En effet, la création d'une micro-entreprise est facile et rapide, le taux de prélèvement fiscal et social est relativement faible, l'abattement forfaitaire pour le calcul du bénéfice est souvent intéressant, et la gestion d'une micro-entreprise est ultra-simplifiée.
Le principal avantage du statut auto-entrepreneur réside dans sa simplicité à tout point de vue. Le régime de la micro-entreprise a en effet de nombreux atouts : démarches de création simplifiées, comptabilité allégée, exonération de TVA, fiscalité avantageuse, pas de cotisations sociales minimales, etc.
Risque lié à la précarité des revenus tirés de l'activité
L'auto-entrepreneur qui se contente de sa seule activité d'auto-entreprise, ne doit pas oublier qu'il ne bénéficie plus de l'assurance chômage et qu'en cas de perte de ses clients, il risque de se retrouver sans aucun revenu.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Exemple : pour toucher 2 000 € net de salaire, le montant des charges sociales est de : 81% x 2 000 € = 1 620 €. Il faudra donc débourser 3 620 € pour toucher 2 000 € net. Donc pour maximiser vos revenus en SASU vous avez intérêt à vous distribuer tous les bénéfices en dividendes.
Ses principaux inconvénients
Impossibilité de récupérer la TVA payée sur les stocks et les achats de biens et de services sauf en cas de dépassement des seuils de la TVA, ou option pour l'application de la TVA. Impossibilité d'amortir fiscalement les investissements réalisés.
Certaines activités sont exclues du régime de la micro-entreprise : activités agricoles, professions libérales réglementées, activités relevant de la TVA immobilière, etc.
0,1 % du chiffre d'affaires pour les commerçants. 0,2 % du chiffre d'affaires pour les professionnels libéraux et prestations de services. 0,3 % du chiffre d'affaires pour les artisans.
Pour estimer son taux horaire, le calcul est donc le suivant : totale des charges mensuelles / nombre d'heures travaillées mensuelles. Soit [1400 (rémunération) + 340.20 (charges sociales, fiscales et CFP) + 150 (frais divers) + 190 (congés)] / 90 = environ 23 €, arrondi à 25 € de l'heure.
Le statut d'auto-entrepreneur présente des inconvénients de nature fiscale et sociale qui peuvent faire obstacle aux projets de croissance de l'entrepreneur : seuil du chiffre d'affaires limité, impossibilité de récupérer la TVA ou de déduire les charges, cotisations sociales calculées sur le chiffre d'affaires et non ...
L'INSEE se penche régulièrement sur le revenu des auto-entrepreneurs et selon une étude réalisée en 2019, le revenu moyen d'un auto-entrepreneur, que l'on pourrait comparer à un salaire, se situe autour de 590 euros par mois.
Micro-entreprise : un régime unique et simplifié
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.
Testeur Covid-19, plombier, coach sportif ou encore développeur web : retrouvez notre classement des métiers les mieux payés en auto-entrepreneur.
Quand démarrer une micro-entreprise ? Pour que tout se déroule comme prévu, l'auto-entrepreneur doit démarrer sa micro-entreprise au bon moment. L'idéal serait de lancer l'activité deux semaines après s'être immatriculé. Au plus vite, le numéro SIRET n'est délivré que 8 jours après la demande d'immatriculation.
Vous déclarez votre chiffre d'affaires tous les 3 mois : si vous démarrez votre activité le 12 avril 2022, vous devez effectuer votre première déclaration au plus tard le 31 octobre 2022.
Le taux sera de : 3,6% si votre activité est commerciale ; 6,2% si votre activité est une prestation de services ou une activité libérale ; 5,9% si votre activité est une activité libérale relevant de la CIPAV.
S'il souhaite un revenu de 1 500 euros, alors il devra réaliser un chiffre d'affaires de 2 314 euros et trouver 15 clients par mois en moyenne. Il paiera 514 euros de cotisations sociales par mois.
Pas le choix, si vous êtes plusieurs, il vous faut créer une société. Les possibilités, concernant le statut, sont la SARL, la SAS, la SNC, la SCP et la SA. Si vous créez seul votre entreprise, vous serez, soit en entreprise individuelle classique ou en micro-entreprise, soit en EIRL, EURL ou en SASU.
Vous déclarez votre chiffre d'affaires mensuel brut « vos revenus non salariés ». Prise en compte du BIC ou BNC en N-2. Si vous n'avez pas de revenus en N-2, vous déclarez votre chiffre d'affaires mensuel brut.
Vous entreprenez seul, sans associé ? Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU.
La meilleure des stratégies consiste à travailler sur la façon dont vous vous rémunérez. Vous devez prendre en compte, non seulement, le montant de votre rémunération, mais également votre statut social salarié ou non salarié (TNS), ainsi que la nature juridique de votre société. Tout découle de ces choix.
Vous n'avez pas d'activité professionnelle, vous êtes au chômage, ou vous bénéficiez du RSA : le point sur les modalités de votre protection sociale.
La déclaration de ses revenus auprès de la CAF est à faire tous les 3 mois, il s'agit de la « Déclaration trimestrielle de revenu ». Il faudra donc additionner tes 3 derniers chiffres d'affaires nets des 3 derniers mois et les inscrire dans la case « Revenus non salariés ».