À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
Les traitements de fond
Les médicaments de première intention sont l'interféron et l'acétate de Glatiramer. Il s'agit d'immuno-modulateurs qui diminuent l'inflammation mais qui n'empêchent pas l'activité du système immunitaire. Ils réduisent d'environ 30% la fréquence des poussées .
Les compléments en vitamine D sont également un traitement naturel qui fonctionne pour lutter contre la sclérose en plaques. Cette vitamine a été prouvée pour être efficace contre les troubles neurologiques. Elle aide le patient au maintien de l'organisme, contribuant ainsi à lutter contre la maladie.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
La sclérose en plaques (ou SEP) est une maladie auto-immune (dysfonctionnement du système immunitaire) qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se déclare généralement au début de l'âge adulte. Très handicapante, elle n'est en revanche pas mortelle.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
La sclérose en plaques est une maladie du jeune adulte, (la SEP est souvent diagnostiquée entre 25 et 35 ans) et une prépondérance féminine (3/4 de femme). La SEP touche aujourd'hui 120 000 personnes en France, dont 700 enfants. Trois mille nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
La cause de la sclérose en plaques est inconnue, mais une explication probable serait que les personnes sont exposées tôt dans la vie à un virus (peut-être un herpèsvirus ou un rétrovirus) ou à une substance inconnue qui déclenche d'une façon ou d'une autre l'attaque par le système immunitaire des propres tissus de l' ...
Une place importante sera donnée aux légumes et fruits, aux poissons gras, aux céréales complètes, aux corps gras riches en oméga 3. On préférera une alimentation bio autant que possible pour éviter les pesticides et leurs effets inflammatoires.
Les activités privilégiées par les patients sont souvent le vélo, la marche et la natation : ce sont en effet des sports qui se pratiquent en endurance et permettent de gérer au mieux les efforts fournis. Or, il s'agit d'un élément important pour ne pas aggraver la sensation de fatigue.
Maintenir une bonne hydratation (au minimum 1,5 litres d'eau par jour) Maintenir un apport en fibres alimentaires suffisant (légumes, fruits, céréales et pains complets) Maintenir un degré d'activité physique dans les limites de vos capacités.
Principaux effets secondaires: syndrome pseudo grippal, complications locales cutanées, troubles de l'humeur, troubles thyroïdiens, toxicité hématologique et hépatique.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Sclérose en plaques : objectifs de la prise en charge
La prise en charge thérapeutique des personnes atteintes de sclérose en plaques est assurée par une équipe médicale spécialisée (neurologue, médecin de rééducation...) en coordination avec le médecin traitant.
La perte de poids avec une SEP a lieu pour différentes raisons : à cause de la fatigue, des troubles du goût ou de la déglutition, du handicap moteur, d'une dépression... ou parce que le patient mange peu, avec un seul repas par jour. »
Pour résumer l'état des connaissances, il est possible qu'un déficit en acides gras oméga-3 affecte l'expression des gènes impliqués dans la myélination, ce qui suggère de conserver un bon niveau de consommation en poissons gras, voire huiles de poisson.
L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques. Il permet au neurologue de bien visualiser les lésions présentes dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et de repérer les régions cérébrales touchées par l'inflammation.
La gaine de myéline permet la transmission rapide de l'information entre le cerveau ou la moelle épinière et le reste du corps. La myéline peut être la cible de pathologies dites démyélinisantes, telles que la sclérose en plaques ou de blessures qui conduisent à sa destruction.
Du poisson pour les oméga-3
La myéline est une enveloppe composée principalement de lipides servant à protéger les fibres nerveuses. Pour pouvoir accomplir son rôle, elle doit disposer de bons gras, que l'alimentation peut lui fournir. Ainsi, les gras oméga-3 sont à privilégier.
En raison de ses conséquences et de l'imprévisibilité de son évolution, la SEP provoque fréquemment de l'anxiété chez les malades, voire une dépression. Ces troubles, qui par eux-mêmes tendent à perturber le sommeil, sont une source de fatigue accrue2.