Alors que l'insémination artificielle (IA) consiste à injecter un échantillon de sperme dans l'utérus de la patiente, la fécondation in vitro (FIV) revient au contraire à mettre en contact l'ovocyte et le spermatozoïde hors de l'utérus.
L'insémination artificielle permet alors d'optimiser les chances de fécondation en jouant sur différents facteurs : la qualité des spermatozoïdes, le passage du col de l'utérus, la qualité de l'ovulation, le timing de la rencontre entres les ovocytes et les spermatozoïdes.
Il y a des différences entre chaque technique. La fécondation in vitro est plus complexe, car elle nécessite l'obtention d'ovules et la fécondation en laboratoire pour transférer les embryons résultants dans l'utérus. Dans l'insémination artificielle, à contrario, les ovules ne sont pas ponctionnés.
Certaines complications peuvent conduire à une hospitalisation, c'est le cas du syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO). Sa survenue reste cependant exceptionnelle. Le recours à l'insémination artificielle peut entraîner d'autres risques comme une infection ou des grossesses multiples.
Le taux de réussite de l'insémination artificielle avec don de sperme est de 21,3 %. Dans les cliniques IVI, après trois essais, le taux de réussite de l'insémination artificielle avec sperme du partenaire est de 44,8 %.
L'insémination artificielle consiste à introduire les spermatozoïdes du conjoint directement dans l'utérus de la future maman. Avec cette méthode assez efficace, les risques augmentent proportionnellement : on obtient des jumeaux dans environ 15% des cas et des triplés à hauteur de 3%.
Habituellement, 2 ou 3 mois suffisent avant de refaire une nouvelle FIV. En cas de transfert d'embryon congelé, le cycle de traitement peut être repris plus rapidement.
En examinant ce résultat de plus près, on constate que le taux de réussite des FIV atteint 53,48 % au 1er essai, grimpe à 75,61 % au 2e essai et culmine à 86,97 % au 3e essai.
L'insémination artificielle est accessible depuis la loi de bioéthique du 2 août 2021 aux femmes seules, aux couples de femmes en plus des couples hétérosexuels.
Après l'insémination artificielle, il est recommandé d'avoir des relations sexuelles le jour même et le lendemain afin de renforcer l'effet de la technique.
L'âge légal pour bénéficier d'un transfert d'embryon ou d'une insémination artificielle reste 45 ans, mais 43 ans pour bénéficier d'un prélèvement d'ovocytes.
L'insémination : un geste non douloureux
L'insémination est un geste simple et indolore, qui est effectué sur une patiente allongée en position gynécologique.
Cela peut être dû : à des anomalies des spermatozoïdes, qui les ont empêchés de franchir les enveloppes de l'ovocyte. à des ovocytes de qualité médiocre, non fécondables, ou immatures.
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories: une pathologie utérine ou des trompes (polype ou fibrome utérin, endomètre inadéquat, hydrosalpinx, endométriose) une mauvaise qualité des embryons conséquence d'une mauvaise qualité des ovocytes et/ou du sperme.
Les tiraillements dans le ventre
Après votre FIV ou votre insémination artificielle, vous pourrez expérimenter des crampes dans l'abdomen. Celles-ci peuvent faire penser à des douleurs de règles, voire à des douleurs digestives.
Comment me préparer pour l'insémination? Le jour de l'insémination, vous vous présenterez à la clinique sans être à jeun 30 minutes avant l'heure fixée si nous utilisons l'échantillon de sperme congelé (de votre partenaire ou d'un donneur, selon le cas).
Les chercheurs estiment que réduire la durée d'abstinence avant un prélèvement de sperme pourrait améliorer les chances de réussite des FIV de près de 35%.
L'insémination artisanale, ou insémination artificielle non médicalisée, consiste à injecter au fond du vagin, au moment de l'ovulation, du sperme recueilli en dehors du parcours d'AMP et du don de sperme encadrés. La procédure, simple, ne nécessite aucun rapport sexuel ni matériel sophistiqué.
La limite d'âge pour la FIV
La Sécurité Sociale a fixé comme limite d'âge à la prise en charge à 43 ans environ pour une FIV avec ses propres ovocytes. Les FIV avec don d'ovocytes sont souvent possibles jusqu'à 49 ans (certains programmes acceptent même de le faire après 50 ans).
Si elle est un peu importante, elle peut occasionner des douleurs persistantes durant quelques jours. Il s'agit souvent d'un ballonnement abdominal avec constipation et de douleurs dans les épaules.
Comment la FIV (fécondation in vitro) aide à donner naissance des jumeaux? Lors de la fécondation in vitro (FIV), on préleve chez du couple marié les ovules et les spermes et les fécondent « manuellement » dans une éprouvette. Après quoi plusieurs embryons viables sont formés.
La PMA, ça fait grossir ? Les femmes réagissent toutes différemment aux traitements hormonaux. Certaines vont prendre un peu de poids (c'est surtout de la rétention d'eau), d'autres pas et d'autres enfin vont en perdre.
La FIV est remboursée par la Sécurité sociale, dans le cas où : Le couple souffre d'infertilité pathologique ou de stérilité, médicalement constatée. L'une des personnes du couple est porteuse d'une maladie grave susceptible d'être transmise au conjoint ou au futur enfant.
Les FIV sont prises en charge 0 100% par la Sécurité Sociale jusqu'au nombre de 4. Le coût moyen d'une FIV pour la CPAM est d'environ 4000 euros, ce montant comprenant à la fois les analyses, l'hospitalisation et la surveillance.