Le phénomène d'auto-échauffement de matières est dû à la fermentation du produit stocké : Sous l'effet de l'humidité, des bactéries et moisissures vont se développer au sein de la matière et progressivement augmenter sa température jusqu'à son point d'inflammation. Le danger devient réel à partir de 55°C.
La combustion spontanée (ou auto-inflammation) touche particulièrement les stockages de fourrage (foins, pailles) en extérieur et surtout entreposés dans des hangars ou silo.
On peut déterminer quatre grandes catégories de fourrages selon leur taux d'humidité. – Foin sec dosant moins de 16 % d'humidité. Il faut se rappeler que le foin sec doit contenir de 2 à 4% moins d'humidité lorsqu'il est pressé en grosses balles.
L'échauffement des fourrages est un phénomène courant sur les exploitations agricoles. Il est responsable d'une perte de qualité pouvant aller jusqu'à 40% en pertes énergétiques. La température du fourrage peut ainsi monter jusqu'à 80°C, provoquant son auto-inflammation, et l'embrasement du bâtiment de stockage.
Le salage du foin a un double intérêt. Il permet de capter le restant d'eau d'un foin qui n'est pas tout à fait à 85 % de matière sèche. Il accélère la dessiccation du fourrage et empêche le développement de moisissures. Deuxième intérêt: il améliore l'appétence.
Elle est encore pratiquée dans les pays en développement où son effet de fertilisation est limité (stérilisation du sol, notamment en détruisant la faune du sol et les champignons mycorhiziens) mais permet d'éliminer durablement les adventices, les parasites et les plantes ligneuses.
Il faut qu'il soit bien vert pour indiquer une bonne qualité. Mais de façon générale, un foin brun-vert, luisant et parfumé est bon. Le foin brun est terne, lui. Un mauvais foin contient d'ailleurs davantage de tiges que de feuilles, ce qui est un indicateur précieux.
L'idéal est donc de couper au stade début épiaison pour les graminées ou bourgeonnement pour les légumineuses. Pour une deuxième coupe, après un ensilage ou un enrubannage, la fauche doit se faire si possible à 6 semaines de repousse.
les fibres poussent le contenu de l'estomac , donc pour une bonne assimilation de la ration de complément il faut donner le foin avant le grain .
Une fois le foin stocké, le mieux est de plonger une tige d'acier ou de cuivre au centre de la balle, de la laisser une heure. Une fois la tige retirée, si elle est trop chaude pour être tenue en main, cela signifie que le foin a atteint les 80°C et que le risque d'incendie est élevé.
Ceci veut dire qu'en cas d´incendie, le seul matériau qui ne propagerait pas le feu serait l´aluminium.
Lors du fanage, laissez sécher les bottes le temps nécessaire (particulièrement en cas de saison humide), sur une surface étanche et ne rentrez votre foin que si sa température ne dépasse pas 35°C.
Rappels sur le foin
Faire du foin consiste à laisser sécher de l'herbe fauchée à l'air libre et au soleil pour faire passer son taux d'humidité de 75% à moins de 20% le plus rapidement possible avant de la botteler, en vue d'une conservation par voie sèche.
Placez le paquet dans un endroit frais et sec. Évitez les caves ou les garages, souvent humides, car cela pourrait provoquer des moisissures très nocives pour vos petits animaux. Évitez aussi de mettre le foin dans un sac-poubelle car ces sacs sont traités avec des conservateurs pour limiter les mauvaises odeurs.
Son idée: déposer quelques couches de film plastique d'enrubannage autour des balles rondes pour les stocker temporairement dehors sans crainte. Mais sans pour autant employer une vraie enrubanneuse ou une presse à liage plastique. Ainsi, il économise du bâtiment pour loger sa paille ou son foin.
Les teneurs en sucres au moment de la fauche importent peu pour la vache. La qualité du fourrage est déterminée après la moisson et l'entreposage, dans l'auge. Les pertes des sucres par la respiration pendant la nuit sont plus grandes que ce qui est gagné en attendant l'après-midi pour moissonner.
Un bon foin sera agréable à sentir tandis qu'un foin ayant chauffé aura une odeur forte, piquante, de moisi et peu agréable. Les nez fins peuvent sentir les moisissures avant même d'en voir les traces.
Reconnaître un foin de qualité
N'hésitez pas à choisir un foin bio donc exempt de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimique. Il doit être sec, bien dans des teintes de vert, avec des fibres longues et épaisses. Il doit être sans poussière et sentir bon ! Il ne doit pas être trop compressé, ni complètement jaune.
Pour être purifié le foin a besoin d'être chauffé à une température de 80°C pendant 50 min. Remplissez le réservoir d'eau et mettez en route la décolleuse préalablement branchée sur la prise programmable. Programmez le temps à 1h (10 min de temps de chauffe + 50 min de « cuisson »).
Un foin "jaune" en général est récolté à un stade de pousse de l'herbe avancé (épiaison bien passée) et a cramé au soleil... donc sa valeur nutritive est plus faible. Un foin mal séché, il moisit pas, il pourrit plutôt en général, à cause de l'excès d'humidité.
Une bâche pour fourrage
Une autre solution pour protéger votre foin consiste à le recouvrir d'une bâche Toptex. Il s'agit d'une bâche isolante pouvant servir à tout type de fourrage. Il en existe plusieus modèles comme la toile de protection respirante de densité 130 g/m².
Ils utilisent le feu comme méthode de défrichement ou installent les cultures dans des marais. Parfois, seul le sous-bois est éliminé, les plantes herbacées coupées et les résidus végétaux utilisés comme paillis, une pratique également appelée agriculture abattis-paillis (slash and mulch).
Les causes d'incendie
Il existe trois grandes familles de causes d'incendie. La première est technique : électricité (exemple : une multiprise surchargée), machines, mélange de produits... La deuxième, humaine, concerne les négligences, les imprudences ou encore la malveillance.
L'incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace. Pour qu'un incendie survienne, 3 conditions doivent être réunies : la présence d'un combustible, celle d'un comburant (en général, l'oxygène de l'air) et celle d'une source d'inflammation (étincelle, flamme, chaleur…).