La viande kascher est celle qui est préparée conformément aux lois diététiques kascher, qui découlent de la Torah. Ces lois interdisent la consommation de porc et de crustacés et exigent que la viande soit abattue rituellement. La viande kasher doit également être salée et séchée après l'abattage.
Pour obtenir une viande halal ou casher, l'animal sacrifié doit être abattu selon un rituel précis. Chez les juifs, le rite ne peut être effectué que par un shohet, un sacrificateur formé et reconnu par un rabbin. Ce dernier saisit l'animal et doit lui sectionner la trachée et l'œsophage sans les couper totalement.
Se dit d'un aliment, en particulier de la viande, conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme, ainsi que du lieu où il est vendu. (Pour la viande, une des principales prescriptions est l'ablation du nerf sciatique de l'animal et l'élimination du sang qui peut rester après l'abattage.)
Un aliment est Casher lorsqu'il est conforme aux principes véhiculés par le Judaïsme donc lorsqu'un Juif peut en faire la consommation. De sa conception à sa consommation, l'aliment Casher doit obligatoirement être supervisé par un rabbin afin d'obtenir une certification.
La plus grande différence entre une viande Halal et une viande casher est avant tout leur attachement à la religion. Le terme « Halal » est propre à la religion musulmane. C'est la traduction arabe du terme licite qui est l'opposé de « Haram » qui veut donc dire illicite.
En plus de la petite taille du marché casher, la différence de prix vient aussi du coût de la cashérisation et des autorités rabbiniques. «La taxe casher prélevée par le Beth Din comprend le contrôle casher mais aussi de quoi financer des activités religieuses, c'est pourquoi les prix sont élevés.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Résumé Les directives casher interdisent formellement l'association de viande et de produits laitiers. Cela signifie également que tous les ustensiles et équipements utilisés pour préparer la viande et les produits laitiers doivent toujours être séparés.
Il existe certains points de similitude entre elles, comme l'abattage rituel, mais leur consommation diffère en fonction de la loi religieuse : dans la viande casher, il n'y a pas de contact avec le sang, contrairement au rite musulman qui exige d'égorger l'animal et de le vider de son sang (halal), découvrez notre ...
Manger cacher pour un Juif, c'est suivre un commandement de Dieu (une Mitsva), et absorber une nourriture divine.
Un repas ne devient casher que s'il est préparé en présence d'un rabbin ou à défaut, préparé par un Juif. Les aliments casher cités clairement dans la bible hébraïque mis à part, c'est une autorité rabbinique qui décide si un produit est casher ou non selon sa préparation et son origine.
La consommation des oeufs d'une volaille Taref est donc interdite. Quand on achète des oeufs dans un magasin ou dans une ferme, comme presque tous les oeufs vendus sur le marché proviennent de volailles cacheres, il n'est pas à craindre que la volaille soit Taref.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la viande halal n'a pas le même goût que les autres viandes. La réponse réside dans le processus d'abattage spécifique à la viande halal. En effet, lors de l'abattage, l'animal est complètement vidé de son sang, ce qui apporte une différence significative dans le goût de la viande.
Le Deutéronome, XIV, 3-8, précise : "Tu ne mangeras rien d'abominable. Voici les animaux que vous pourrez manger : le boeuf, le mouton, la chèvre, le cerf, la gazelle, le daim, le bouquetin, l'antilope, l'oryx et la chèvre sauvage. Tout animal qui a le sabot fourchu et fendu en deux ongles et qui rumine".
La certification halal
Les conditions requises pour certifier un produit halal pour les musulmans sont les suivantes : la viande doit provenir d'animaux qui ne sont pas morts avant l'abattage, le processus n'a pas rompu les vaisseaux sanguins ou les nerfs de l'animal.
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
La loi juive (halakha) interdit en effet de consommer du porc (parce qu'il a le sabot fendu sans être un ruminant) mais aussi les insectes et toute une liste de volailles (autruche, mouette, cigogne…) ainsi que l'ensemble des coquillages et crustacés (parce qu'ils n'ont pas d'écailles ou de nageoires).
L'interdit juif se fonde essentiellement sur deux passages de l'Ancien Testament : Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur.
Selon les religions, tout le monde ne mange pas la même viande. Les musulmans et les juifs, par exemple, n'ont pas le droit de manger de porc. Les hindous, pour qui la vache est sacrée, ne mangent pas de bœuf.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
Le terme "halal" correspond dans l'islam à ce qui est "permis". Il s'oppose au mot "haram", qui représente ce qui est interdit. Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi.
Il est très difficile de vérifier l'origine de l'eau dans la vie de tous les jours. Nous ne pouvons pas non plus établir si l'eau n'a pas été en contact avec les produits 'treif' [prohibited]. C'est pourquoi de nombreux juifs orthodoxes ne boivent que de l'eau casher certifiée.
Les catégories d'aliments Casher
Viande : elle inclut la viande ou les os des mammifères ou de la volaille, des bouillons ou des sauces qui en contiennent. Lait / Dairy : elle inclut le lait des animaux Casher et tous les produits laitiers dont il est la base (crème, beurre, fromages…)
L'interdit du mélange lacté/carné
Cet interdit se rapproche également de celui d'abattre le même jour une mère et son petit, rejoignant ainsi l'interdiction de cruauté envers les animaux. Enfin, une interprétation plus récente est d'ordre symbolique : le refus de mélanger la vie (le lait) et la mort (la viande).