Les effets secondaires recensés du traitement hormonal sont : saignements vaginaux, ballonnements, hypersensibilité des seins, maux de tête, nausées, vaginites et démangeaisons vaginales, crampes dans les jambes, sautes d'humeur et perte d'appétit sexuel.
La prise d'un traitement hormonal substitutif à la ménopause accroît légèrement les risques de thrombose veineuse. Il s'agit de la formation d'un caillot dans une veine, provoquant une phlébite ou une embolie pulmonaire. Une thrombose artérielle (formation d'un caillot dans une artère) est également possible.
Si on a des troubles type bouffées de chaleur, insomnies, sécheresse vaginale rebelles aux traitements non hormonaux : c'est le traitement hormonal qui est le plus efficace.
Prendre un traitement hormonal substitutif permet au moment de la ménopause de réduire les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale. Mais ce n'est pas anodin. Convient-il à toutes les femmes ? Le traitement hormonal de la ménopause agit efficacement sur les symptômes gênants de la ménopause.
Les estrogènes dans le traitement hormonal de la ménopause
Les estrogènes peuvent être pris en comprimé par voie orale ou appliqué localement sous forme de gel ou de dispositif transdermique (patch). L'estradiol est l'estrogène le plus utilisé en France actuellement.
La ménopause est la période de la vie d'une femme où les règles ( menstruations ) s'arrêtent définitivement. Elle intervient généralement entre 45 et 55 ans et en général aux alentours de 50 ans. La ménopause est un phénomène naturel.
Non. Un traitement hormonal bien équilibré n'entraine pas de prise de poids comme l'ont confirmé plusieurs études scientifiques.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
Cela peut être des bouffées de chaleur, des suées nocturnes, des maux de tête, une sensation de fatigue, des troubles du sommeil, une irritabilité ou des douleurs articulaires.
THS : quand l'arrêter ? Au bout de deux ans, il est souvent conseillé de suspendre le traitement hormonal substitutif une fois par an pour voir s'il est toujours nécessaire ou si l'on ne peut pas diminuer les doses.
Œstrogènes et progestérone, les hormones qui font gonfler.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
Le traitement hormonal substitutif (ou THS) permet d'améliorer la qualité de vie en plus d'apporter des avantages préventifs au niveau osseux, cardio-vasculaire… À la ménopause, les taux d'hormones féminines dans le sang diminuent fortement. Il peut en résulter une série de symptômes désagréables.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
Rétablir l'équilibre hormonal pour réduire la graisse du ventre. Pour rétablir l'équilibre entre les niveaux d'œstrogène et de testostérone, et également réduire le niveau de cortisol, il est important de se reposer et se détendre plusieurs fois par semaine.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
Il est possible de demander l'analyse de certaines hormones au médecin biologiste en laboratoire sans présenter d'ordonnance mais l'examen sera alors payant et le biologiste pourra refuser de le faire car l'interprétation des résultats pourrait être faussée par la suite si le bilan n'est pas vérifié par un médecin.
Ventre gonflé et ménopause
La baisse en œstrogène provoque ainsi des ballonnements. En outre, il arrive que les habitudes alimentaires changent à cette période-là. Certaines femmes souhaitent faire attention à la prise de poids et vont manger davantage de légumes et de fruits crus.
Est-il possible de perdre du poids à la ménopause ? Si vous vous demandez s'il est possible de maigrir à la ménopause, la réponse est oui ! Des femmes qui maigrissent à la ménopause, ça existe.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
"En péri-ménopause, ou en transition ménopausique, des douleurs mammaires peuvent survenir du fait du déséquilibre de la balance oestro-progestative : on manque de progestérone et on a un excès relatif d'œstrogènes, ce qui fait mal aux seins" indique le Dr Odile Bagot, gynécologue.