Beaucoup d'élèves congolais présentent des lacunes en écritures, lectures et mathématiques. Selon nos sources, ce sont des enseignants qui sont en grande partie responsables de cette situation.
Le directeur du Centre de recherche universitaire du Kivu, le professeur Usungu Jacques explique la baisse du niveau d'éducation par l'existence des programmes d'enseignements non actualisés, la pauvreté des parents qui sont obligés de payer les frais scolaires et l'absence des bourses d'études.
Quel est le problème? L'accès à l'éducation des enfants en RDC fait face a plusieurs problèmes, notamment : Le système éducatif public, qui est confronté au vieillissement du personnel enseignant. Le manque de formation continue, la demotivation du personnel enseignant.
Parmi les effets positifs, la gratuité de l'enseignement a permis à beaucoup d'enfants de regagner le parcours scolaire. On a ainsi estimé que 4 millions d'enfants ont regagné le chemin de l'école. Avant la gratuité, beaucoup de parents n'étaient pas en mesure de payer les frais scolaires.
La République Démocratique du Congo (RDC) a réalisé des avancées significatives vers l'accès universel à l'enseignement primaire au cours de ces dernières décennies. Le taux net de fréquentation est passé de 52% en 2001 à 78% en 2018 mais 7,6 millions d'enfants âgés de 5 à 17 sont toujours hors de l'école.
La déliquescence de la société congolaise en général depuis plus de trois décennies est aussi l'une des causes de la baisse de l'enseignement. Ensuite, dans une situation de crise socio-politique, il est difficile d'avoir un système éducatif performant.
Déclin de la croissance, destruction des richesses, hyperinflation et paupérisation généralisée de la population.
Le défaut de sécurité humaine est un frein majeur au développement en RDC. La légitimité et la capacité de l'État congolais sont faibles, les processus pourtant essentiels de construction de la paix et de l'État demeurent ténus.
La RDC, fortement dépendante du secteur minier, en l'absence de diversification véritable, demeure exposée aux variations des cours internationaux des matières premières, la baisse des cours ayant eu notamment un impact significatif sur les finances publiques.
Elle est liée à des facteurs multiples et aggravée par les inégalités socio-économiques et territoriales, alors même que le nombre d'heures d'enseignement du français n'a cessé de se réduire ces dernières décennies.
Les conséquences de la baisse du niveau d'étude sont multiples et touchent majoritairement les apprenants : La fabrication des diplômés et non des intellectuels : On ne crée plus les intelligences mais des individus collectionnant les diplômes sans fondamentaux dans l'esprit.
La publication, ce mardi, du classement international Pisa, qui analyse les performances des systèmes éducatifs de chaque pays, met en lumière une baisse inédite du niveau de la France, en particulier en mathématiques. Un élève français sur cinq a également subi une situation de violence scolaire.
Ces facteurs sont de plusieurs ordres : les uns matériels et les autres humains. Parmi ces derniers, les connaissances, l'esprit scientifique, les méthodes techniques et l'esprit d'initiative sont largement déterminés par l'éducation.
L'éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
Partant de la question soulevée dans notre problematique, nous estimons que, ce qui freine la croissance economique en R.D.C. c'est le niveau trop bas du taux de l'investissement, alors que la clé de la croissance economique c'est l'investissement.
les faibles cours des produits de base et la diminution des flux commerciaux; 3. l'instabilité croissante des taux de change et des flux de capitaux; 4. la stagnation de l'investissement et de la croissance de la productivité; et 5. le décalage persistant entre les activités de financement et celles du secteur réel.
Mobiliser les ressources domestiques du GdC (revenu et dette domestique) et améliorer l'efficacité des dépenses. Améliorer la coordination entre politique fiscale et politique monétaire. La BCC doit être capitalisée pour mettre en œuvre la politique monétaire. Renforcer le système bancaire et améliorer sa supervision.
L'activité économique est restée soutenue en 2022 avec un taux de croissance estimé à 8,5 % contre 6,2 % en 2021.
Malgré ces grandes richesses, le pays subit la déforestation, le braconnage, la pollution des cours d'eau et l'insalubrité.
En République démocratique du Congo, les habitants peinent à se procurer des produits de base.La chute de la monnaie locale, le paiement des arriérés de salaires et les dépenses de guerre ont fait grimper les prix dans le pays.
Les trente premières années après l'indépendance du Congo (1960) marquent une détérioration profonde de toutes les institutions congolaises. Les nombreuses richesses que possède le pays, son capital humain et le volume des investissements étrangers n'ont pas permis un décollage économique à ce pays.
Le taux brut de scolarisation primaire est passé de 86% en 1982-1983 à 55% en 1989-1990, puis à 49% en 1999-2000, pour atteindre 64% selon les dernières sta- tistiques disponibles (pour un taux net de 51%). Pour le secon- daire, le taux brut de scolarisation stagne autour de 20% depuis la fin des années 1970.
De 155.130 Francs Congolais à près de 280 689 FC, le salaire minimal de l'enseignant congolais a sensiblement augmenté depuis la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement en 2019.