L'objectif essentiel du « travail » de deuil est d'apaiser la douleur de la perte. Le travail de deuil est donc très positif, il ne s'agit aucunement de fermer sa mémoire à l'être disparu, de l'oublier. Au contraire il s'agit de maintenir un souvenir vivace de lui tout en prenant soin de soi.
Le but de ce processus de deuil est de réussir à continuer à vivre et d'accepter cette perte définitive et irrémédiable. On parle souvent d'un deuil en cas de décès d'un proche.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Troisième étape du deuil : le marchandage
Vers quelque chose de plus grand que nous qui pourrait changer le destin de notre proche. C'est ce sentiment d'impuissance qui nous pousse à réagir de la sorte. Cela donne un semblant de contrôle sur quelque chose qui n'est pas de notre ressort.
Ainsi, le deuil nomme à la fois « la mort d'un être cher » et l'affliction profonde causée par cette irréversible disparition ; il désigne d'autre part les manifestations extérieures, les rituels consécutifs à un décès de même qu'une période, « temps durant lequel on porte le deuil ».
Mettre des mots sur votre douleur face à la perte d'un être cher. Ne gardez pas tout pour vous. Confiez-vous à votre famille, à vos amis, pour dire ce que vous ressentez, vivez au quotidien. En mettant des mots sur vos sentiments, vous pourrez avancer vers l'acceptation puis la reconstruction.
Retour sur l'origine du noir dans le deuil. En Inde et au Japon on pleure ses morts en blanc, en Chine en rouge, en Iran en bleu… et en Occident c'est le noir qui est choisi pour porter le deuil.
Le deuil désigne la période au cours de laquelle une personne éprouve de la tristesse ou de la douleur à la suite de la perte d'un être cher, comme un parent, un enfant, un conjoint, une conjointe, un ami ou une amie proche. Le deuil désigne également la réaction psychologique à la perte d'un proche.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Je conseille d'attendre au moins six mois après la reprise du travail pour envisager un changement important. Si le malaise se poursuit après cette période, il sera temps alors d'envisager un nouveau projet professionnel et de le mettre en place.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Traumatisme, culpabilité, maladie : le deuil pathologique
La personne endeuillée peut alors souffrir de dépression, de troubles anxieux, voire de délires ou d'hallucinations. Mais elle peut aussi contracter des ulcères, des difficultés cardiaques ou des cancers.
Or, il n'y a aucune constante dans un deuil : on peut passer réussir à le surmonter en quelques jours, quelques mois, quelques années, ne jamais le surmonter totalement, il peut ressortir régulièrement au cours de la vie... Et chaque ressenti, quel qu'il soit, est valable et normal.
Il est courant de jeter des pétales de fleurs, un bouquet de fleurs ou une tige de fleur sur le cercueil avant l'enterrement. Ce geste signifie que l'on souhaite rendre moins difficile la séparation qui va suivre. Il permet également de garder le lien qui nous unit au défunt pour toujours.
Ne portez jamais de couleurs vives à un enterrement. Les couleurs primaires, comme le bleu, le rouge et le jaune, pourraient être interprétées comme un manque de respect et froisser la famille du défunt.