– Troisième conséquence, « l'enfer c'est les autres » seulement si mes relations avec autrui sont problématiques. J'ai toujours besoin d'autrui pour me définir. Cela veut dire qu'il ne faut pas fuir autrui, mais qu'il faut fuir certaines relations que me pétrifient dans une identité que je n'aime pas et qui me nuit.
Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous.
Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres. » L'enfer ne relève pas de la torture physique, mais du fait de ne jamais pouvoir s'extraire du jugement d'autrui. Descartes nous a familiarisés avec l'idée d'une conscience solitaire, souveraine et impénétrable.
L'enfer sartrien s'opposerait donc à une vision du Paradis inhabité, non-altéré par les autres. Mais cette vision est aussi et surtout une manière de ramener l'enfer sur terre : comme le monde réel ne permet pas d'échapper aux relations sociales, nous sommes condamnés à les subir toute notre vie.
« L'enfer c'est les autres », écrivait Jean-Paul Sartre. Une campagne récente de la Fondation Abbé Pierre, elle, corrige la citation : « L'enfer c'est soi-même coupé des autres ». Une réplique qui rappelle adressées par Simone de Beauvoir à la conception d'autrui que se fait Sartre.
Donc on peut penser que dans une optique utopique, le paradis pourrait exister mais nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il s'agit donc pour chacun de s'adapter aux autres et de faire en sorte que le quotidien soit vécu de la manière la plus agréable possible.
La conscience humaine, selon Sartre, est pouvoir de néantisation et liberté : elle s'oppose en tout point à l'en-soi, l'être plein, massif et opaque des choses. Ainsi, condamné à une liberté absolue, l'homme doit-il inventer son chemin.
En septembre 1944, Jean-Paul Sartre redéfinit le sens de l'idée de liberté. En pleine guerre, en pleine crise, c'est pourtant là selon lui que l'Homme est le plus libre. C'est dans la solitude qu'il a le plus conscience des autres, et qu'il peut concevoir une véritable démocratie égalitaire.
De cette source principale, nous croyons que les quatre fleuves du paradis se déversent : le Pishon qui est le Gange, le Gibon qui n'est autre que le Nil, puis le Tigre et enfin l'Euphrate, même si leurs sources paraissent avoir été découvertes dans des endroits différents."
Synonyme : ciel. Contraire : enfer, géhenne, limbes, purgatoire.
La Porte de l'Enfer est située au milieu du désert du Karakoum, à 260 km au nord d'Achgabat. C'est un champ de gaz naturel situé à Derweze (Darvaza, qui signifie "porte"), dans la province d'Ahal au Turkménistan.
Dans le désert de Karakoum, au Turkménistan, se cache un cratère géant qui brûle depuis 1971 sans interruption. L'endroit est devenu un incontournable pour les touristes. Surnommé les "portes de l'Enfer", un cratère géant crache du feu depuis quarante ans.
La Porte de l'Enfer est appelée ainsi à cause de son foyer de gaz naturel brûlant en permanence depuis qu'il a été allumé par des scientifiques soviétiques de la pétrochimie en 1971. Le feu est alimenté par les dépôts de gaz naturel riches de la région. L'odeur âcre de la combustion de soufre imprègne la zone.
Dans Huis clos les personnages sont condamnés à se voir dans le regard des autres puisque dans leur enfer, il n'y a pas de miroir.
Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l'inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s'ouvre pas à sa propre falsification.
Pièce en un seul acte et cinq scènes, créée le 27 mai 1944 au théâtre du Vieux Colombier, Huis Clos est la pièce la plus connue de Jean-Paul Sartre. L'enfer, affirme l'auteur, n'est pas le lieu de la torture physique, mais celui du jugement implacable d'autrui porté sur nous.
Pour les essentialistes, comme Avicenne, l'essence précède l'existence et se déduit d'elle tandis que pour l'existentialisme, en particulier celui de Sartre, l'existence précède l'essence, l'homme étant libre de se définir : il est ce qu'il se fait être.
le sentiment par lequel nous prenons conscience de la loi morale en nous. Comprendre autrui suppose un désir de compréhension réciproque et respectueux. de quelqu'un d'autre qui soit notre ami; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même.
Origine du nom
L'origine de ce nom ouvre à plusieurs hypothèses. Elle aurait été appelée auparavant via Inferior — nom dénaturé en via Infera, d'où rue d'Enfer —, par opposition à la rue Saint-Jacques, qui elle, était appelée via Superior.
En ce sens, autrui peut être considéré comme « le médiateur indispensable entre moi et moi-même » comme l'explique Sartre dans L'Être et le Néant. Par ailleurs, je suis « pris », harponné par le regard d'autrui. J'ai le sentiment d'être figé, pétrifié, comme transformé en statut de pierre.
Tous ces regards qui me mangent. […] Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres.
Le «Castor» de Sartre
Le couple ne resta pas moins lié pendant un demi-siècle. Elle était «Le Castor» de Jean-Paul Sartre. Ce surnom fut imaginé par René Maheu, camarade de faculté de l'étudiante, s'inspirant du nom Beauvoir, beaver en anglais, qui signifie «castor».
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.