Deux outils existent pour reconnaitre les entreprises RSE, sans parler de créer un nouveau label : le rapport financier (outil fiable, certification) et la notation sociale (le potentiel ISR). Devoir d'exemplarité de l'Etat : les organismes publics ne sont pas toujours engagés.
Sont désormais concernées : les sociétés cotées en bourse, les sociétés au chiffre d'affaires supérieur à 100 M€, et les sociétés de plus de 500 employés. La vérification des données extra-financières publiées par un organisme tiers indépendant (OIT).
Pour pouvoir mesurer votre RSE, vous devez l'auditer.
Le diagnostic de performance globale : un outil gratuit d'évaluation en ligne développé en 2008 par le CJD (Centre des jeunes dirigeants). Il permet de s'auto-évaluer, de piloter sa démarche et de se comparer aux autres entreprises.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
La RSE est une obligation légale pour certaines organisations, mais elle est aussi l'occasion, pour l'ensemble d'entre elles, de devenir plus responsables, engagées et respectueuses de l'environnement et de la société.
Il s'agit des entreprises cotées en bourse, avec un chiffre d'affaire supérieur à 100 millions d'euros ou une masse salariale supérieure à 500 employés.
Le reporting RSE, une obligation légale ? Il n'y a pas de loi ou de décret qui contraint les entreprises à mettre en place des actions RSE bien qu'elles aient un objectif vertueux, quelle que soit la taille ou la structure de l'entreprise.
Toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d'activité.
Les entreprises et les groupes soumis devront publier leurs données sociales, sociétales, économiques et environnementales dans un rapport RSE appelé déclaration de performance extra-financière (« DPEF ») annexé au rapport de gestion.
Les inconvénients d'un réseau social d'entreprise
Il n'est pas toujours facile d'obtenir l'adhésion des employés dans la mise en place d'un réseau social d'entreprise. Certains n'y verront qu'une charge de travail supplémentaire, tandis que d'autres n'arriveront pas à maîtriser comme il faut les nouvelles technologies.
La démarche RSE consiste à la mise en place d'une stratégie pour intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans une entreprise. Chaque entreprise doit – selon son secteur et son territoire – les actions à mener en priorité.
La norme ISO 26000 est le premier standard international en matière de RSE. Elle propose des lignes directrices pour mener une démarche RSE. ISO 26000 est un document normatif qui a été publié en 2010 et sur lequel 99 pays ont travaillé pendant 5 ans.
Une entreprise responsable est une entreprise qui non seulement respecte les obligations légales en matière de protection de l'environnement, diversité et bien-être des collaborateurs, mais surtout qui va au-delà.
Quelle différence entre ESG et RSE ? Parmi ces acronymes, on trouve aussi la RSE : la responsabilité sociale des entreprises. La RSE est la prise en compte délibérée des critères ESG dans la vie de l'entreprise.
La RSE stimule l'innovation
Intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans leurs produits et services force les entreprises à se réinventer et à innover. La RSE permet ainsi de se différencier de la concurrence tout en boostant sa compétitivité.
La RSE progressivement devient un outil de gestion des risques. En effet, en adoptant un business model plus responsable, les entreprises disposent de process définis pour identifier les risques fournisseurs grâce à la RSE, mais aussi les risques financiers, climatiques ou encore les risques-image.
Un statut juridique de la RSE est en émergence avec des normes plus prescriptives (hard law ou droit « dur »). En France, la RSE est ainsi rattrapée par le droit social, le droit de l'environnement, le droit de la consommation ou le droit de la concurrence, sur les plans civil et pénal [7]
Critères ESG
la qualité du dialogue social, l'emploi des personnes handicapées, la formation des salariés pour le pilier S, la transparence de la rémunération des dirigeants, la lutte contre la corruption, la féminisation des conseils d'administration pour le pilier G.
En s'engageant dans un projet de RSE, l'entreprise est plus apte à prévenir et gérer les risques sociaux, environnementaux, juridiques ou économiques liés à ses activités et à son marché. Ainsi, elle peut améliorer efficacement les conditions de travail et le bien-être de ses salariés.
Le premier objectif de la RSE est de rendre systématique la prise en compte des enjeux du développement durable, dans la stratégie des entreprises. C'est donc en cela qu'elle est indispensable : c'est une fonction transverse qui a pour vocation d'outiller les autres équipes.