication...) Accidents survenus dans le cadre de loisirs (sport, voyage...)
Les cancers demeurent la première cause de mortalité avec une part de 29,6% et sont responsables, avec les maladies de l'appareil circulatoire (27,5%), les accidents (4,6%), la maladie d'Alzheimer (3,2%), le diabète (2,2%), le suicide (1,9%), les démences (1,8%) et les maladies chroniques du foie (1,7%), de plus de 70% ...
Les chutes accidentelles ont été la première cause de décès par AcVC avec 11 253 cas, dont 30% (3 422/11 253) provenaient du recodage des décès codés en cause initiale « exposition accidentelle à des facteurs, sans précision » (code X59) et en cause associée « fracture du fémur » (code S72).
Le bébé s'expose aux risques de brûlures (aux séquelles plus graves que chez l'adulte), d'étouffement ou d'intoxications (15 000 cas par an chez les enfants de cet âge). Rester particulièrement vigilant sur les dangers que constituent les escaliers ou les prises électriques (à protéger avec des cache-prise).
Les chutes représentent 35 % des mécanismes d'accidents qui y surviennent, suivies des chocs et des écrasements (environ 25% chacun) ; les brûlures étant à l'origine de 5 % de ces accidents.
Un accident de la vie privée peut se définir comme un traumatisme non intentionnel, qui ne survient, ni sur la route (accident de la circulation), ni pendant les heures de travail (en lien avec une activité professionnelle)(1).
Les chutes sont des accidents du travail très fréquents. En Europe, les chutes de hauteur constituent environ 500 000 accidents du travail par année, dont 40 000 entraînent une incapacité permanente et 1 000 sont mortels.
Qui est susceptible d'entraîner vers quelque chose de mal, de nuisible, de fâcheux ; pernicieux : Un dangereux politicien.
Le plomb
Il est à l'origine du saturnisme qui définit en fait toute intoxication provoquée par l'exposition au plomb.
Cet accident domestique fréquent chez l'enfant peut aussi se produire lorsqu'il y a de l'eau à proximité d'appareils électriques. Dès que l'enfant sait marcher à quatre pattes, il gambade à travers les pièces. C'est à ce moment là qu'il peut se retrouver très rapidement près de zones à risques.