Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Cela peut être la sphère du travail ou de l'affectif. Cela peut s'activer par un lieu, un mot, un sentiment amoureux, un sentiment de haine. Les émotions et les ressentis de la vie sont des canaux qui vous renvoient toujours en quelque part à votre histoire passée.
Un sentiment de stabilité
Se sentir chez soi, c'est sentir le sol ferme sous ses pieds, comme si la maison était un rocher dans l'océan, un port d'attache. C'est à cette condition que l'on se sent paisible, mais aussi que l'on éprouve du plaisir à évoluer dans son environnement.
Les toxines provenant du plancher, des tapis, des téléviseurs et les ameublements pelucheux contribuent tous à la pollution de l'air ambiant et peuvent vous rendre malade.
Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.
Le sentiment d'insécurité est souvent insidieux et quand on pense s'en être débarrassé, il revient au pas de course. Souvent un mélange de manque de confiance en soi et de peur, il est généralement associé à des schémas qui nous ont marqués, des expériences négatives.
Faible estime de soi
La faible estime de soi et le manque de confiance en nous-mêmes sont la principale cause d'insécurité dans tous les domaines. Ces types d'insécurité sont liés au type d'éducation qu'une personne a reçue.
L'hypervigilance : un système de défense exacerbé
Les personnes hypervigilantes sont hypersensibles à leur environnement. Leur cerveau sur-analyse et sur-réagit à cet environnement et ces supposées menaces. Elles anticipent continuellement un potentiel danger et leurs sens sont toujours en alerte.
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
La fierté pour sa maison
Notamment les rapports sociaux avec les voisins ou les amis que l'on invite chez soi. La déco joue dès lors un rôle important dans le sentiment de fierté. Près de trois quarts des gens qui améliorent l'aspect de leur maison sont fiers du lieu où ils vivent.
Plus de 500 personnes y ont répondu, ébauchant une définition du « chez-soi » : le lieu où l'on vit et mène nos activités de la vie quotidienne dans l'intimité et dans un sentiment de bien-être apprécié.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Selon nos confrères, éclairés par les lumières du cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, les méfaits de la sédentarité se manifestent dans un premier temps par une perte de forme physique. Ne pas se dépenser ni bouger pendant plusieurs heures, peut entraîner une prise de poids.
"L'apathie désigne une difficulté à se mobiliser pour des activités, causée par un manque d'intérêt émotionnel, et non d'une cause physique", explique Dina Karoubi-Pecon, psychanalyste et psychothérapeute. Concrètement, les patients sont indifférents à tout, aux émotions et aux désirs, et n'ont envie de rien.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu'elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes.
"Si vous vous sentez dans l'impasse depuis longtemps, et si votre partenaire ne fait rien alors que vous avez très clairement exprimé votre besoin de changement (peut-être en entamant une thérapie de couple), votre histoire est probablement terminée.
Tous les couples malheureux qui décident de poursuivre la relation ne le font pas à cause de facteurs externes, tels que l'argent ou la religion. Dans certains cas, la principale raison de continuer une relation mourante est le fort engagement entre les deux membres du couple.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
La grande caractéristique des personnes ayant un fonctionnement en arborescence (« haut potentiel »), c'est d'avoir le sentiment de ne pas être comme les autres, d'être trop différent, d'être trop en décalage, d'être « à part ». D'une part, la personne perçoit qu'elle n'est pas « en phase » avec le monde qui l'entoure.