Les patients qui subissent des opérations majeures objectivent des signes de fatigue qui durent beaucoup plus longtemps que la douleur, la cicatrisation des plaies et l'hospitalisation. La fatigue postopératoire est un fait réel qui retarde le retour à la normale des activités de tous les jours et de la qualité de vie.
Le bourgeonnement est sain si l'aspect est rouge vif, solide avec une surface légèrement grumeleuse, non hémorragique, peu suintant et s'il vient combler progressivement la plaie jusqu'à la surface (cicatrisation dirigée vers la surface).
La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois. Il est donc indispensable de protéger la cicatrice du soleil.
Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie. La blessure peut aussi être atone, signe d'une mauvaise circulation.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
La langue est la partie du corps qui cicatrise le plus vite. Il s'agit, en effet, de l'un des organes les plus vascularisés. Les cellules qui participent au processus de guérison peuvent donc arriver plus rapidement et en plus grand nombre sur la blessure.
Pour aider une plaie à cicatriser, il faut mettre dans son assiette des aliments riches en vitamine C : agrumes, kiwis, fraises, cassis, poivrons, groseille, épinards... La vitamine C renforce le système immunitaire et limite donc le risque d'infection. Elle stimule aussi la régénération des cellules.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Si la douleur est sur le plan cutané, il peut y avoir deux raisons à cela. Soit parce que la cicatrice est chéloïde et simplement avec la pression, ça peut faire mal. Soit on peut avoir une cicatrice vicieuse c'est-à-dire avoir une bride, un fil qui tire au niveau de la cicatrice.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Phase inflammatoire, aussi appelée phase exsudative
Dès qu'une plaie saigne, la coagulation est activée. Parallèlement, le vaisseau sanguin lésé se contracte pour réduire et ralentir la perte de sang. Une fois le saignement stoppé, les vaisseaux sanguins se dilatent à nouveau par activation du métabolisme.
Dès la phase précoce de cicatrisation, vous pouvez appliquer un soin adapté, comme une crème cicatrisante, pour favoriser la réparation et éviter les croutes, sources de cicatrices disgracieuses.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
La provitamine A ou bêta carotène intervient dans la cicatrisation et le renouvellement épidermique. On la trouve dans les carottes, les épinards ou encore le persil. La vitamine B5, qui se trouve dans le pain et les noix, favorise la cicatrisation des plaies superficielles.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Il est déjà connu que la consommation excessive d'alcool peut altérer le processus de cicatrisation. Ici les chercheurs de la Loyola (Chicago) montrent que c'est également le cas après une fracture osseuse et décryptent le mécanisme par lequel l'alcool ralentit la guérison aux niveaux cellulaire et moléculaire.
Foie. Le foie a une extraordinaire capacité de régénération. Des chirurgiens pourraient retirer jusqu'à 70 % du foie d'une personne et une grande partie de l'organe se serait déjà régénérée dans les deux mois suivants.
Lorsqu'elle a été abîmée, la peau se reconstitue spontanément... et garde une trace de ce traumatisme. C'est la cicatrice. « La peau, aidée par le système immunitaire, passe par plusieurs phases pour se reconstruire. Elle commence par éliminer de la plaie les débris et les bactéries qui peuvent y être restées.
Le remède de grand-mère pour cicatriser une plaie
Recouvrez d'une fine couche de miel votre plaie, préalablement lavée à l'eau. Placez une gaze stérile et un sparadrap. Changez le tout toutes les 12 à 24 heures.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
La cicatrice est généralement fine et peu visible. Ensuite, au cours des premiers mois post-opératoires, la cicatrice va évoluer, signe d'un remodelage en profondeur. La cicatrice devient inflammatoire, c'est-à-dire plus rouge, parfois dure et boursouflée et des démangeaisons sont fréquentes. .