D'abord avec le guidon droit, puis guidon braqué, puis guidon braqué de l'autre côté : au moins deux tours à chaque fois, dans chaque sens. N'oubliez pas de commencer par vous déplacer très lentement, doucement, pour bien ressentir les variations de l'équilibre de la moto.
À l'arrêt, le motard doit poser les pieds à terre. C'est seulement qu'il gagne de l'équilibre. Parfois, la moto est mal adaptée à la morphologie de son conducteur. Ainsi, ce dernier n'arrive pas à mettre le pied à plat, mais seulement le bout du pied au sol.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
Le bas du corps doit être bien gainé et serré sur la moto, tandis que le haut du corps doit rester souple, détendu. Le poids du corps doit reposer sur les pieds et les genoux, pas sur le guidon. Tenir le guidon sans le serrer et surtout sans se crisper dessus.
Pour améliorer le confort général et la vision de votre moto, vous pouvez aussi installer une bulle munie d'une visière. Celle-ci joue le même rôle que celui d'un pare-brise de voiture, en vous protégeant des vents et autres intempéries, pour une conduite plus confortable.
Le dépassement se fait toujours par la gauche, le dépassement par la droite étant strictement interdit; Il faut se rabattre seulement lorsque le véhicule dépassé est entièrement visible dans le rétro; L'excès de vitesse demeure formellement interdit même en cas de dépassement.
La première façon de faire tourner la moto à une vitesse élevée est de déplacer ton centre de gravité, c'est-à-dire que tu dois déplacer tes fesses et le haut du corps à gauche ou à droite. Mais pas forcément simple à mettre en place lorsque le slalom te demande de passer rapidement de gauche à droite.
Ce qu'il faut retenir :
Pour réussir le plateau, mémorisez votre parcours en amont et posez bien votre regard pour maîtriser vos trajectoires. En circulation, adoptez une conduite dynamique et restez très attentifs à la signalisation.
En virage, c'est bien cela qui nous importe, au fond. Nous savons bien, nous sentons que nous ne pouvons pas tomber par le seul fait de l'angle. Ce n'est pas tant de la perte d'équilibre que nous avons peur, mais de la perte d'adhérence des pneumatiques.
Les accidents impliquant des motos font entre 600 et 1.000 morts par an sur les routes de France. Soit à peu près autant que le nombre de morts dans un accident du travail. Dans le même temps, les accidents domestiques de la vie courante font bon an mal an 20.000 morts chaque année, soit plus de quatre fois plus.
Pour vous répondre en toute franchise je dirais que le permis moto n'est pas difficile; néanmoins en fonction de l'auto-moto école choisie vous aurez plus ou moins des facilités pour apprendre.
Utilisez le moins possible votre frein avant dans le virage, et avec parcimonie le frein arrière. N'accélérez pas trop vite pour ne pas faire déraper la roue arrière. Évitez de braquer brutalement. Avec l'habitude, le motocycliste expérimenté aura tendance à prendre ses virages sans réduire son allure.
Au moment de se pencher, le motard doit appuyer sur le pied gauche et incliner le genou droit vers le cadre de la bécane. Ça permet de bien sentir son centre de gravité. Quand le virage à gauche est très accentué, il faut également veiller à ne pas exposer sa tête sur la voie en sens inverse.
Avantage : la moto incline moins, donc perd moins de vitesse. A angle égal, on passe plus vite. A vitesse et garde au sol égales, on pourra incliner plus loin.
Le slalom et l'évitement (pour la remontée en slalom vous devrez rouler à 40 km/h minimum avec une marge de + ou - 5 km/h pour la catégorie A1, 50 km/h pour aborder l'évitement au retour avec une marge de 5 km/h pour les deux catégories.
Un échec répété est souvent l'occasion de voir l'auto-école lui imposer une quantité d'heures de conduite supplémentaire pas toujours justifiée, d'espacer les leçons et de faire traîner la formation indéfiniment. Certaines auto-écoles abusent, mais rassurez-vous, c'est très loin d'être une généralité.
Mon conseil. Si vous voulez avoir votre permis pour l'été, la meilleure option est paradoxalement de commencer votre parcours de formation en tout début d'année, en janvier ou février. Révisez au chaud et passez l'ETM pendant l'hiver.
Au-delà de 50 km/h, on considère que le trafic s'est fluidifié : les motards doivent quitter l'inter-files et réintégrer leur place dans les voies.
Modèles de moto type Roadster solliciteront davantage les cervicales. La position de conduite imposée par un roadster est, avec celle au guidon des trails et des GT, l'une des plus reposantes pour le dos car l'appui sur les jambes est facile.
À titre expérimental, depuis le 2 août 2021, et pour 3 ans, la circulation inter-files (CIF) est de nouveau autorisée pour les deux-roues et trois-roues motorisés, sur les autoroutes et les voies rapides, dans 21 départements.
Vous devez provoquer le moins possible d'appel d'air entre vous deux ; pour cela, restez bien droit derrière le pilote, proche de lui. Pour ne pas le déséquilibrer, évitez de bouger trop la tête ; en ligne droite si le pilote prend de la vitesse, cachez-vous bien droit dans son dos.
Pour passer les autres vitesses, il faut ainsi appuyer à nouveau sur le levier avec le pied gauche et pousser le sélecteur en haut pour engager la seconde, la troisième, la quatrième, etc. Sur une moto, le point mort se situe quant à lui entre la première vitesse et la seconde.