Les dangers de la Cour sont liés à la fois à cette duplicité des nobles qui s'y côtoient mais aussi à la multiplicité des affaires comme le traduit l'expression "il y avait tant d'intérêts et tant de cabales différentes "; ( 399) Ainsi le danger semble vraiment réel et Mademoiselle de Chartres fait figure de jeune ...
La cour, hypocrisie et apparences
« Si vous jugez sur les apparences en ce lieu-ci, vous serez souvent trompée : ce qui paraît n'est presque jamais la vérité. » La cour sera donc presque systématiquement présentée, dans le roman, comme le lieu de la dissimulation et de la duplicité.
La beauté physique
Le lecteur ne peut donc pas se représenter Mademoiselle de Chartres immédiatement. L'aspect physique de la jeune fille n'occupe pas une grande partie du texte : une seule phrase au début, puis une description légèrement plus étoffée à la fin.
L'héroïne se réfugie alors dans un couvent. Mais il reste un dernier acte, celui qui doit dénouer l'intrigue : alors que, veuve, la princesse pourrait épouser le duc de Nemours, elle renonce à lui.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres.
C'est lors de cette dernière joute que l'adversaire du roi, le duc de Montgomery, pointe accidentellement sa lance à travers le casque du roi Henri II. La lance en bois se loge profondément sous l'arcade sourcilière du souverain et le fait chuter : un accident rarissime et particulièrement douloureux.
Ils ont fait l'Histoire ! 9 octobre 1514. Abbeville.
Les deux challengers pour le titre suprême de plus « méchant » Roi de l'Histoire sont… Philippe le Bel (1268-1314) et Louis XI (1423-1483)! Philippe le Bel traîne une sale réputation.
Les dangers de la Cour sont liés à la fois à cette duplicité des nobles qui s'y côtoient mais aussi à la multiplicité des affaires comme le traduit l'expression "il y avait tant d'intérêts et tant de cabales différentes "; ( 399) Ainsi le danger semble vraiment réel et Mademoiselle de Chartres fait figure de jeune ...
Avec Catherine Corradino, redécouvrons La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, en évoquant la polémique qui fit rage dans les salons littéraires lors de sa sortie. Il était alors reproché à l'auteur de s'être inspirée de faits « vrais » sans chercher à coller aux conventions du réel.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
lettre de rupture adressée par Mme de Thémines au vidame de Chartres, et qu'elle lui demande, par l'intermédiaire d'un billet d'une amie, Madame d'Amboise, de lui restituer; c'est cette entreprise de restitution, et non l'envoi de la lettre, qui fait naître les problèmes en cascade, du moment où le vidame, ayant mis le ...
Résumé: Melle de Chartre est en âge de se marier. Sa mère, Mme de Chartre, la conduit donc à Paris, à la cour, afin qu'elle puisse y trouver un prétendant. Mais elle la met en garde: la cour est pleine de jeunes gens qui ne pensent qu'à badiner, et elle doit se garder de s'engager dans une relation hors mariage.
C'est la raison pour laquelle elle engage sa fille à épouser Clèves : «elle ne craignit point de donner à sa fille un mari qu'elle ne pût aimer en lui donnant le pince de Clèves », elle supposait donc que amour-amicitia pouvait s'établir durant la vie commune, puisque sa fille n'avait aucune répugnance pour M. de ...
D'abord, le chevalier de Guise tombe amoureux d'elle, mais ses frères, et surtout le cardinal de Lorraine, s'opposent fermement à ce mariage. Ensuite, Mme de Chartres pense marier sa fille au prince de Montpensier, mais Mme de Valentinois fait pression sur le roi pour l'en empêcher.
La raison est présentée comme un guide : « Elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements ; et elle lui faisait voir d'un autre côté quelle tranquillité suivait la vie d'une honnête femme, et combien la vertu donnait d'éclat et ...
Madame de Valentinois, Diane de Poitiers (1499-1566), maîtresse en titre d'Henri II - Elle déteste les de Guise. Elle déteste aussi le Vidame de Chartres.
Principalement composée de nobles qui formaient la foule des courtisans, elle réunissait aussi autour du roi et de sa famille le personnel de la Maison du roi et les membres du gouvernement.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
Avec son fils Henri II (1547-1559) qui se déplace moins, l'observation de certains usages devient la règle : le lever et les dîners du roi revêtent une solennité quotidienne, les fêtes sont réglementées, le style de la Cour se fait plus protocolaire puisque le monarque choisit d'y vivre en « représentation ».
En témoigne Charles VI, roi de France de 1380 à 1422, qui, à la fin du XIX siècle, se voit surnommé Charles "le Fou" par les historiens.