On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
La seule explication vient de l'étymologie. Le « h muet » vient du latin et se retrouve souvent dans les langues d'origine latine. Le « h aspiré » provient de mots empruntés à d'autres langues, comme l'anglais (le hall), l'ancien francique (le haricot), l'arabe (le hasard), le néerlandais (le hareng)...
La lettre h – (H) est aspirée ou muette, lorsque dans la même syllabe elle est seule avant une voyelle. Muette ou aspirée, cette lettre ne représente aucun son en français. De plus, le « h » peut servir également à fabriquer certains digrammes, comme ch et ph (chemin, photo).
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Le hibou ; le hall ; le haut ; le haricot ; le hangar ; le hameau ; le hameçon etc . s'écrivent avez un " h " aspiré . par contre , il y a d'autres mots qui s'écrivent avez un" h " muet : l'honneur ; l'homme ; l'heure ; l'hôpital ; l'habitude ; l'hôtel ; l'horaire etc .
Ex : car, puisque, parce que, si bien que, par conséquent, donc, aussi, en résumé etc. Les mots de liaison ou connecteurs sont des mots ou des expressions qui permettent de relier entre elles les différentes parties d'une phrase ou d'un texte.
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
Le mot poêle, qui s'écrivait anciennement poële, peut se prononcer [pwal] ou [pwɑ:l] (avec un a allongé). Il peut être féminin lorsqu'il désigne un ustensile de cuisine ou masculin lorsqu'il désigne un appareil de chauffage ou un drap recouvrant un cercueil.
L'interjection « hein » (huh en anglais) et le mot le plus universel du monde, selon une étude de l'institut Max-Planck de psycholinguistique.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
On dit que le /h/ est muet quand on peut faire l'élision au singulier c'est-à-dire utiliser l'article l' ou quand on peut faire la liaison au pluriel. Par exemple : l'hôpital [lopital] / les hôpitaux [lɛzopito].
On ne jouait pas d'argent mais des haricots secs. La fin des haricots signifiait donc la fin de la partie. Par extension, cette expression a été utilisée pour parler d'une situation critique, avec la perte de tout espoir. Cette expression est donc très récente mais semble pourtant désuète aujourd'hui.
1. Absorber l'air, un gaz, etc., par les voies respiratoires, le faire pénétrer dans les poumons : Il ouvrit la fenêtre pour aspirer un peu d'air frais. 2. Attirer un liquide en créant un vide partiel ; déplacer un fluide pouvant entraîner ou véhiculer des matières solides : Aspirer la poussière de la moquette.
Tout d'abord, il commence par un h qui, par définition, ne se prononce pas. Ce h est dit aspiré, c'est-à-dire qu'il empêche la liaison avec le mot précédent. On dit et on écrit donc le héros et non pas l'héros .