Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
bonjour! Victor Hugo n'aimer pas Napoléon III, en effet il l'avait exilé pour des raisons politiques et Napoléon Ier, le père de Victor qui va devenir général de Napoléon entraîne avec lui toute la famille sur les routes vers l'Europe.
Trois mois plus tard, le crétin est président de la République. Un habile stratège, un irresponsable qui a de la chance, un progressiste acharné, un sous-dictateur fêtard et versatile - qui est vraiment celui que Victor Hugo appelle " Napoléon le Petit " ? En premier lieu, c'est l'homme de tous les records.
Les deux hommes étaient tous deux députés ; Louis-Napoléon avait considéré l'opportunité que lui offrait la décision constitutionnelle d'élire le président au suffrage universel, il s'était présenté et Hugo lui avait apporté le concours de « L'Evènement », le journal que ses deux fils dirigeaient et qu'il inspirait.
Plus avant dans le poème, la désignation implicite de Napoléon III par l'évocation de « Sylla » (v. 26), dictateur romain qui a multiplié les proscriptions et les massacres, dénonce sa cruauté sanguinaire et fait de lui une figure légendaire dont la postérité gardera le souvenir au même titre que les pires tyrans.
Cette trilogie vengeresse constitue en effet une charge fort violente et parfois basse. La filiation même de Louis-Napoléon, qui ne serait pas un authentique Bonaparte, y est mise en cause. Hugo voit en lui «l'enfant du hasard […] dont le nom est un vol, et la naissance un faux.»
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression… Cet engagement, il l'a payé de dix-neuf ans d'exil.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Les républicains français sous le Second Empire forment l'opposition la plus vivace de Napoléon III. Dès 1851, la plupart d'entre eux défendent la jeune Seconde République face au coup d'État du 2 décembre 1851.
Dès son plus jeune âge, Victor Hugo témoigne un vif intérêt pour l'écriture et la littérature. À 14 ans, il écrit ainsi dans son journal : "Je veux être Chateaubriand ou rien". À 19 ans, il publie ses premiers poèmes Odes. Son recueil lui vaut d'être remarqué par Louis XVIII, qui lui verse une pension.
Louis-Napoléon en profite pour tenter d'obtenir de nouveau de l'Assemblée nationale le rétablissement du suffrage universel et l'abrogation de la loi électorale du 31 mai 1850. La manœuvre est vouée à l'échec mais politiquement nécessaire.
Devant la Chambre des pairs, où l' "on est tout à la fois juge et législateur", il s'élève contre la peine de mort, "au point de vue général, je répugne aux peines irréparables ; dans le cas particulier, je ne les admets pas". Il plaide l'irresponsabilité du coupable et vote la détention perpétuelle.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Hugo défend la liberté de la presse et la liberté d'expression. Pour diffuser ses idées, il fonde en 1848 le journal L'Événement, avec ses fils, Charles et François-Victor. « La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c'est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous.
Elu député à l'Assemblée, il a pris la défense des victimes de l'injustice ou de la misère ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haïs", il affirmait ainsi : "je suis haï, pourquoi ? parce que je défends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants."
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !
La chute du Second Empire et l'exil de Napoléon III
Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, qui tente depuis quelques années de regrouper les États allemands en un empire allemand unifié. Napoléon III, malade, est à la tête d'une armée française mal préparée, et les défaites s'enchaînent.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon.
Napoléon disait qu'il avait quatre ennemis : la Prusse, la Russie, l'Angleterre et... Madame de Staël.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.