Quoique la plupart des polypes soient asymptomatiques, de très grands polypes peuvent provoquer un saignement rectal.
Les polypes saignent seulement quand ils ont atteints une certaine taille, les petits ne saignent pas. Quand ils saignent c'est souvent de façon intermittente. D'ou la nécessité de répéter sur trois jours le test puis tous les deux ans.
Les polypes localisés au niveau de l'utérus sont en général asymptomatiques. Mais ils peuvent être à l'origine de saignements qui ont lieu en dehors des règles. Ces saignements sont appelés métrorragies. Lorsque les polypes provoquent des règles abondantes, on est en présence de ménorragies.
Les polypes font généralement quelques millimètres de diamètre, parfois plus d'un centimètre. On les détecte par : dépistage de sang dans les selles via une recherche de sang occulte dans les selles ou RSOS ; coloscopie, un examen permettant aussi le plus souvent de les enlever.
Un saignement dans le tube digestif peut se manifester soit par des vomissements de sang, soit par l'émission de selles noires comme du goudron, soit encore par l'émission de sang rouge par l'anus. En dehors du cas des hémorroïdes connues, toutes ces manifestations imposent d'appeler un médecin d'urgence.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible. En effet, le sang n'est pas toujours rouge vif, mais peut-être noir ou brun, se confondant avec la couleur des excréments.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
La présence de sang rouge dans les selles provient d'une lésion du rectum, de l'anus ou du colon. Les hémorroïdes sont l'une des causes les plus fréquentes.
Initialement, un cancer peut saigner légèrement car ses vaisseaux sont fragiles. Ensuite, quand le cancer augmente de volume et envahit les tissus environnants, il peut proliférer dans un vaisseau adjacent et entraîner une hémorragie.
Symptomatologie des polypes colorectaux
Les polypes rectaux sont parfois décelables au toucher rectal. Un polype dont le pédicule est long peut parfois se prolaber par l'anus. Les adénomes villeux de grande taille peuvent entraîner, dans de rares cas, des diarrhées liquides et, par conséquent, une hypokaliémie.
des malaises abdominaux, tels des gaz intestinaux, des crampes ou des douleurs au ventre ; la sensation que les intestins ne se vident jamais complètement ou d'avoir constamment envie de déféquer ; une grande fatigue ; une perte de poids inexpliquée.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Le polype intestinal est une tumeur bénigne, de taille variable. Il est nécessaire de le retirer du fait du risque potentiel de cancérisation.Il est à différencier du diverticule colique qui est, au contraire, une hernie au travers de la paroi colique, mais qui ne se cancérise jamais.
Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon. Ainsi, on considère que sur mille polypes, cent atteindront la taille d'un centimètre à partir de laquelle le risque d'évolution vers un cancer devient plus élevé, et vingt-cinq dégénèrent en cancer colorectal dans un délai d'une dizaine d'années.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
La présence de sang dans les selles a généralement des causes relativement inoffensives, mais peut aussi être un indice d'une maladie grave. Dans tous les cas, une chose est claire: un examen médical est utile, surtout si les selles contiennent du sang pendant plusieurs jours.
En cas d'hémorragie par l'anus très importante et retentissant sur l'état général, consultez au plus vite un service médical d'urgence. En revanche, si la quantité de sang présent dans les selles (rectorragie modérée) est peu importante, fixez un rendez-vous avec votre médecin traitant.
Le saignement rectal, "rectorragie", ou plus populairement "sang dans les selles", est un symptôme d'affections telles que les hémorroïdes, les fissures anales, les maladies inflammatoires de l'intestin, les ulcères et le cancer colorectal.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
"Les polypes dans le côlon ne sont pas responsables de constipation et surtout, ça n'en est pas la conséquence, c'est-à-dire que ce n'est pas le fait d'être constipé qui va entraîner le développement des polypes. Les lésions dans le côlon qui donnent des constipations s'appellent un cancer.
Si un cancer du côlon ou du rectum est diagnostiqué, un bilan sanguin évalue l'état général de la personne, mesure le taux de concentration d'un marqueur tumoral appelé ACE ( antigène carcino-embryonnaire) et, si besoin, procède à des analyses génétiques.