3 011 100 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A au 2e trimestre 2023 en France. Consultez les dernières données nationales et locales.
Combien y a-t-il de chômeurs en France ? Au deuxième trimestre 2023, le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 20 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 millions de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (+0,1 point) à 7,2 % de la population active en France (hors Mayotte).
Chômage et demandeurs d'emploi
Parmi elles, 2 799 500 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 268 100 exercent une activité réduite (catégories B, C). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A est stable (1 900) ce trimestre et baisse de 5,0 % sur un an.
Insee, enquêtes Emploi, séries longues sur le marché du travail. « Au deuxième trimestre 2023, le taux de chômage est stable à 7,2 % », Informations rapides n° 203, août 2023.
graphiqueTaux de chômage
Lecture : au 2e trimestre 2023, le taux de chômage au sens du BIT est de 7,2 % en France hors Mayotte et de 6,9 % en France métropolitaine.
Cette diminution repose en partie sur le dynamisme de l'apprentissage, très poussé par le gouvernement, via des primes distribuées aux entreprises depuis trois ans. L'an dernier, près de 700.000 contrats d'alternance - comptabilisés comme des contrats de travail - ont été signés.
Les principales causes du chômage structurel sont : le cout du travail, le salaire d'efficience et le problème d'appariement sur le marché du travail entre offre et demande. Le chômage conjoncturel peut s'expliquer par la délocalisation des entreprises dans d'autres pays et par le progrès technique.
Cette statistique indique le taux de chômage dans les pays membres de l'OCDE en 2023. Le taux de chômage était, en mai 2023, le plus élevé en Espagne, avec 12,7% de chômage. La Grèce, la Turquie, la Colombie et le Costa Rica présentaient aussi des taux de chômage supérieurs à 10%.
Les pays arabes ont le taux de chômage le plus élevé au monde, selon une étude de l'ONU. Selon une nouvelle étude de l'ONU, publiée vendredi, la région arabe a enregistré un taux de chômage de 12% en 2022, le plus élevé au monde.
Dès le 1er novembre 2020 : en chômage partiel, vous ne toucherez plus 70 % mais 60 % de votre salaire brut (100 % au SMIC). Soit 72 % de votre net dans dans la limite de 4,5 fois le Smic. Et ce, pour une durée de trois mois renouvelable une fois.
Un salarié qui touche 1 500 euros brut par mois (soit environ 1 170 euros net) percevra une allocation d'aide au retour à l'emploi environ égale à 1 001 euros par mois, soit 33,37 euros par jour. À titre indicatif, l'allocation minimale est de 30,42 euros par jour.
Boulogne-Billancourt et Orléans sont juste derrière la capitale bretonne avec moins de 7% de chômage. En bas du classement, on retrouve quatre villes du Sud : Perpignan et Montpellier (plus de 12% de chômage), puis Marseille et Nîmes qui ferment la marche avec 13,5% de chômeurs.
Beaucoup de causes sont connues: les charges trop élevées sur le travail, l'inadéquation de la scolarité à la demande des entreprises, la mauvaise qualité de la formation professionnelle, le choix du Smic.
Comme la Suisse qui, avec un taux de chômage à 2,9 %, fait pâlir d'envie presque tous les pays du monde, d'autres pays sont proches d'un chômage quasi-nul.
1er : République Tchèque (2,3%)
Au troisième trimestre 2016, le chômage est passé pour la première fois sous la barre de 4% et a atteint 2,3% au troisième trimestre 2018, son plus bas niveau historique. Le pays d'Europe centrale est donc passé en moins de deux décennies d'élève moyen à premier de la classe.
Les ouvriers et employés sont les catégories sociales les plus touchées par le chômage. Le taux de chômage des ouvriers est quatre fois plus élevé que celui des cadres et celui des employés l'est presque trois fois plus.
31 décembre 1958 : les partenaires sociaux posent les fondations de l'Assurance chômage.
Les Hauts-de-France et l'Occitanie sont les deux régions qui enregistrent le taux de chômage le plus élevé en France métropolitaine, entre 8,1 et 9,1%.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).
La situation du marché du travail n'en finit plus d'étonner les économistes. Malgré un ralentissement de la croissance qui devrait être inférieure à 1% en 2023, l'économie française continue de créer des emplois, contribuant ainsi à la décrue du chômage entamée il y a plusieurs années.
Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi stable à 7,1 % de la population active en France (hors Mayotte), l'estimation du quatrième trimestre 2022 étant très légèrement abaissée. Le taux de chômage est ainsi inférieur de 0,3 point à son niveau du premier trimestre 2022 et de 3,4 points à son pic de mi-2015.