La socialisation transmet la culture du groupe, aboutit à un conformisme de ses membres et à la reproduction sociale, l'individu n'ayant que peu de moyens d'agir sur sa socialisation (théorie du déterminisme social). Ainsi se construit la personnalité sociale de l'individu liée au groupe de socialisation.
La famille influence les opinions politiques, mais les individus ne sont pas passifs lors du processus de socialisation, et les instances de socialisation sont diverses. Les opinions politiques sont ainsi influencées aussi par le milieu professionnel, le conjoint, le groupe de pairs, les médias, les études, etc.
CONCLUSION : La socialisation différenciée entre les filles et les garçons entraîne des inégalités économiques entre les hommes et les femmes : les femmes sont moins bien payées, elles se retrouvent plus souvent que les hommes en situation de pauvreté lors d'un divorce, elles ont une retraite plus faible, etc.
La socialisation conduit à l'intériorisation de normes et de valeurs qui influencent les manières de penser et d'agir. De nombreuses instances participent à cette socialisation : la famille, l'école, les médias, les groupes de pairs, etc.
Le milieu social d'origine influence les normes et les valeurs transmises. L'habitus (ensemble de dispositions durables acquises pendant l'enfance) varie grandement en fonction des catégories sociales étudiées. Cet écart de socialisation provoque là encore une forte reproduction des inégalités sociales.
Chaque jour, nos comportements sont influencés par les normes sociales qui nous entourent. En agissant selon les normes sociales, l'individu agit en conformité avec les comportements les plus consensuels et ainsi reçoit de l'approbation de son groupe.
Le but de la socialisation est double. La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus.
- fonction principale de la socialisation est l'intégration d'un individu dans un groupe. - faire accepter son rôle en assimilant les valeurs et normes qui le définissent. - faciliter à l'entrer en relation. Une partie des contraintes sont intériorisées, pas besoin de rapport physique violent pour se faire accepter.
La socialisation est le processus par lequel la personne humaine apprend et intériorise tout au cours de sa vie les éléments socioculturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l'influence d'expériences et d'agents sociaux significatifs et par là s'adapte à l'environnement social où elle ...
La socialisation secondaire peut aller dans le même sens que la socialisation primaire : c'est la socialisation de renforcement. Par exemple, le groupe de pairs à l'adolescence peut faire pression pour que l'adolescent se conforme à des normes de masculinité ou de féminité qu'il a déjà intériorisées pendant l'enfance.
La socialisation secondaire succède à la socialisation primaire. Elle permet aux adultes de s'intégrer à des groupes spécifiques (travail, association, parti politique…) ; chaque individu est ainsi socialisé aux différents rôles sociaux et aux statuts qui seront les siens au cours de sa vie.
La socialisation primaire marque durablement les comportements et les choix des adultes. Ainsi, les différences de genre intériorisées vont se retrouver dans la répartition des tâches domestiques, du choix des études et des métiers qui seront exercés par l'adulte.
Les trois modes de socialisation : injonction, imitation et interaction.
De plus, la socialisation pourrait être associée à une réduction du stress et à un renforcement du système immunitaire, ce qui contribue à la bonne santé et au bien-être. Socialiser fréquemment est important pour la santé et le bien-être.
La socialisation est un processus qui nous permet d'apprendre et d'intérioriser les normes de notre culture et d'acquérir les capacités pour évoluer dans la société. Elle nous permet enfin de construire une identité propre à travers le contact avec les autres.
La socialisation est également différenciée selon le milieu social des individus : ceux-ci acquièrent des valeurs et des normes différentes et ont des habitudes de comportement différentes. Cette socialisation différenciée a notamment pour conséquence, dans le monde social, des phénomènes de reproduction sociale.
La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent à vivre en société et s'y intégrer. Cela se fait par l'apprentissage des normes et des valeurs en vigueur dans une société donnée.
Au cours de la socialisation de l'enfant, on retrouve quatre grandes instances de socialisation, c'est-à-dire un ensembles de personnes et d'institutions qui sont en contact avec l'individu et assurent sa socialisation, la famille, l'école, les groupes de pairs et les médias.
Conclusion En conclusion, la socialisation est un processus divisé en deux phases : primaire et secondaire, qui sont innés chez l'homme, mais qui sont modulables et qui demandent à être enrichis tout au long de notre vie. La sociabilité est, quant à elle, un apprentissage indispensable pour évoluer en société.
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
La société agit sur nos comportements dès notre enfance. Cette influence passe par le processus de socialisation. Des instances de socialisation comme la famille ou l'école nous font intérioriser des normes et des valeurs. Cette socialisation se poursuit tout au long de la vie.
Comme l'a montré Durkheim, ces modèles culturels propres à une société sont transmis par le groupe aux individus dès leur naissance, mais également tout au long de leur existence. La socialisation est un processus de « tous les instants » qui facilite l'intégration de l'individu à la société et permet le lien social.
Le comportement de l'individu est ainsi influencé par sa personnalité, ses émotions et la perception de son environnement (1), mais il est aussi déterminé par une prédisposition à agir: l'attitude (2).
L'influence sociale ou la pression sociale est l'influence exercée par un individu, ou par un groupe sur chacun de ses membres, dont le résultat est d'imposer des normes dominantes en matière d'attitude et de comportement. Émile Durkheim fut le premier sociologue à souligner la « force » du social sur l'individu.