Lorsque «jusque» précède un mot commençant par une voyelle, il doit toujours s'élider. On écrit par conséquent: «jusqu'à dimanche matin», «jusqu'alors», «jusqu'à présent», «jusqu'ici», etc.
Il faut écrire : Jusqu'à récemment, on enseignait cette méthode dans toutes les écoles. Les seuls adverbes devant lesquels « jusque » ne s'élide pas sont « bien », « fort », « si » et « très ». « Jusque » doit donc s'élider et être suivi de « à » devant l'adverbe « récemment ». Phrase correcte.
Jusque s'accompagne normalement de la préposition à : jusqu'à la fin ; jusqu'au bout de la rue ; jusqu'à hier, jusqu'à demain, jusqu'à aujourd'hui ( → aujourd'hui). Jusqu'alors, jusqu'ici, jusque-là, jusqu'où ; jusque (+ préposition).
Si la formule «jusqu'aujourd'hui» est plus littéraire et donc plus acceptable selon le Littré que sa cousine, «jusqu'à aujourd'hui» n'en demeure pas moins correcte, ainsi que le note l'Académie française dans la sixième édition de son dictionnaire. On peut donc dire les deux!
On écrit : jusqu'alors. Cette locution est synonyme de « jusqu'à cette époque », « jusqu'à ce moment-Laurent », « jusqu'à ce temps ». Elle est composée de la préposition « jusque » et de l'adverbe « alors » qui, en tant que mot de liaison, a le sens temporel de « à ce moment-là ».
Il faut écrire : Quant à l'article demandé, il n'est pas en stock. « Lorsque à l'article demandé, il n'est pas en stock » ne veut rien dire. On n'écrit donc pas « quand », mais « quant » (« Quant à l'article demandé » = « En ce qui concerne l'article demandé »).
Préposition. Marque un certain terme au-delà duquel on ne passe pas.
jusqu'à (au, aux) : locution prépositive. Variante (littéraire) : jusques devant un mot qui commence par une voyelle. J'ai enfoui mon amour jusques au plus profond de mon coeur. Je vous ai attendu jusques aujourd'hui.
Jusqu'à ce que + subjonctif. Il recula un peu jusqu'à ce qu'il eût atteint le lit. Toutefois on trouve l'indicatif dans certains textes littéraires, si le fait à exprimer est certain, et surtout s'il se rapporte au passé.
Ce : pronom démonstratif
Lorsque ce est pronom démonstratif, il s'emploie à la place d'un nom commun ou d'un groupe nominal, et occupe une fonction nominale dans la phrase. Il précède généralement un pronom relatif. Exemple : “Ce dont nous parlons est important.” ; “Je ne comprends pas ce que tu me dis.”
adv. Encore maintenant.
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Un peu d'étymologie ! Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
Ainsi que le confiait déjà Émile Littré en son temps- et ainsi que le confirme aujourd'hui l'Académie française- la formule «au jour d'aujourd'hui» constitue un «pléonasme populaire et fort peu recommandable». Un abus de langage qui n'aurait pas dû advenir...
Jusqu'à ce qu'il en soit décidé autrement. Cela signifie que l'ordre initial prévaut jusqu'à l'édiction d'un ordre ultérieur.
Jusqu'au bout : jusqu'à la fin ; complètement. Être au bout de, à la fin de. Arriver au bout de sa carrière.
La langue soutenue et l'Académie française refusent l'emploi de la locution « des fois », courant dans le français de tous les jours. Il faudrait lui préférer des synonymes, comme « parfois », « quelquefois« , « de temps en temps », « de temps à autre », ou les plus littéraires « maintes fois », « bien des fois », etc.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Qui pousse à prendre des mesures extrêmes, quelles qu'en soient les conséquences.
Quand même. Employé seul au sens de « malgré tout, malgré cela », quand même est aujourd'hui admis dans l'expression soignée : si tu refuses, j'irai quand même (= tout de même).
Quant à peut être utilisé en début de phrase ou de proposition pour souligner ou mettre en relief un ou plusieurs mots : quant à cette affaire, nous la traiterons le moment venu ; il peut aussi mettre simplement en relation deux éléments de phrase, avec la valeur de « au sujet de, pour ce qui concerne » : je ne sais ...
On écrit qu'en lorsqu'on peut le remplacer par que...de cela. Qu'en penses-tu? => Que penses-tu de cela? On écrit quant lorsqu'on peut le remplacer par en ce qui me concerne.
En ce qui concerne, pour ce qui est de.