En Russie le gaz naturel est principalement extrait en Sibérie et dans la mer de Barents par Gazprom, qui représente plus de 90 % de la production nationale.
Un réseau de gazoducs (ce sont des canalisations dédiées au transport du gaz sous pression sur de longues distances) en provenance d'Europe du Nord et de Russie. Un transport par bateau depuis les autres régions du monde. Dans ce cas, le gaz naturel est transporté sous forme liquide (GNL, ou Gaz Naturel Liquéfié).
En effet, la production actuelle de gaz naturel en Russie repose principalement sur trois grands gisements situés en Sibérie occidentale (Medvejié, Ourengoï et Iambourg), qui représentent, à eux seuls, entre 70 et 80 % de la production totale.
Tout près de la frontière russe, rattaché au système Volga-Oural et non à la Caspienne, on trouve l'important gisement de gaz à condensats de Karachaganak. Le pays possèderait de 50 à 75 Gbbl de pétrole (réserves + exploration), soit le deuxième potentiel pétrolier inexploité au monde (après l'Irak).
Le gaz naturel est extrait avec plusieurs méthodes selon la géologie, incluant le forage vertical ou horizontal et la fracturation hydraulique.
North Dome, North Field ou encore South Pars est un gisement offshore de gaz naturel situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar dans le golfe Persique. Découvert en 1971 par Shell, il s'agit du plus grand gisement de gaz naturel au monde.
La Russie, grande puissance énergétique
Ce n'est que la 11ème économie mondiale, bien qu'elle soit le troisième producteur de pétrole après les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième exportateur de pétrole après l'Arabie saoudite.
Une raffinerie bulgare, appartenant à la société russe Lukoil, et dont le brut russe représente environ 60 % de sa consommation, continue de raffiner du brut russe. La raffinerie allemande PCK Schwedt, détenue à 54 % par Rosneft, reçoit du pétrole brut via l'oléoduc Druzhba.
Si la Russie souhaite «couper le gaz» à l'Union européenne, elle «n'attendra pas l'automne ou l'hiver», a estimé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, jugeant néanmoins peu probable une interruption «brutale» de l'approvisionnement.
La semaine dernière, sur le constat que la Russie avait réduit ses livraisons de gaz de 60% via le gazoduc Nord Stream 1 à cause de soi-disant travaux de maintenance, l'Allemagne a activé le « niveau d'alerte » de son plan visant à garantir l'approvisionnement en gaz, ce qui rapproche la première économie européenne de ...
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Pour alimenter les différents pays européens, la Russie fait circuler son gaz au moyen de gazoducs qui traversent plusieurs États d'Europe de l'Est. Elle livre également du gaz sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) à l'Europe par des bateaux appelés méthaniers.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027.
La France, dépendante à 20 % du gaz russe
La quantité de gaz russe importée par la France pour répondre aux besoins de consommation du pays est loin d'être négligeable : en 2019, sa part dans les importations de gaz en France était de 20 %1.
Ainsi, la Russie vend désormais près d'un million de barils par jour à l'Inde à prix cassé, en moyenne de -20%. Ce pétrole brut russe passe alors dans les raffineries indiennes où il est transformé en carburant. Ce dernier est ensuite vendu par l'Inde aux distributeurs français et finit donc dans votre réservoir.
C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs. En raison des sanctions imposées après le début de la guerre, la Chine et l'Inde acquièrent à des prix très concurrentiels le pétrole dont les pays occidentaux ne veulent plus. Même moins cher, le pétrole russe rapporte énormément au Moscou.
La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge. La Turquie, le Kazakhstan, l'Égypte, la Chine et le Bélarus sont ses principales destinations d'exportations (FAO, 2019).
Les ressources naturelles utilisées par l'économie de la Russie, font 95,7 % de la richesse nationale du pays. Sur le territoire du pays il y a de grands gisements des matières fertiles : pétrole, gaz naturel, charbon, minerais d'uranium.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
Rang 1 : Russie
Plus de 94% de la production de gaz naturel en Russie est contrôlée par Gazprom, une société appartenant au gouvernement russe. Gazprom détient également le record du plus gros extracteur de gaz naturel.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.