La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
maladies infectieuses chroniques (VIH, hépatite B, hépatite C…) ; maladies endocriniennes (diabète de type 2, problème de thyroïde…) ; carences en fer (anémie) ; pathologies chroniques (bronchopneumopathie chronique, maladie rénale…)
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d'épuisement, non liée à un effort particulier, voire d'affaiblissement général de l'organisme (asthénie) n'est pas comparable aux ressentis d'une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de sommeil.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue. Cette hypothèse est appelée « l'épuisement de l'égo ».
Elles peuvent être infectieuses, endocriniennes, neurologiques, inflammatoires, génétiques, rhumatologiques, liées à un médicament, etc. La faiblesse peut débuter dans l'enfance (myopathie génétique, par exemple) ou beaucoup plus tard dans la vie.
• Le lymphome et ses conséquences
Des recherches tendent à montrer que les cancers entraînent la production de différentes molécules, des cytokines* en particulier, favorisant au sein de l'organisme un état inflammatoire, ce dernier contribuant à la sensation de fatigue.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
Le ginseng est traditionnellement utilisé en médecine chinoise pour lutter contre le stress et la fatigue. Par ailleurs, les oligoéléments sont également utilisés comme modificateurs de terrain en cas de fatigue passagère.
Si cet interrogatoire et l'auscultation ne peuvent expliquer l'origine de votre fatigue, votre médecin pourra vous prescrire un bilan biologique comprenant en général : une numération formule sanguine (NFS) à la recherche d'une anémie (diminution du taux d'hémoglobine dans le sang) ou d'une éventuelle infection.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
L'envie de dormir ressentie par les patients atteints d'un cancer peut survenir à tout moment de la journée et pas nécessairement après un effort, elle peut être particulièrement intense et handicapante. Manque d'énergie, sensation d'épuisement, somnolence…
Une baisse d'énergie, soudaine ou progressive, peut avoir des causes très variées. Elles peuvent être internes, externes, relatives à l'hygiène de vie ou à votre mode de vie. Notre alimentation influe beaucoup sur notre état de fatigue, et sur notre vitalité !
Par ailleurs, la prévalence de l'insomnie clinique différait selon le type de cancer , atteignant 46% chez les femmes souffrant d'un cancer du sein , contre 24% chez des patients dont le cancer concernait le tractus alimentaire.
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
Elle est donc principalement observée dans les cancers de la tête du pancréas. L'apparition d'une fièvre et de frissons doit évoquer une infection de la bile en rétention. Il s'agit d'une urgence qui nécessite une prise en charge spécifique en hospitalisation.
Tout commence début février 2020 : une fatigue intense, des sueurs nocturnes importantes (on oublie souvent de le mentionner à son médecin et c'est un symptôme caractéristique !), et une toux qui persiste voire s'intensifie pendant plus d'un mois : essoufflement au moindre effort qui s'accroît.