Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
La finance islamique promeut une répartition juste et équitable des revenus et de la richesse. Parce qu'elle est très connectée à l'économie réelle et qu'elle repose sur le partage des risques, la finance islamique peut contribuer à l'amélioration de la stabilité du secteur financier.
La banque islamique revend le bien à son client avec une marge de profit avec paiement immédiat ou échelonné. Toutefois l'actif acheté demeure propriété de la banque jusqu'au règlement du dernier versement. En second lieu, elle peut proposer des instruments à moyen terme comme l'ijara et l'istisna.
En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c'est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Le secteur « formel » de la finance islamique dans la zone semble essentiellement occupé par trois réseaux internationaux : la BID, la Dar al-Maal al-Islami (DMI) et Al-Baraka.
La raison principale de l'interdiction de l'intérêt est la stérilité de l'argent, l'infécondité du capital. Principe aristotélicien, l'argent, dit-on, n'a pas la faculté de s'accroître. Il ne fait pas de petits : Nummus nummum non parit.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
Pour ouvrir un compte courant ou épargne pour un particulier à la Banque Islamique du Sénégal, rendez-vous à l'agence la plus proche muni de la photocopie de votre CNI, de deux photos, d'un certificat de résidence ou d'une facture d'eau, d'électricité ou de téléphone à votre nom.
Là où opèrent les banques islamiques, leur champ d'activité varie beaucoup : dans certains pays, le secteur est entièrement islamique (Iran et Soudan); dans d'autres, les deux systèmes coexistent (Émirats arabes unis, Indonésie, Malaisie et Pakis- tan); et dans d'autres encore, il existe seulement une ou deux banques ...
Tant que les banques investissent leurs fonds de manière licite (halal), alors la transaction est autorisée (halal)… Le problème découle de l'investissement des fonds. Dans le cas contraire, c'est interdit (haram)… la différence vient donc de la différence entre les banques islamiques et non islamiques.
L'argent qu'il investit ne doit pas causer de torts et être bénéfique pour la société. Les activités de prêts sont interdites parce que le Coran dit que les musulmans ne sont pas autorisés à tirer profit du prêt d'argent. Il est donc interdit de toucher des intérêts d'un individu ou d'une banque.
Un compte islamique en trading peut être défini comme étant un compte utilisé par un « musulman » pour faire du trading, tout en respectant les interdictions de l'islam. Ce type de compte se distingue donc des comptes traditionnels que l'on retrouve de façon habituelle.
La finance islamique est une forme de financement qui renforce le lien entre le secteur financier et l'économie réelle pour créer de la richesse et de la prospérité de manière juste, équitable et durable.
Cet art est notamment caractérisé par : L'utilisation de motifs géométriques et végétaux, se répétant sur une grande échelle. L'absence de motifs figuratifs (valable surtout pour les édifices religieux et les objets de dévotion : Coran, tapis de prière etc.). Présence de la calligraphie, souvent des versets du Coran.
Mise à part l'absence du conseiller physique, le niveau de service d'une banque en ligne est identique voire même supérieur à celui d'une banque traditionnelle : les services fondamentaux sont évidemment présents : gestion du compte, service client, réalisation de toutes les opérations bancaires courantes mais aussi la ...
Banques classiques. Les banques classiques sont les banques historiques. Elles détiennent un réseau d'agences physiques locales et des distributeurs de billets automatiques (DAB).
On divise traditionnellement l'art du livre en trois domaines distincts : Arabe pour les manuscrits syriens, égyptiens, de Jezirah, et du Maghreb voire ottomans (mais ceux-ci peuvent aussi être considérés à part), Persan pour les manuscrits créés dans le domaine iranien surtout à partir de la période mongole et Indien, ...
Selon les établissements, il est possible que le dépôt d'un montant minimum soit exigé pour ouvrir un compte bancaire pouvant varier entre 10 et 150 €. Mais pas de panique ! Certaines banques n'en font pas une condition obligatoire pour ouvrir votre compte bancaire et ne demandent pas de dépôt minimum.
Quant aux sources secondaires, il s'agit de l'Ijma (effort des juriconsultes ou Ijtihad pour aboutir à une règle : Ijma) et du Qiyas (raisonnement par analogie). Les connaissances issues de l'ijtihad constituent ce qu'on appelle Fiqh.
La finance islamique ne laisse aucune place à la spéculation en mettant un accent particulier sur une consommation éthique et participative, et une répartition équitable de la richesse au moyen de pratiques commerciales moralement acceptables. C'est la fameuse pratique des 3P : Partage – Pertes – Profits.