Quand la mémoire traumatique s'allume, la personne est de nouveau envahie par la terreur, le stress, la douleur liées à l'état de mort imminente vécue alors. La mémoire traumatique s'accompagne d'un phénomène de dissociation traumatique.
Cette perte de mémoire, qu'elle soit totale ou partielle, dure plusieurs années, voire des dizaines d'années. A terme, elle entraîne des oublis d'épisodes entiers de la vie. Le patient présente alors des symptômes de la mémoire traumatique, pouvant se manifester dès l'enfance.
Un symptôme de l'état de stress post-traumatique
Cette amnésie se traduit par une incapacité totale ou partielle à se souvenir d'événements vécus. Conséquence des violences subies, elle est une stratégie de survie mise en place par la victime qui fait face à un stress extrême, qu'il soit unique ou répété dans le temps.
L'EMDR « eye movement desensitization and reprocessing » ou « retraitement de l'information traumatique par les mouvement oculaire » permet de se libérer de la souffrance liée au souvenir d'un événement traumatique, en utilisant des stimulations bilatérales pour effacer les souffrances psychiques bloquées dans le ...
Pour faire " sortir " les souvenirs traumatiques enfouis, le médecin psychiatre ou le psychologue pourra notamment avoir recours à l'hypnose ou à l'eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), une thérapie brève qui repose sur des mouvements oculaires répétés.
Déconnexion émotionnelle et incapacité à vivre une expérience émotionnelle. Ces personnes ont généralement vécu des traumatismes dans leur famille d'origine, peut-être parce qu'elles étaient toxiques ou dysfonctionnelles, ou parce qu'elles vivaient dans un environnement où les émotions étaient réprimées.
Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
La perte de mémoire après un choc va dans certains cas durer plusieurs années, voire des dizaines, provoquant l'oubli d'époques entières de la vie. L'individu a l'impression de n'avoir aucun repère, aucun passé, aucune fondation identitaire fiable.
D'abord, dans la mesure où la vie est davantage faite de choses banales ou répétitives, on tend à être plus sensible à ce qui sort de l'ordinaire, à mieux capter des choses inhabituelles, que l'événement soit agréable ou désagréable. La mémoire fonctionne sur cette base : on retient mieux quelque chose qui est nouveau.
Certains psychologues avancent qu'une psychothérapie peut aider les souvenirs refoulés à ressurgir, bien qu'ils réapparaissent parfois spontanément, des années voire des décennies après l'événement, déclenchés par un mot, une odeur, un goût ou un autre identifiant particulier lié à ce souvenir perdu.
La mémoire traumatique est donc une mémoire émotionnelle enkystée, une mémoire « fantôme » hypersensible et incontrôlable, prête à « exploser » en faisant revivre à l'identique, avec le même effroi et la même détresse, les événements violents, les émotions et les sensations qui y sont rattachées, comme une machine à ...
Des techniques de récupération de la mémoire, telles que l'hypnose ou des entretiens facilités par l'administration de médicaments, sont utilisées afin de combler les trous de mémoire. La psychothérapie est nécessaire afin d'aider les personnes à gérer les expériences qui ont déclenché le trouble.
Un blocage émotionnel vous empêche de ressentir, d'exprimer ou de « vivre » vos émotions. Il vous empêche d'agir adéquatement. Il peut être dû à divers facteurs, tels que des traumatismes passés, des croyances limitantes ou des modèles de comportement appris.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient. Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Est-ce qu'un choc émotionnel peut provoquer un AVC ? Les chocs psychologiques et affectifs sont lourds de conséquences, tant au niveau physiologique, physique ou mental. L'intensité du stress induit par l'état de choc est un facteur qui augmente le risque d'accident vasculaire cérébrale (AVC).
Signe 2 : le masque social
La blessure de rejet se part souvent d'un masque. On parle parfois du masque du fuyant. C'est un autre mécanisme de défense qui permet à l'individu de fuir la réalité sans être tout à fait lui-même.
Cela s'explique par l'intensité des émotions qu'ils ont suscitées. Dans certaines situations qui rappellent un événement du passé, ces émotions violentes peuvent se réveiller, parfois même accompagnées de manifestations physiques (palpitations, tremblements, transpiration, cauchemars).
Une étude réalisée sur des souris montre que l'action simultanée d'un groupe de neurones permet à certains souvenirs de nous rester en tête très longtemps. La mémoire est parfois surprenante : certaines choses très anciennes restent ancrées dans notre tête alors que des faits récents tombent dans l'oubli.
La réactivation d'un souvenir émotionnel
Ainsi, l'amygdale, une région du cerveau jouant un rôle important dans l'expérience émotionnelle, est suractivée, faisant en sorte que le souvenir créé refait surface plus facilement et rapidement que les autres.