héraldique n.f. Discipline ayant pour objet la connaissance et l'étude des armoiries. héraldique adj. Relatif aux armoiries.
L'héraldique est la science historique qui a pour objet l'étude des armoiries. C'est une discipline méconnue qui a longtemps eu mauvaise réputation, notamment en France. À cela de multiples raisons, dont la principale se trouve sans doute dans la confusion trop souvent faite entre noblesse et port d'armoiries.
À partir du XIV e siècle, les hérauts sont devenus les spécialistes de l'héraldique, ou science des armoiries et blasons. Ils en codifient la composition et la description, en formulant notamment les règles du blason, voyagent et établissent des armoriaux pour peindre et retenir celles qu'ils rencontrent.
Les armoiries sont des emblèmes en couleurs représentant des nations, des provinces, des villes, des familles appartenant ou non à la noblesse. La science et l'étude de ces symboles, blasons et armoiries s'appelle l'héraldique.
Pour décrire un blason, on utilise un vocabulaire particulier. On commence toujours par décrire la couleur du fond de l'écu. Ensuite on décrit les formes et leurs couleurs, puis les signes et leurs couleurs.
Bien qu'il représente à l'origine une fourrure (la zibeline), le sable est considéré comme un émail. Bien que la couleur soit une caractéristique très importante, elle n'est pas apparente sur les armoiries gravées sur des sceaux ou des monnaies.
Armoiries : Emblèmes en couleur qui sont soumis à quelques règles qui ont pour objet de définir l'identité d'une personne. Blason : ensemble des règles qui régissent les armoiries.
Les roturiers créent des blasons dès le début du XIII e siècle, les bourgeois étant imités par les simples paysans dès le XIV e siècle. Les villes en créent également de même que certaines administrations et corporations. La règle est de ne pas usurper les armes d'autrui.
Le premier blason identifié remonte à 1146 (le blason de Raoul de Vermandois). Insignes militaires, ils empruntent leurs symboles au monde animal.
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Le blason va se « lire » de gauche à droite (donc de dextre à sénestre) et de haut en bas, comme une page de texte, et en partant du fond de l'écu vers les couches superposées, de la plus basse vers la plus haute. (Un peu compliqué de prime abord mais cela devient facile à l'usage).
Créer son blason consiste à symboliser son histoire, ses racines ou tout simplement ses goûts et sa personnalité. C'est créer un héritage ou le retrouver par des recherches généalogiques et la consultation d'armoriaux, qui pourront peut être permettre de retrouver un blason de famille.
Dans des armes composées, le blason est constitué de plusieurs zones accolées selon une ou plusieurs figure de partition simple, chaque zone – souvent nommée « quartier » par extension du terme – formant le plus souvent des armes préexistantes désignant un titulaire.
Souverains, familles, ecclésiastiques, corporations ou domaines (communes, régions, villes, etc.) peuvent arborer des armoiries. La seule grande règle est de s'assurer de l'unicité de son blason et de ne pas usurper celui des autres.
Définition de blason
Ensemble des signes distinctifs et emblèmes d'une famille noble, d'une collectivité. ➙ arme(s), armoiries, écu ; héraldique. locution Redorer son blason : rétablir son prestige par une réussite. Connaissance des armoiries.
Peu à peu, toutes les personnes, physiques et morales, qui avaient un sceau prirent l'habitude d'en orner le champ au moyen d'armoiries, comme le faisaient les chevaliers. C'est ainsi que l'usage des armoiries s'est étendu aux femmes, aux clercs, aux roturiers et aux collectivités.
Le blason est un type de poème qui connait un fort succès au XVIe siècle : les poètes et les poétesses mettent en valeur un élément du corps de l'être aimé en en faisant l'éloge. Cette obsession pour le corps de l'autre traduit alors les sentiments amoureux de l'artiste.
Le "blason" est un court poème célébrant une partie du corps féminin ("Blason du beau tétin" de Marot, "Le Front" de Maurice Scève", "Blason de l'œil" de Mellin de Saint-Gelais, "Le Blason" de Georges Brassens, etc... ).
Pour composer son blason, on peut le laisser « plain » c'est-à-dire sans séparation ou le diviser : verticalement (le parti), horizontalement (le coupé), en biais de droite à gauche (le taillé) ou de gauche à droite (le tranché), voire le séparer en quatre (en sautoir).
L'origine du lion des armoiries de Lyon
Le nom de Lyon n'a aucun rapport avec l'animal, mais provient du nom latin de la ville Lugdunum, qui a été progressivement réduit en Lyduum puis Lyon. Cette homonymie, fruit du hasard, a influencé le choix du lion comme symbole de la ville et la formation d'armes parlantes.
Agneau pascal, portant une longue croix à laquelle est attaché un étendard, le tout surmonté d'une couronne de Comte Bigarrée. Telle est la première description héraldique concernant le blason de la ville de Grasse. Elle date du XIIIe siècle.
Attribut destiné à représenter une autorité, une personne, une collectivité ; insigne : Les emblèmes de la royauté.
Les communes ont leurs blasons, mais beaucoup n'en connaissent pas l'historique. Ils ont parfois été modifiés au cours des décennies pour des raisons inconnues.
Armoiries désigne proprement les signes héraldiques peints sur les armes, c'est-à-dire sur le bouclier, l'écu, la cote d'armes. Puis il désigne les emblèmes figurés sur un écu symbolique (écu armorial), de là l'emploi du mot armes dans le sens d'armoiries.
Les blasons ornent l'écu des chevaliers puis leurs bannières et la housse de leur cheval. Les blasons servent donc à reconnaître l'ami ou l'ennemi lors d'une bataille ou d'un tournoi. Les armoiries deviennent un signe de reconnaissance, un signe identitaire et d'identification.