Dans de nombreux cas, elle est totalement bénigne et se résorbe d'elle-même en quelques jours. Mais un traitement spécifique est parfois nécessaire, pour soulager la douleur plus rapidement et/ou pour prévenir des complications potentiellement sévères. Il est donc important de savoir quand consulter en cas d'otite !
Le traitement de l'otite externe se fait toujours par des gouttes antibiotiques à mettre dans l'oreille, sur prescription médicale. Le paracétamol peut également être prescrit par le médecin pour calmer la douleur de l'otite.
En attendant la consultation, vous pouvez soulager la douleur avec du paracétamol. Mieux vaut ne pas tenter de nettoyer l'oreille avec un coton-tige (même en cas d'écoulement). Attention, il ne faut jamais utiliser de gouttes auriculaires avant que le médecin ne se soit assuré de l'absence de perforation du tympan.
Vous devez consulter à nouveau votre médecin si : les symptômes de l'otite (fièvre, douleurs...) persistent au-delà de deux à trois jours (avec ou sans traitement antibiotique) ; les symptômes reprennent dans les quatre jours qui suivent la fin des antibiotiques.
L'otite externe nécrosante
Elle se reconnaît surtout par la sévérité de la douleur, qui diffuse à la base du crâne et la présence de fièvre et d'une grande fatigue. Dans la moitié des cas, l'écoulement de l'oreille (otorrhée purulente) est inconstant.
Pour éviter des lésions du conduit auditif, ne tentez pas d'enlever un bouchon de cérumen en introduisant un objet dans l'oreille bouchée. En revanche, vous pouvez essayer de le dissoudre vous-même avec du sérum physiologique. Dans certains cas, une consultation médicale est nécessaire.
Les symptômes de l'otite sont des douleurs vives, lancinantes et fréquemment accompagnées d'un bourdonnement d'oreille. Ces douleurs peuvent être associées à de la fièvre, à une diminution de l'ouïe, et parfois à des maux de tête.
Aérez votre logement tous les jours, évitez les courants d'air ou les pièces surchauffées. Le tabagisme, qu'il soit actif ou passif, peut également favoriser l'apparition des otites ou aggraver leur condition. L'eau est souvent responsable de l'apparition d'otites.
Après une otite moyenne aigue qui est mal soignée, les complications les plus fréquentes sont l'apparition d'une otite récidivante, ou bien d'une otite séreuse. Pour la première, on parle alors de 4 épisodes d'otites par hiver, et un retour à la normale du tympan entre chaque épisode.
Mettre une compresse chaude sur la partie externe de l'oreille. Prendre des médicaments anti-douleurs (analgésiques) . Rester autant que possible en station assise pour réduire la pression dans l'oreille.
La première chose à faire pour pouvoir vous endormir avec une otite, c'est de trouver une position de sommeil adaptée. La position allongée a tendance à augmenter la douleur. On vous conseille donc de plutôt privilégier une position semi-allongée et de ne surtout pas bouger la tête.
Les symptômes de l'otite moyenne aiguë
L'enfant se plaint d'avoir mal à l'oreille ou d'avoir l'oreille bouchée (baisse d'audition, bourdonnements). La douleur de l'oreille appelée otalgie peut être plus ou moins violente, mais elle est parfois très intense. La fièvre est généralement supérieure à 38 °C.
Se faire nettoyer les oreilles par un médecin
Pour éviter tout risque, nous vous recommandons vivement de faire nettoyer vos oreilles par un médecin ORL. Avant le traitement, le médecin vérifie si le tympan est sain et peut être nettoyé sans crainte.
Pour effectuer un bain d'oreille il est conseillé de vous munir d'une poire vendue en pharmacie. Remplissez-la d'eau tiède et injectez doucement l'eau dans votre conduit auditif en penchant votre tête sur le côté. Vous pouvez également utiliser les sprays d'eau de mer que vous trouverez en pharmacie.
Pour cela, il vous suffit de mélanger une cuillère à soupe de sel marin dans une demi-tasse d'eau tiède. Utilisez ensuite une compresse que vous imbiberez de la solution afin de laisser le liquide s'écouler goutte à goutte dans le conduit, tête penchée sur le côté.
L'otite phlycténulaire grippale est principe bénigne, mais très douloureuse : elle se manifeste dans un contexte grippal par une « otorragie » (écoulement séro-sanglant par l'oreille) et à l'otoscopie par des « phlyctènes hémorragiques » du tympan et/ou du conduit adjacent.
L'otite moyenne aiguë fait souvent suite à une rhinopharyngite, qui est très contagieuse : par contact direct de personne à personne, par les postillons, le baiser, les mains ou en parlant ; indirectement par les objets, les jouets, etc.
La chaleur est parfaitement indiquée pour soulager la douleur : elle relance la circulation du sang et apaise. Appliquez une compresse d'eau chaude à l'extérieur de l'oreille sur la zone douloureuse, une bouillotte ou un coussin chauffant, voire votre sèche-cheveux, mais réglé au minimum !
"Il permet de nettoyer les oreilles en captant les peaux mortes, mais également de lubrifier le conduit auditif. Enfin, le cérumen peut avoir un rôle de protection mécanique en bloquant des petites bestioles qui pourraient s'infiltrer dans les oreilles."
L'huile d'olive est un lubrifiant naturel, qui atténuera la douleur de l'oreille avant la consultation. Vous pouvez verser quelques gouttes tièdes dans les oreilles 2 fois par jour. Pensez à tester la chaleur des gouttes d'huile sur votre doigt avant d'appliquer dans l'oreille.
L'otite séreuse survient quand du liquide plus ou moins épais s'accumule dans l'oreille. Ce liquide devrait normalement s'écouler de l'oreille mais, en raison d'un rhume ou d'allergies par exemple, le tuyau qui permet au liquide de sortir de l'oreille (la trompe d'Eustache) peut être bouché par de l'inflammation.
Il en existe différents types : congestive, séromuqueuse et purulente. Seule l'otite moyenne aiguë purulente (OMAP) peut être d'origine bactérienne. L'otite est dite congestive, s'il n'y pas d'épanchement dans la caisse du tympan. Elle sera purulente, en cas d'épanchement d'un liquide jaunâtre dans l'oreille moyenne.
En cas de fièvre ou de douleurs légères à modérées, le paracétamol est le médicament de premier choix. L'ibuprofène, un anti-inflammatoire non-stéroïdien, est une alternative, moins prudente dans ce contexte d'infection.