« On appelait pain bénit un pain non consacré, mais simplement bénit à la messe paroissiale pour être distribué aux fidèles en signe de communion fraternelle ». Dans les premiers temps du christianisme, leur ferveur était telle qu'ils n'assistaient jamais à la messe sans communier.
« Seigneur, bénis ce repas, ceux qui l'ont préparé, et procure du pain à ceux qui n'en ont pas. » « Dieu de la manne des Hébreux, Dieu du miracle de l'Hostie, bénis ce repas en ce lieu. Ainsi soit-il ! » « Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l'ont préparé, et procurez du pain à ceux qui n'en ont pas !
bénit —> bénite
L'adjectif est tiré du latin benedictum, qui a donné « benoît ». On écrit donc : pain bénit, eau bénite. Dans tous les autres cas, même s'il s'agit de la bénédiction de Dieu, c'est béni(e) qui convient. Exemples : un enfant béni, un jour béni, une maison bénie…
La fraction du pain est constitutive de l'eucharistie, comme la Prière eucharistique. Par la volonté de Jésus lui-même, elle fait partie du « cela » dans le « Vous ferez cela en mémoire de moi. »
La vraie recette du pain bénit berrichon, un incontournable d'cheu nou ! Le Radillat ou pain bénit berrichon est une spécialité du Sud Berry, surtout autour de Sainte-Sévère et La Châtre. Vous pouvez le trouver en boulangerie sous deux formes: en galette ovale ou en rectangle ( souvent à la découpe).
Le poirat du Berry
Spécialité culinaire emblématique du Berry, cette tourte aux poires n'est autre qu'un savoureux mélange de poires et de poivre, offrant une saveur unique et inimitable !
Vous trouverez toutes sortes de spécialités locales comme le coq en barbouille, tête de veau, rognons de veau à la berrichonne, le filet de sandre au Sancerre blanc, le classique pâté de pommes de terre, et mêle les Œufs à la couille d'âne.
Comprendre. Le pain a une place de choix dans les Écritures saintes, jusqu'à être désigné par Jésus, « pain de vie », comme sa « chair donnée pour la vie du monde ».
C'est ainsi que tout naturellement, le pain retourné fut associé à la mort ou du moins, au malheur. Ainsi lorsqu'un chrétien venait par malchance à toucher au fameux pain, il devait, pour conjurer le mauvais sort, le marquer d'une croix à l'aide d'un couteau avant de le manger.
Les deux doigts tendus symboliseraient la double nature — humaine et divine — du Christ et les trois autres joints figurant la Trinité.
Le goupillon est un objet de la liturgique chrétienne utilisé pour asperger d'eau bénite objets ou personnes participant à une cérémonie religieuse. Il ressemble à un court bâton de bois ou de métal, garni à son extrémité de poils rudes ou d'une boule percée de trous.
L'eau bénite est un mélange d'eau et de sel. Elle doit être bénite chaque dimanche avant la grand'messe. Les fidèles en entrant dans l'église peuvent utiliser l'eau bénite qui se trouve dans un meuble de l'entrée appelé bénitier. Avec leurs doigts trempés ils font le signe de la croix.
Les adjectifs masculins béni, bénit et favori ont pour féminin bénie, bénite et favorite.
Quand un soldat romain donnait du « vinaigre » à un supplicié agonisant (par exemple Jésus Christ sur sa croix, selon les évangiles), il lui proposait en fait ce qui lui servait de boisson au quotidien. De plus, à cette époque, le vinaigre était déjà connu pour avoir des vertus désinfectantes.
Ainsi donc, quand on consacre le calice du Seigneur, on ne peut pas plus offrir l'eau toute seule que le vin tout seul ; si on n'offre que le vin, le sang du Christ se sépare de nous, s'il n'y a que de l'eau c'est le peuple qui se sépare du Christ », explique-t-il.
Boire le vin, sang de Jésus, c'est participer à cette fructification du monde que Dieu désire depuis la création du monde. » « Jésus devait avoir une manière bien à lui de bénir le pain et la coupe, dit le père Éric Morin.
Poser le pain à l'envers sur la table porterait malheur. Et cette superstition remonte au Moyen-Âge. À l'époque, les bourreaux, redoutés et détestés, exécutaient les condamnés sur la place publique, souvent pendant l'heure du marché, pour que le peuple puisse assister aux têtes tranchées ou aux corps pendus.
Aussi, ce commerçant réservait le pain du bourreau pour qu'il vienne le chercher plus tard. Et pour être certain de ne pas le vendre à autrui, ils prirent l'habitude de le retourner. Poser un pain à l'envers signifie donc le réserver pour un bourreau, synonyme de mort, malheur et pourquoi pas du diable.
En règle générale, rappelons-nous, tout ce qui est liquide se met à droite et tout ce qui est solide se place à gauche de l'assiette. C'est pourquoi les verres sont à droite et l'assiette à pain est à gauche.
Les pauvres mangeaient du pain d'orge , les riches du pain de froment. On pétrissait la pâte dans la huche et on la faisait lever, sauf le cas où il fallait faire le pain sans levain Les pains étaient en forme de disques, ronds ou ovales, et pas très grands .
Depuis toujours, le pain joue un rôle important dans la vie des hommes et possède une valeur symbolique. Le pain est le symbole de la nourriture et de la vie, du bonheur divin, du bien-être social et individuel – de la naissance à la mort, souvent représentée par une faucheuse (de blé).
Ainsi il présente une composition nutritionnelle intéressante dans le cadre d'une alimentation équilibrée : source de glucides complexes, de protéines végétales et de fibres, il participe également aux apports en vitamines du groupe B (B1 et B6) et en minéraux (magnésium, phosphore et potassium).
Ville d'art et d'histoire, Bourges est fière de ses monuments comme le palais Jacques Coeur ou la cathédrale Saint-Etienne – classée au patrimoine mondial de l'UNESCO – de ses rues anciennes et de ses maisons à colombages.
Couilles de mouton, Tête de veau, Girot,… Les amateurs de produits du terroir se régalent ! Mais la cuisine et les spécialités limougeaudes ne se limitent pas aux tripes et abats, les pâtissiers de la ville proposent un certain nombre de spécialités rendant hommage au terroir limousin comme le Burgou ou le Trépaïs.
Le grand cru des crottins
Ce fromage que l'on retrouve sous la forme d'un petit cylindre plat de quelques centimètres est produit par des chèvres de race alpine. C'est un élément incontournable de la savoureuse famille des chèvres en Berry avec ses cousins : le Pouligny Saint-Pierre et la Pyramide de Valencay .