Les couples européens ont rarement aussi peu enfanté. L'individualisme, la crise de 2008 et la contraception facilitent la décision de ne pas faire d'enfant. Les Françaises font moins d'enfants. 2015 ne fait pas exception : l'indice conjoncturel de fécondité s'établit à 1,96 enfant par femme.
Contraception, instabilité des unions et incertitude économique.
Les raisons principales sont ici le taux de chômage élevé, ainsi que des politiques familiales peu développées. On voit ainsi qu'en Europe de l'Ouest et du Nord, les deux grandes difficultés exposées par les chercheurs, marché de l'emploi et inégalités de genre, se sont estompées.
Mais le principal facteur reste le fait que les femmes font moins d'enfants, qu'elles soient déjà mères ou non. Ce sont surtout chez les moins de 30 ans (de 25 à 29 ans) que le taux de fécondité baisse le plus régulièrement depuis les années 2000, avec une diminution qui s'accélère à partir de 2015.
Quel est le problème démographique de tous ces pays ? Le problème, c'est tout simplement le vieillissement de la population, alors que ces pays ne veulent plus faire appel à l'immigration. Le taux de fécondité en France est tombé à 1,87 enfant par femme. Ça veut dire que la population n'augmente plus.
Françaises et Roumaines en tête de classement
En 2019, les Françaises ont le taux de fécondité le plus élevé de l'UE, avec 1,86 enfant par femme. L'INSEE estime ce chiffre à 1,84 en 2020. Elles sont suivies des Roumaines, avec 1,77.
Taïwan : un des taux de natalité les plus bas au monde.
La population des femmes de 20 à 40 ans, âges où elles sont les plus fécondes, diminue depuis le milieu des années 1990. Leur fécondité diminue aussi et reste, en 2019, le principal facteur expliquant la diminution du nombre de naissances.
Ces jeunes qui refusent d'avoir des enfants, entre acte écologique et angoisse de l'avenir. S'il peut s'expliquer par des raisons environnementales, le choix de ne pas procréer recouvre souvent des considérations diverses.
Même s'ils restent minoritaires, de plus en plus de jeunes Français choisissent de ne pas faire d'enfant. Par militantisme écologiste ou tout simplement parce qu'ils ne ressentent pas le désir de devenir parents. On les appelle les "No Kids" ou les "Child free".
La croissance de la population active ralentit alors que le nombre de retraités augmente. Ce qui a tendance à peser sur le PIB par habitant et donc à réduire le niveau de vie.
Depuis la récente crise économique, la fécondité a de nouveau chuté dans de nombreux pays développés, à l'instar des États-Unis, de la Norvège et de la Suède, ainsi que du Portugal et de l'Espagne. Dans la plupart des autres pays développés, la fécondité stagne depuis 2008.
Le papa met dans le ventre de la maman une graine de vie, qui s'appelle spermatozoïde. Elle rencontre la graine de vie de la maman, qui s'appelle ovule. Les deux graines s'unissent pour former un bébé qui va mettre neuf mois à grandir avant de naître.» Il veut plus de précisions?
La convergence des comportements en matière de fécondité est ainsi forte dès la première génération d'immigration, mais aussi selon l'âge d'arrivée en France puisque les immigrées arrivées très jeunes en France ont des comportements de fécondité plus proches de la population majoritaire que les autres immigrées.
Le taux de fécondité varie de moins de 1,35 à 1,9 enfant par femme dans les pays européens en 2017. La moyenne dans les pays de l'Union européenne est de 1,59 enfant par femme.
Depuis les années 1970, aux Etats-Unis, au Canada ou encore en Grande-Bretagne, de plus en plus d'associations de "non-parents" ou "childfree" revendiquent le droit de ne pas vouloir d'enfant. Faire un enfant est un droit, non un devoir. C'est une idée qui, tout doucement, commence à faire son chemin.
Avoir un enfant a bien un effet écologique - qui ne se limite pas au climat – et renoncer à en avoir peut effectivement représenter un choix individuel respectable pour réduire cet effet. Mais il faut relativiser les chiffres absurdes d'empreinte carbone qui sont trop souvent relayés sur ce sujet.
Nombreuses sont les raisons pour ne pas faire d'enfants en 2022, n'en déplaise à la pression sociale. Il existe autant de raisons de ne pas vouloir d'enfants que de personnes child free, et personne ne devrait avoir à se justifier.
La date de naissance la plus rare est d'ailleurs le 25 décembre, avec en moyenne 1.667 accouchements —normal, c'est un des jours fériés les plus importants et cette date d'anniversaire est déjà prise par un certain Jésus de Nazareth.
Savez-vous pourquoi le 23 septembre est le jour où il y a le plus de naissances dans l'année ? Ce lundi sera sans doute une nouvelle fois le jour le plus fécond du calendrier. Le 23 septembre, il naît en moyenne 5 % de bébés en plus que les autres jours de l'année.
En 2019, 753 000 bébés sont nés en France. Juillet est, comme chaque année depuis 2013, le mois où il y a le plus de naissances.
Le record du monde du plus grand nombre d'enfants, officiellement enregistré, serait attribué à la première épouse d'un peintre russe, Feodor Vassiliev. Cette mère de famille aurait mis au monde 67 enfants, entre 1725 et 1765, dont seize fois des jumeaux, sept fois des triplés et quatre fois des quadruplés.
Avec un taux de fécondité de près de 7 enfants par femme, le Niger est le pays avec le plus haut taux de fécondité, suivi du Mali. La population totale du Niger augmente très rapidement. Le Niger fait partie des 10 pays ayant la croissance démographique la plus rapide du monde.
Coût de la vie
La baisse du nombre de femmes à l'âge optimal pour procréer, le changement d'attitude envers l'éducation des enfants et l'impact du Covid-19 ont tous contribué à la baisse des naissances, a estimé Ning Jizhe, chef du Bureau national des statistiques.
Selon l'ONG, la Norvège est le meilleur pays du monde pour être mère. Suivent d'autres pays scandinaves : la Finlande, l'Islande, le Danemark et la Suède. Les Pays-Bas, l'Espagne, l'Allemagne, l'Australie (seule nation non-européenne du top 10) et la Belgique complètent le tableau.