Le complément circonstanciel de comparaison peut être une proposition. Cet employé travaille plus vite que Charles. Le groupe du C.C. de comparaison est « que Charles » ; c'est une proposition incomplète : que Charles = plus vite que Charles ne travaille.
La proposition subordonnée CC de comparaison peut être : - introduite par les conjonctions comme, ainsi que, de même que, comme si ; Ex. : Il exécute ce portrait comme le ferait un grand artiste. - introduite par que et annoncée par un corrélatif : aussi, autant, plus, moins, même, autre, d'autant plus.
Le complément du comparatif
Quand le comparatif exprime l'intensité relative d'une qualité, il est suivi d'un complément. Exemple : "Pierre est plus grand que Paul" : "Paul" est complément du comparatif.
Selon les grammairiens, la liste des compléments circonstanciels diffère, mais ceux qui sont le plus couramment représentés sont les compléments circonstanciels de temps, de lieu, de manière, de moyen, de cause, de conséquence, de but, d'accompagnement, de comparaison, d'opposition, de concession et de condition.
La subordonnée circonstancielle d'opposition associe deux faits indépendants pour les opposer : Alors qu'il étudie pour l'examen, son ami regarde la télévision.
Les compléments circonstanciels de manière répondent aux questions : comment ?, de quelle manière ? Ils indiquent donc la manière dont se déroule l'action : Tu parles trop vite.
Un complément circonstanciel de conséquence indique le résultat, l'effet d'une action. Ex : Jean est tellement malade qu'il est absent. 3) Les compléments circonstanciels de but. Un complément circonstanciel de but sert à indiquer l'objectif à atteindre et répond à la question : dans quel but ?
Le complément circonstanciel de concession est souvent introduit par une préposition : « malgré », « au lieu de », « en dépit de », « excepté », « avec », « sans ». Nous partirons en vacances en dépit du mauvais temps.
Il existe plusieurs termes comparatifs, aussi appelés outils de comparaison, qui permettent de lier le comparé et le comparant. comme, pareil à, semblable à, tel, tel que, de même que, avoir l'air de, faire l'effet de, ressembler à, autant… que, aussi… que, plus… que, moins… que…
Les propositions circonstancielles de comparaison sont introduites par des mots subordonnants annoncés dans la principale par un corrélatif. La subordonnée de comparaison est généralement à l'indicatif, parfois le verbe est sous-entendu. Ex. : Talis est filius qualis pater (est). Le fils est tel qu'est le père.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Le complément circonstanciel de cause répond aux questions : « pourquoi, pour quelle cause ? » posées après le verbe. Il indique ce qui se passe d'abord.
Les compléments circonstanciels de cause répondent aux questions : pourquoi ?, à cause de quoi ? Ils indiquent donc la raison pour laquelle se déroule l'action : À cause de toi, j'ai tout perdu !
Ils précisent les circonstances dans lesquelles se déroule l'action exprimée par le verbe. Une même phrase peut comporter plusieurs compléments circonstanciels : Il est arrivé à Paris (CC de lieu) ce matin (CC de temps) par le train (CC de moyen) pour affaires (CC de but).
Les compléments circonstanciels de temps répondent aux questions : quand ?, combien de temps ? Ils peuvent donc préciser : une date, un moment précis ou une période précise : Je dois tout régler avant le 12 avril / avant son arrivée.
Le COI, complément d'objet indirect, est un complément d'objet introduit par une préposition (à, de, dans, par…) répondant aux questions “à qui”, “à quoi”, “de qui”, “de quoi”, “pour qui”, “pour quoi”, “contre qui”, contre quoi”… Le COI est un complément du verbe et fait partie du groupe verbal.
→ L'opposition permet de confronter deux faits ou deux arguments indépendants, qui ne se contredisent pas ou dont l'un n'empêche pas l'autre. Exemple : Alors que tout le monde est levé, il dort encore. → La concession intervient entre deux idées étroitement liées et opposées, dont l'une devrait empêcher l'autre.
Dans une phrase simple, le complément circonstanciel d'opposition ou de concession peut être un groupe nominal prépositionnel introduit par : "malgré", "en dépit de", "excepté", "avec", "sans". Émilie n'est pas partie en dépit des supplications de son mari.
Notre discours est ponctué de relations logiques : on explique la cause ou la conséquence d'une action, on oppose une ou plusieurs idées tandis qu'on accepte d'en concéder certaines, on impose des conditions, on formule des comparaisons… Or, il existe différentes façons d'exprimer ces relations logiques.